Le ministre de la réconciliation en charge de la mise en mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, le colonel Ismaël Wagué, était en visite, hier vendredi, dans la ville de Kidal . Selon plusieurs sources, l’objectif de cette visite visait à relancer le dialogue autour de la mise en œuvre de l’accord de paix issu du processus d’Alger en vue de la tenue prochaine du référendum Constitutionnel sur l’ensemble du territoire.
Une délégation du gouvernement de transition était en visite dans la ville de Kidal, toujours sous contrôle de la coordination des mouvements de l’Azawad, groupe signataire de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. La délégation conduite par le Colonel Ismaël Wagué a rencontré lors de ce déplacement la chefferie de Kidal, la famille Intalla, et les responsables des mouvements armés signataires de l’Accord regroupés au sein du Cadre Stratégique Permanent pour la Paix, la Sécurité et le Développement (CSP-PSD) afin de relancer le processus de paix. « Le gouvernement de la transition s’inscrit dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation », a rassuré le ministre de la réconciliation, qui visitait cette région pour la première fois depuis la suspension des pourparlers autour de l’accord de paix il y a plusieurs mois.
Cette région qui échappe au contrôle de l’Etat est très important pour la tenue du referendum constitutionnel. C’est pourquoi, nous indique une source, l’objectif de la visite de la délégation gouvernement vise à briser la glace entre les parties signataires de l’Accord de paix de 2015 et le gouvernement en vue de la reprise des réunions du Comité de Suivi de l’Accord. « J’étais venu en visite de courtoisie chez Intalla », a également commenté le ministre de la réconciliation, le col Ismaël Wagué. La ville Kidal reste malgré la présence des groupes armés signataires de l’accord la chasse gardée de la famille de Intalla. Elle exerce son autorité sur les hommes armés et le représentant de l’Etat. Un rapprochement avec les belligérants de Kidal pourrait favoriser la tenue du référendum du 18 juin prochain dans toutes les régions du pays.
Pour rappel, les mouvements de Kidal ont brillé par leur absence dans la commission de finalisation de la rédaction du projet de nouvelle Constitution. Outre, ils ont rejeté la validation du projet de constitution par le président de la République, le colonel Assimi Goïta, arguant que leurs préoccupations n’ont pas été prises en compte. La non-participation des ex-rebelles de Kidal à tout le processus d’élaboration de la nouvelle Constitution est une rupture du dialogue entre le gouvernement malien et les groupes armés signataires de l’accord. Les réunions du Comité de Suivi de l’Accord regroupant sont suspendues depuis novembre 2022.
C’est dans ces circonstances que les mouvements armés ont annoncé, précisément en décembre 2022, la suspension de leur participation à tous les mécanismes de mise en œuvre de l’Accord. Ils avaient conditionné, dans la foulée, leur participation à l’accord pour la paix à la tenue d’une « réunion sur un terrain neutre » avec la Médiation internationale. Ce, avec comme objectif d’évaluer la mise en œuvre de l’Accord huit ans après sa signature. Depuis cette date, ils sont confrontés à un niet catégorique des autorités qui, en représailles de cette décision, ont suspendu les indemnités versées aux représentants des mouvements armés dans les différents organes de mise en œuvre de l’Accord.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
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POLITIQUE
Viols, exécutions, tortures… Ce que révèle le rapport de l’ONU sur le massacre de Moura
Les résultats de l’enquête des Nations unies ont été rendus publics ce 12 mai. Attendus depuis des mois, ils confirment les exactions commises par l’armée malienne et les mercenaires de Wagner.
c´est tout ? j ´ai peur que tu n´eu pas dévoiler tout le rapport !!! , bande de con . Dans quel Pays au monde la mort d´un terroriste soit un crime? dites moi !!
hehehe! chapeau!!!
L’accord d’Alger oui mais a appliquer avec la primauté de l’intégrité territoriale du Mali ainsi que l’autorité de l’Etat sur l’étendu du territoire national. Tout ce qui est provision a une armée ou une autre autorité armée parallèle doit au préalable être abrogée de l’accord (comme prévu dans la possibilité d’une modification par nécessité). Dans le Mali Kura pas question de suprématie raciale, pas question d’un état dans un état, pas question d’une police dans une police, pas question d’une parallèle a Kidal ou ailleurs, pas question de discrimination raciale. Tous fils du Mali ont la même valeur et ont le même droit…. que l’on soit Bambara ou Touareg ou Arabe ou Peuhl ou Sarakole ou Sonrai. Dans le Mali Kura hors de question de laisser les criminels de la CMA & co qui ont tué des milliers de maliens revenir avec Impunité ils doivent absolument répondre a leurs divers crimes. PAS DE PARDON NI DE GRACE POUR LES CRMINELS TERRORISTES! SANS JUSTICE LA REVOLUTION DU PEUPLE MALIEN QUI A ENCLACHER LA LUTTE DE LIBERATION NATIONALE QUI CULIMINE AUJOURDHUI A LA REPRISE DE KIDAL N’AURA PAS DE SENS! AUCUNE NAIVETE NE DOIT POUSSER NOS AUTORITES A CHERCHER APPAISER LES CRIMINELS DE KIDAL EN LEUR DISANT QU’IL PEUVENT RENTRER POUR UNE RECONCILIATION!!!
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