Mali : Le déploiement rapide des forces africaines souhaité par l’opinion malienne

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BAMAKO (Xinhua) – Les affrontements entre islamistes et rebelles touaregs et surtout la détérioration de la situation sécuritaire à Gao interviennent à la veille d’une importante réunion sur le Mali en Côte d’Ivoire. En effet il est prévu le 28 juin un sommet important de la CEDEAO à Yamoussoukro. Les chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest vont une fois de plus se pencher sur la crise malienne.

Ils sont nombreux ceux qui pensent que les autorités maliennes ont assez “tergiversé” par rapport au déploiement d’une force de la CEDEAO et de l’Union africaine. Pour de nombreux diplomates étrangers en poste à Bamako et aussi des Maliens, “il est temps d’agir. Ce qui se passe à Gao depuis hier n’augure rien de bon. Une insurrection populaire est aujourd’hui à craindre dans toutes les villes occupées. Et cela peut déboucher sur une véritable boucherie. Une tragédie à éviter à tout prix à des populations déjà éprouvée par trois mois d’occupation”.

“Je souhaite que les autorités donnent leur feu vert très rapidement au déploiement de nos forces africaines avec l’appui de la communauté internationale. Je pense que nous avons besoin de l’appui de celle-ci, à la fois pour reconstruire nos forces et pour la restauration de l’intégrité territoriale…”, a déclaré mercredi Soumeylou Boubèye Maïga, l’ancien ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, interviewé par une radio étrangère.

La position de cet expert de la sécurité dans la bande sahélo-saharienne est largement partagée par la majorité des diplomates, experts militaires, cadres de l’administration et habitants de Bamako. “On ne peut plus attendre. Il faut donner l’assaut aux occupants quel que soit le prix à payer”, nous ont affirmé plusieurs ressortissants du nord-Mali rencontrés ou joints au téléphone.

Dans des communiqués différents, le Collectif Cri de Coeur pour le nord-Mali et le Collectif des ressortissants du nord (COREN) avaient interpelé le gouvernement de transition par rapport aux événements dont Gao est le théâtre depuis lundi dernier. Ils appellent les autorités maliennes et la communauté internationale à s’assumer pour délivrer les populations des régions nord du Mali. C’est dire qu’ils espèrent beaucoup de la réunion des Chefs de l’Etat de la CEDEAO à Yamoussoukro.

 

Xinhua / Jeudi 28 juin 2012 | 16:25 UTC

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5 COMMENTAIRES

  1. Ne m’abreuve pas de l’eau de la vie avec humiliation, Mais abreuve-moi avec honneur un verre de coloquinte

  2. Bonsoir chers compatriotes,

    Je pense qu’il est grand temps que le PM se débarrasse du joug du capitaine qui n’est qu’un puîné à lui de plus de 10 ans, qu’il fasse preuve de courage et de bravoure pour donner le feu à l’ONU.CMD doit cesser d’être la marionnette de Sanogo pour abréger les souffrances de nos compatriotes du nord au lieu de se préoccuper d’un nouvel organe militaire qui n’est que le rêve des membres de l’ex-junte.C’est le retour de Sanogo qui s’annonce lequel n’a rien fait pour le nord alors qu’il a chassé ATT au nom de cette crise Au contraire il n’a fait qu’arrêter ses frères d’arme en les traitant de façon souvent inhumaine.Gao,Tombouctou et Kidal ne doivent jamais être abandonnées au gré du hasard,pardon aux exactions du MNLA et aux islamistes.Tout été dit ,à cause su Seigneur le PM doit se montre un vrai Diarra sinon s’il continue comme ça, on peut dire qu’il est Diarra DCI.Avant le début du Ramadan,il faut que le nord soit libéré de ses occupants ,sinon tout Bamako doit commencer des sit-in devant la primature jusqu’à l’envoi à l’ONU de la demande d’intervention militaire internationale.Déjà,il faut commencer,seule la parole ne suffit pas.

  3. bonjour a tous les maliens il est temp que armee se leve regardons la verite en face personne dautre ne pourra liberer le nord sauf les maliens si les militaires veulent rien faire alors prenner les armes gandakoi et nous les volontaires on est pret pour mourir pour notre patrie pays des grand resistant

  4. Pourquoi attendons nous toujours tout de la communauté internationale. Nous maliens nous avons un complexe d’infériorité qui nous amène toujours à demander de l’aide or dans notre tradition ça s’appelle « fadento » et ce n’est pas bien. Apprenons à gérer nos problèmes et les autres vont nous respecter.

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