Mali: le chef de la force africaine, Pierre Buyoya, en visite à Kidal

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«Nous avons un certain nombre d'insuffisances, reconnaît du bout des lèvres le chef de la Misma, mais nous faisons en sorte que notre capacité opérationnelle s'améliore».
«Nous avons un certain nombre d’insuffisances, reconnaît du bout des lèvres le chef de la Misma, mais nous faisons en sorte que notre capacité opérationnelle s’améliore».

KIDAL (Mali) – Le chef de la force africaine au Mali, Pierre Buyoya, s’est rendu mardi à Kidal (nord-est du Mali), pour discuter de la sécurité dans cette région où sont retranchés des combattants jihadistes, a constaté un journaliste de l’AFP.

Nous sommes à Kidal pour une visite de travail. Nous allons discuter de sécurité et de l’avenir avec les forces africaines et françaises sur le terrain, a déclaré à la presse M. Buyoya, dont c’était la première visite à Kidal.

De nombreux militaires tchadiens assuraient la sécurité de Pierre Buyoya, ancien président burundais. Quelque 2.000 Tchadiens font partie de la Misma, force panafricaine qui compte aujourd’hui plus de 6.000 hommes.

Le 12 avril, quatre soldats tchadiens ont été tués dans un attentat-suicide commis au grand marché de Kidal, dans le centre-ville.

La Misma va prendre en charge financièrement le contigent tchadien qui fait un excellent travail, a déclaré M. Buyoya aux soldats tchadiens, dont plusieurs ont scandé: Alors on reste!.

Le président tchadien, Idriss Déby Itno, a annoncé ce week-end que ses soldats s’apprêtaient à se retirer du Mali après avoir accompli leur mission.

Un projet de résolution déposé lundi par la France au Conseil de sécurité de l’ONU prévoit de remplacer la Misma à partir du 1er juillet par une Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) qui comprendra environ 11.200 soldats.

Située à 1.500 km au nord-est de Bamako, Kidal abrite des bases des armées française et tchadienne qui en assurent la sécurité, la ville étant gérée par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) qui s’est opposé à la présence de l’armée malienne dans cette zone.

A propos du MNLA, Pierre Buyoya a estimé que la présence dans Kidal ou dans sa périphérie de groupes armés pose un problème. Nous sommes en train de résoudre ce problème avec le gouvernement malien et nos partenaires.

Kidal est la capitale de la région du même nom, berceau des Touareg abritant le massif des Ifoghas où se sont retranchés des combattants islamistes armés que les soldats français et tchadiens ont traqué pendant plusieurs semaines.

Avant celui du 12 avril, la ville avait déjà été le théâtre de deux attentats-suicides, les 21 et 26 février.

Le premier avait visé des militaires français, tuant le kamikaze au volant de sa voiture piégée, le second avait pris pour cible un point de contrôle tenu par le MNLA dont sept membres avaient été tués, selon ce mouvement.

(©AFP / 16 avril 2013 19h22)

