Mali: l’Algérie appuie une solution négociée plutôt que militaire

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Manifestation de la Copam (Coordination des organisations patriotiques au Mali) à Bamako le 28 septembre 2012, contre une intervention militaire étrangère dans le nord du pays.
AFP

Au nom de la charia, les islamistes qui contrôlent Tombouctou dans le nord du Mali ont exécuté en public mardi un homme accusé de meurtre. Tandis que récemment, une delégation du mouvement Ansar Dine a rencontré à Alger une délégation malienne de haut niveau. Une rencontre qui a eu lieu au moment même ou le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra laissait entendre qu’il n’y avait pas de négociation possible, et poussait à une intervention internationale.

Une délégation d’au moins trois responsables politiques et un responsable militaire du mouvement Ansar Dine sont à Alger depuis plus d’une semaine. Des entretiens ont eu lieu entre cette délégation et des officiels maliens, parmi lesquels un haut responsable des services secrets. Une première à ce niveau là depuis plusieurs mois.

La rencontre a eu lieu à l’initiative de l’Algérie. Au moment où la communauté internationale, sous l’égide de la Cédéao, parle d’une possible intervention militaire, Alger répond «négociations».

Il y a plusieurs raisons à celà. L’Algérie a toujours considéré que le dossier du nord du Mali était sa chasse gardée. Alger a été impliqué dans le règlement de toutes les rébellions touarègues du nord du Mali depuis 1990. Cette fois, la rebellion du MNLA veut éviter Alger, certes, mais Ansar Dine n’y est pas opposé, bien au contraire.

Parmi les « extrémistes », comme les qualifie le Premier ministre malien, Ansar Dine est le groupe le plus Malien. Le Mujao et Aqmi ont attiré nombre d’islamistes étrangers. Depuis des mois, il y a une volonté, y compris à Bamako et à Ouagadougou, de mener des négociations entre Maliens, et donc de considérer Ansar Dine comme un interlocuteur possible, dans la mesure où le mouvement prendrait quelques distances avec ses alliés d’Aqmi.

ASSISES DE L’OCCUPATION À BAMAKO

Les partisans de la Coalition pour le Mali, qui prônent la négociation, participent ce mercredi 3 octobre aux «Assises de l’occupation» à Bamako. Des habitants des villes du nord, mais aussi des élus, des membres d’organisations de la société civile, des chefs traditionnels ou religieux, vont faire le déplacement pour témoigner de leur situation et faire des propositions.

Il n’y a pas de hasard de calendrier. Alors que Bamako et les pays ouest-africains de la Cédéao s’activent auprès des Nations unies pour accélérer le déploiement d’une force militaire dans le nord, la Coalition pour le Mali veut rappeler l’importance de la voie négociée, sans forcément s’opposer à l’option militaire.

Seck Oumou Sall est maire de Goundam dans la région de Tombouctou, et vice-présidente de la coalition pour le Mali : « Que ce soit avant une action militaire ou après, on va se retrouver pour parler. Ce dialogue ne veut pas dire qu’il ne faut pas qu’il y ait une armée sur le terrain. Si le dialogue peut résoudre la question aujourd’hui, c’est ce que nous souhaitons ».

La coalition pour le Mali avait déjà, il y a quelques semaines, entamé des discussions avec plusieurs des groupes armés qui occupent le nord, et cela, afin de trouver des pistes de dialogue. Appelé à s’en saisir, l’Etat malien n’a donné aucune suite à cette initiative.

Pour Seck Oumou Sall, les témoignages et propositions qui sortiront de ces assises sont comme une seconde chance : « Ce qui va sortir de ces assises sera présenté au gouvernement malien ».

Détail d’organisation qui rappelle la gravité du contexte, la tenue de ces assises n’a été annoncée qu’au dernier moment. Le but, éviter que les participants ne soient retenus dans le nord par les groupes armés.

RFI 03/10/2012

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9 COMMENTAIRES

  1. je propose l’etablissement des rapports diplomatiques avec l’etat d’ ISRAEL seul pays qui connait les arabes que quiconque.l’algerie nous demande de negocier ‘alors qu’a t’elle fait avec le fis de belhadj ou les kabyles.un etat raciste que le mali a aidé dans sa lutte de liberation.un etat ingrat.

