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"Ibrahim Ag Bahanga a décidé de revenir dans les accords d”Alger. (…) Le deuxième point, c”est de rendre les otages sans conditions. (…). En tout cas il ne saurait en être autrement," a déclaré le président malien dans un entretien avec la télévision nationale.
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L”accord d”Alger, signé en juillet 2006, prévoit le renoncement par les Touaregs à la lutte armée et l”accélération par Bamako du développement des trois régions désertiques du nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Gao) qui abritent l”essentiel de la communauté touareg malienne.
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Un peu plus tôt dans la journée, des sources gouvernementale et proche de la rébellion avaient annoncé à l”AFP la libération des otages, dont le nombre varie entre une vingtaine et une trentaine, selon les sources.
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"Nous avons dégagé un plan d”action et des délais.Il faut quand même savoir que les otages ont été éparpillés dans (plusieurs) sites", a ajouté le chef de l”Etat.
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"Et donc il faut quand même réunir l”ensemble des otages, et l”Algérie joue un rôle positif pour leur libération, et j”espère bien que dans les jours, les semaines à venir, nous pourrons récupérer ces otages et les rendre à leur famille", a poursuivi le président Touré.
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Il a cependant haussé le ton en affirmant: "Nous avons insisté sur un point, (à Alger) que nous ne sommes pas venus pour négocier avec un groupe. Nous n”avions aucune intention d”ouvrir des discussions avec chaque bande qui prend des armes et se retire dans les montagnes".
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Selon des sources concordantes, le chef de l”état malien n”a pas rencontré le chef des rebelles touareg pourtant présent à Alger lors de sa visite, la semaine dernière.
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Sur le plan de la coopération bilatérale, le chef de l”état malien a affirmé que son pays et l”Algérie ont décidé de renforcer leur coopération dans les domaines militaires, économique et en matière d”éducation.
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"Au plan de développement local, l”Algérie s”est engagée à participer au développement des régions du nord du Mali: construction de classes, de routes, de centres de santé", a ajouté le président malien.
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Abordant les problèmes de sécurité dans la bande sahélo-saharienne, M. Touré a réitéré son souhait d”organiser prochainement une réunion de la communauté internationale rassemblant ministres et experts de cette zone qui devient "de plus en plus une préoccupation".
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Selon lui, cette zone est notamment le lieu de trafic de drogues et d”armes.
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