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13 COMMENTAIRES

  1. On perd son temps à enfoncer une porte ouverte, à tirer sur un cadavre de MNLA. Des biches apeurées et craintives qui détalent de tout le pays face aux lionceaux du MUJAO et reviennent en singes criards et grimaçants étalant leur jabot de coquelet quand le terrain est déminé par d’autres. Toute honte bue de voyous qui ont perdu toute personnalité et ne se battent désormais que pour leur survie : ‘’Nous interdisons l’entrée à Kidal de l’armée malienne’’. Et se précipitant dans les pagnes de la France quand ils sentent de loin les odeurs et le fouet de la nouvelle armée malienne en reconstruction. Ils savent bien que comme avec les pieds noirs en Algérie, comme avec Ben Laden et les américains, qu’ils ne sont amadoués par les Français qu’avec le maigre espoir de retrouver leurs otages. Que tôt ou tard, ils subiront inévitablement la politique du kleenex. Deux coupeurs de tête ne peuvent guère se surprendre. Voilà pourquoi, le MNLA n’aidera jamais la France à retrouver ses otages, à supposer qu’il le sait, à supposer qu’ils sont encore en vie malgré tous les bombardements. Car les bandits du MNLA sentent bien que la supposée existence des otages constitue leur unique assurance-vie. Car il est vraiment enfantin de croire que les Tchadiens et les Français qui sont entrain de mourir à Kidal par le fait de touaregs, n’aient pas tué tous les touaregs de la ville, et que ce soit des militaires maliens qui se sont massivement mariés avec des femmes touaregs et enfantés, qui y commettraient un génocide qu’ils n’ont pas réalisés depuis plus de 50 ans. Une armée malienne qui sait que ce sont ces populations prises en otages qui restent sa source de renseignement principal sur les mouvements de bandits. Mais les terroristes du MNLA ont tout à fait raison de craindre pour leur vie au retour des soldats maliens à Kidal.
    Et la population prise en otage par leurs fils égarés fait mine simplement de soutenir ces bandits et assassins du MNLA. Une population qui, au fond, est pressée de l’arrivée des militaires et de l’administration malienne. Car, les sources du trafic des armes, de la drogue, des otages et du chantage de l’Etat sont taries pour de longues années. Mais même si les gouvernants actuels le voulaient, les récompenses des rebelles sont révolues et qu’ils ne peuvent s’attendre désormais qu’à des sanctions…

  2. Le retour de nos boureauts s/c des partis politiques nous fait oublier nos misères du nords.Le Mali se doit d’être plus sérieux pour répondre aux aspiration de son peuple au lieu de poursuivre des manoeuvres laxistes pour rétablir ceux par qui le mal est devenu une catastrophe remettant en question même l’existence de la nation.Les Maliens sont pauvres mais pas des dupes.

  3. Le deplacement de Mr. Buyoya est significatif mais surtout politique je crois. Personne ne parle du demantelement et du desarmement du mlna. Il est que ces dirigeants commencent a se prononcer fermement la dessus. Ensuite le libre champ a nos militaires d’occuper kidal et jurger le secteur avec les allies francais et tchadiens. C’est tout ceux que nous demandons avant les elections.

  4. J’espère que son déplacement sur KIDAL s’inscrit dans la logique du désarmement du MNLA sinon les militaires maliens vont dépasser KIDAL pour occuper leurs anciennes bases.
    La France ne peut continuer cette politique de faveur qui a montré ses limites avec les différents attentats notamment celui perpétré contre les soldats Tchadiens.

  5. J’espère que son déplacement à KIDAL s’inscrit dans la logique deu désarmement du MNLA sinon les militaires maliens vont dépasser KIDAL pour occuper leurs anciennes bases.
    La France ne peut continuer cette politique de faveur qui a montré ses limites avec les différents attentats notamment celui perpétré contre les soldats Tchadiens.

    • Le Mnla est mort,voyons svp ensemble ce fléau du sud de retour de ceux qui sont a la base de tous nos malheurs.Ces dits leaders ,des véreux qui se servent des partis politiques pour reprendre leurs criminelles affaire en toute impunité,quand tout le peuple sait que leurs fortunes ont été battues sur les ruines du bonheur de leurs victimes .J’ai honte!

  6. Kidal, la ville de tous les coups fourrés de la diplomatie africaine et occidentale… Pauvre pays le Mali… Si l’investiture du prochain président du Mali ne se fait pas à Kidal.. Je le cognerai dur ce président… Qui vivra, verra… :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  7. CE QUE LES MALIENS REFUSENT D’ADMETTRE.

    Le monde est venu contre les groupes terroristes qui dépassaient les capacités des parties au conflit.
    La pente est réglée et la vraie confrontation entre les deux belligérants politiques que sont le MNLA et l’Etat central de Bamako peut bien suivre son court.

    • “””les deux belligérants politiques que sont le MNLA….. Tu te fous de notre gueule ou quoi??? Est ce que ton MNLA eput etnir une seconde devant l’Etat central sans l’aide de l’exterieur dont tu parle…

    • ET CE QUE TROP DE NON-MALIENS REFUSENT D’ADMETTRE ET OU VOIR:
      C’est que Tamasheq/touareg ne veut FORCEMENT pas dire mnla…

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