La délégation de Bamako a souhaité que les négociations actuelles entre le Mali et les groupes armés de Kidal (MNLA et HCUA) soient ouvertes aussi au MAA, le Mouvement arabe de l’Azawad et aux mouvements et forces patriotiques de résistance, un regroupement des groupes d’autodéfense du Nord. Ces deux groupes n’ont pas été associés à la séance d’ouverture des négociations samedi matin, en revanche le président Blaise Compaoré, médiateur sur le dossier malien a accepté de les recevoir.
Le médiateur a reçu séparément les deux délégations. « C’est le médiateur qui nous a conviés à ces discussions à travers le ministre Tiébilé Dramé », précise maitre Harouna Mamadou Toureh, le porte-parole des mouvements et forces patriotiques de résistances, regroupant les Ganda Koy, Ganda Izo, et les autres groupes d’auto-défense du nord du Mali.
« Est ce que vous serez autour de la table des négociations avec les mouvements touaregs ? » demande un journaliste. « C’est une question qui ne nous a pas encore été posée, et comme on ne connait pas l’agenda des négociations, on préfère garder notre réponse », lui répond-t-il.
Du côté de la délégation arabe du MAA, le secrétaire général du Mouvement arabe de l’Azawad a reconnu qu’ils étaient à Ouagadougou pour une première prise de contact et non pour participer à des négociations.
Certains membres de la délégation ont insisté sur l’urgence de discuter avec les autres communautés songhaïs et touarègues afin d’apaiser les divergences.
Mais les Arabes devront d’abord faire taire les divergences au sein de leur propre camp : certains membres ont tenté d’empêcher Alla Ould Hamou, président de la communauté arabe du Mali de prendre la parole devant la presse. Ce dernier a cependant réussi à faire passer son message : tout faire pour que l’élection se tienne à la date prévue.
Par RFI
Se salon de dictateur on veut pas son aide c,est traite.
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