Mali: le HCUA se défend de toute attaque terroriste au Niger

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Selon un document officiel nigérien consulté par RFI, des personnalités des régions de Kidal et de Ménaka dans le nord du Mali seraient impliqués dans plusieurs attaques terroristes perpétrés au Niger. Dans cette note, le HCUA et la CMA sont indexés. Si ces groupes armés se défendent de toute complicité, Bamako pour sa part entend restaurer le dialogue avec ces mouvements signataires de l’accord de paix.

Il y a d’abord les noms de plusieurs personnalités du HCUA qui apparaissent dans ce document nigérien. De l’attaque de Midal à l’été 2017 à celle d’Inates en juillet dernier, en passant par celle de Tongo Tongo au printemps : anciens membres ou membres actifs du groupe armé malien sont accusés de complicité voire même de participation à ces attaques.

Il y a ensuite le trafic de véhicules et d’armes entre le HCUA et des groupes terroristes. Enfin, cette note nigérienne date d’août 2019 au même moment où le président Issoufou déclarait que le statut de Kidal est une menace pour le Niger.

Aujourd’hui pour le HCUA, c’est une symphonie parfaitement orchestrée entre Niamey et Bamako, déclare Almou Ag Mohamed, le porte-parole du mouvement. L’objectif, poursuit-il, est de « présenter le groupe comme une entité à part alors qu’il fait partie intégrante de la CMA, la coordination des mouvements de l’Azawad, signataire de l’accord de paix. »

Kidal reste le fief de cette ex-rébellion de la CMA. Une ville avec qui Bamako ne veut pas relancer les hostilités par la force, assure le ministre des Affaires étrangères malien, Tiébilé Dramé. « La restauration de la souveraineté nationale à Kidal se fera par les moyens du dialogue », conclut-il.

Par RFI Publié le 20-09-2019

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