  2. La Charia rien que la Charia
    Il nous faut la Charia pour pouvoir bien gouverner
    20 ans de démocratie pour un résultat négatif
    La démocratie est elle :
    – les laissées aller
    – l utilisation de la femme
    – l égalitée entre les parents et leurs enfants
    – la liberté de dire ou de faire ce que bon nous semble
    – brûler vif le voleur
    Truqué les recrutements
    Les courageux se sont sacrifiés pour l obtention de cette Démocratie pour aller de l avant pas pour faire marche arrière
    Hélas
    Cette démocratie a ouvert les yeux de certains pour remplir leur poches , trahir les paisible , détourner de l argent destiné au développement , voler , s enrichir, corrompre
    À cause de la multiplication des ces choses….
    Nous ne sommes même plus capables d assumer l intégrité territoriale

    Avec cette Charia :
    -tout politicien pourri sera sévèrement puni
    -toute personne ( musulmane ) qui est contre la Charia c’est à dire que cette personne est pour la corruption

  3. Il faut éviter cette fois encore de compliquer la situation par une négociation. Les négociations et accords passés n’ont fait que faire pourrir la situation. Des irresponsables qui vont en négociation pour vendre la souveraineté malienne comme l’ont fait Kafougouna et ATT.
    Donc de grâce, laisser nous mater une fois pour toute ces imbéciles qui se donnent le monopole de la violence avec la complaisance des autorités irresponsables.

  4. Hum! bignèkala yinina sébè bignèkalakan otéyé.L’Algérie veut le pétrole et l’uranium du Mali. Cheik Modibo Diarra si nous voulons la paix ,on va à la guerre donc , il ne faut pas négocier avec ces gens là hein!

  5. L’ALGERIE PEUT ALLER SE FAIRE FOUTRE. ILS NE SONT PAS MALIENS, ILS NE SONT MEME PAS DES AFRICAINS, CE SONT DES ARABES VENUS DU YEMEN QUI SE SONT INSTALLES EN AFRIQUE. DE PLUS C’EST A CAUSE DE NOTRE PETROLE QUE L’ALGERIE EST ENTRAIN DE VOLER TOUS LES JOURS DEPUIS TROP LONGTEMPS. COMMENT PEUT-ON ACCEPTER NOUS LES NOIRS D’AFRIQUE DE NOUS FAIRE COLONISER PAR LES BLANCS DANS LE TEMPS ET MAINTENANT PAR CES MECREANTS D’ARABES? C’EST LE COMBLE. AVEC LA BARAKA DES NOIRS DE LA CEDEAO, L’UA, LA FRANCE ET PEUT ETRE L’AMERIQUE NOUS ALLONS RESOUDRE PAR LES ARMES LE PROBLEME TOUAREG UNE FOIS POUR TOUTE. SI LE MALI DE L’INTERIEUR A BESOIN DE BRAS VALIDES FAITES NOUS LA REQUISITION, NOUS ALLONS ABANDONNER LA SECURITE DE LA VIE DE L’EXTERIEUR ET REJOINDRE LA PATRIE DANS SA LUTTE CONTRE LE TERRORISME DONT ELLE EST ACTUELLEMENT VICTIME.

    VIVE LE MALI, VIVE L’ARMEE MALIENNE, VIVE LES TROUPES DE LA CEDEAO ET TOUTES AUTRES FORCES QUI VEULENT HONNETTEMENT AIDER LE MALI.
    A BAS L’ALGERIE ET LES MECREANTS D’ARABE HYPOCRITES (MINAFEKOUN).

  6. Pour les Maliens la laïcité et l’intégrité du territoire sont non négociables donc les Pouvoirs Public ne peuvent s’engager dans cette voie au risque d’être poursuivis pour haute trahison.
    Le MNLA (non les Touaregs)ne peut négocier l’indépendance de ce qu’il appelle AZAWAD car il sera désavoué par ses partisans.
    Ancardine non plus ne peut négocier l’islamisation intégrale au moins du Nord. Il rendra compte a ses employeurs.
    Que peut on donc négocier?

  7. la copam doit etre matraquer par les force de lordre cest des traficant comme ansardine

  8. il y aurait plus de dioalogue cest terminer maintenant ont va matraquer tout ces salafiste y conprit bouteflika et dicko qui sont conplice des salafiste

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