Mali: le médiateur se rend à Bamako pour arracher un accord

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Djibril Bassolé (Chef de la diplomatie burkinabé)
Djibril Bassolé (Chef de la diplomatie burkinabé)

OUAGADOUGOU – Le chef de la diplomatie du Burkina Faso, pays médiateur dans la crise malienne, est parti mercredi pour Bamako pour arracher l’accord des autorités maliennes au compromis conclu avec les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord du Mali, a constaté l’AFP.

 

Accompagné de diplomates (ONU, Union africaine, Union européenne, France, etc.) appuyant les négociations engagées à Ouagadougou depuis le week-end dernier, le ministre Djibrill Bassolé est parti à bord d’un avion des Nations unies pour la capitale malienne.

 

La délégation s’entretiendra avec le président (malien par intérim) Dioncounda Traoré pour lever les derniers blocages, a indiqué à l’AFP l’un de ses membres.

 

Un accord doit permettre un retour de l’armée malienne à Kidal (nord-est), jusque-là refusé par les mouvements armés touareg, dans la perspective de la présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.

 

Mais la signature, attendue mardi, a dû être retardée du fait des autorités maliennes, qui veulent retoucher le document d’ores et déjà accepté par la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA).

 

Si les blocages sont levés, l’accord pourrait être paraphé à Ouagadougou avec l’émissaire principal de Bamako dans ces discussions, l’ancien ministre Tiébilé Dramé, selon la source au sein de la délégation du ministre burkinabè.

 

Selon une source proche du pouvoir malien, un accord pourrait être conclu ce (mercredi) soir, ou demain (jeudi). Actuellement dans la capitale malienne, M. Dramé a assuré à l’AFP que les consultations en cours ne remettent pas en cause ni le processus de négociations, ni la signature de l’accord, mais sans s’avancer sur une date de signature.

 

(©AFP / 12 juin 2013 13h56)

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18 COMMENTAIRES

  1. moi je voudrais savoir si le nom AZAWAD existe réellement comme un nom de localité sur la carte du MALI comme Tombouctou, Kidal, Gao

  2. Les points de blocage sont les suivants :
    – Le cantonnement des voyous du MNLA mais pas le désarmement immédiat mais après les élections avec le new président et si le new président ne s’exécute pas, ils ressortiront les armes ;
    – l’abandon des mandats d’arrêt émis par le Mali;
    – le retour graduel de l’armée avec d’abord la police et la gendarmerie avant les élections ;
    – la composition d’une fameuse commission mixte (gouvernement, MNLA, ONU, France…)
    Vous voyez maintenant ce qu’ils nous ont proposé à Ouaga et que ces voyous étaient pressés de signer…. 👿 👿

  3. Dioncounda, vous ne devez rien céder sur la question de Kidal.Il faut faire la retouche nécessaire malgré les pressions de divers horizons.Il n’appartient pas à l’Etat d’abdiquer mais plutôt aux rebelles et leurs complices et qu’ils nous foutent la paix. Nous sommes à la croisée des chemins et nous devons faire preuve de courage et de dignité.Dans cette crise, tout nous a été imposé et c’est notre tour d’imposer notre volonté et rien d’autre.Les autorités en auront le courage? L’histoire nous le dira.

  4. Pouff, tout ce manège pour rien. On sait tous que cet accord sera signé. A partir du moment où le pays est placé sous tutelle comme c’est le cas pour le Mali en ce moment, il n’a d’autres choix que de faire ce que ces tuteurs lui ont imposé. Si notre armée avait été capable de défendre son territoire toute seule, personne ne serait venu nous imposer quoi que ce soit. Dionkiss fait tout simplement semblant de résister pour qu’on ne vienne pas le re-bastonner 😆 . De toutes les manières les gars du MNLA ont raison d’avoir peur de cette armée indisciplinée et incompétente dans sa grande majorité, preuve en est avec ce soi-disant bataillon WARABA qui vient de montrer encore aux yeux du monde à quel point certains éléments de cette armée sont des hommes sans dignité qui placent leurs intérêts personnel bien au dessus de celui de la nation.

  5. Arracher selon le dictionnaire = prendre par la force, brutalement, Cela explique tout, à nos piètres dirigeants et petit homme politique, faites attention! nous ne devons léguer de la quinine aux descendants! Acceptons tous et cette fois ci de mourir ensemble pour nos enfants, soyons conscients et responsables pour supporter ce fardeau!
    ——————————————————————-
    Accepter les casques bleus sur notre territoire est un début de partition du pays!!

  6. pourquoi précipité les choses. Donnez nous le temps de bien lire le document avant de nous mettre dans du pétrin.
    le mot AZAWAD est al-harame pour le peuple malien.
    l’armée malienne à kidal ou pas d’élection.Point.

  7. comment héberger une partie des béligérents et ne pas être de leur côté Mr Bassolé??? Courage MR Dionkounda, Tu as tout le Mali derrière toi. Si c’est maintenant les délégations de l’UE, l’UA et l’ONU PENSENT à venir te voir. ce qu’ils auraient dû faire avant la proposition de l’accord ;le Mali est quand même un pays souverain devant des bandits.

  8. TENEZ BON MONSIEUR LE PRESIDENT PAR INTERIM DIONCOUMDA,TOUS LES MALIENS COMPTENT SUR VOUS.SIGNEZ UN ACCORD QUI HONORE TOUS LES MALIENS.

  9. Ah ça se voit qu’il y a un gros souci dans ce document… N’acceptez pas de signer n’importe quoi SVP… Le mot Azawad ne doit exister nulle part sur ce document, historiquement Azawad n’a aucun sens… Que l’armée rentre à Kidal et que les mandats d’arrêt soient exécutés… Point… 👿 👿 👿 👿

    • la marionnette du dictateur blaise est à l’œuvre. l’histoire soufre maintenant pour dioncounda et son équipe. ce n’est que l’état d’urgence qui nous retient. une chose est sure toute chose a une fin après on bien montrer nos point de vue à la communauté internationale qui veut pousser la transition au même betises passés.

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