Mali: la résistance des jihadistes surprend les forces françaises et tchadiennes

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Un soldat de l'armée régulière tchadienne à Ndjamena. AFP
Un soldat de l’armée régulière tchadienne à Ndjamena.
AFP

Au nord du Mali, dans le massif des Ifoghas, la bataille fait rage depuis dix jours. De l’aveu des militaires français et tchadiens, les jihadistes se battent avec beaucoup de détermination. Et selon l’état-major français, la bataille risque de durer encore plusieurs jours.

« Ce sont des combats au sol à moins de cent mètres. Les jihadistes vont d’une grotte à l’autre. Et malgré leurs pertes, ils ne renoncent pas », confie un membre de l’état-major français. Pourquoi une telle opiniâtreté ? « Parce qu’ils sont dans une forteresse naturelle de 25 km sur 25 km, et que leurs chefs sont sans doute avec eux », souligne ce haut-responsable, qui se dit incapable de confirmer la mort d’Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar. « Les jihadistes veulent aussi protéger leur arsenal de guerre », ajoute-t-il.

A mesure qu’ils progressent, vallée par vallée, les soldats français et tchadiens sont stupéfaits par la quantité d’armes qu’ils découvrent. Très peu de missiles, et aucun en état de marche. En revanche, des tonnes de lance-roquettes et d’explosifs. Des ordinateurs aussi, que Français et Tchadiens ont récupérés intacts, et qu’ils ne vont pas manquer de faire parler. Par ailleurs, quelques jihadistes ont été faits prisonniers.

Combien d’entre eux ont réussi à quitter la zone ? « Moins qu’on ne le pensait », répond le responsable français. « Comme la frontière algérienne est verrouillée, ils essaient de s’enfuir vers la Libye en passant par le Niger. Mais depuis que nos avions ont détruit leurs dépôts de carburant, ils manquent de fuel », précise-t-il. Et d’ajouter : « Demain, le grand sujet de préoccupation, ce sera la Libye. Il faut que ce pays sécurise ses frontières ».

Par RFI

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7 COMMENTAIRES

  1. LA NOUVELLE MAJORITÉ MALIENNE

    THE NEW MALIAN MAJORITY

    Merci à tous pour vos engagements pour le Mali.

    Je suis partisan d’une idée de création d’une Association apolitique constituée de toutes les forces vives du pays (jeunes élevés et étudiants, jeunes diplômés et non diplômés au chômage urbains et ruraux, jeunes travailleurs urbains et ruraux, femmes au foyers, femmes des marchés, femmes travailleuses, femmes urbaines et rurales) avec comme porte-paroles des jeunes rappeurs ou autres artistes, des sportifs, des acteurs de théâtres et de cinémas, des chefs d’entreprises, des animateurs radios, des journalistes, des cantatrices, des professeurs d’enseignement, des instituteurs dans les villes et comme dans les campagne.

    Cette association apolitique, créera donc un vaste mouvement de VEILLE DÉMOCRATIQUE et D’INTELLIGENCE POLITIQUE, ECONOMIQUE ET SOCIALE ayant pour activités d’identifier et de développer les préoccupations socio économiques du peuple malien et d’en faire des manifestes et des plans d’Actions et les soumettre au politiques et dirigeants du pays pour améliorer la gouvernance, lutter contre la corruption, améliorer la justice et le respect des lois et règlements du pays.

    Concrètement il faut informer les populations à tous les niveaux dans la société de leurs droits et de leurs devoirs dans la république et faire savoir aux populations que les dirigeants tiennent leur pouvoir du peuple malien et qu’ils ne doivent et ne peuvent pas faire des politiques contraires à l’intérêt de ce peuple.

    Le mouvement de veille pourra organiser des manifestations, des rencontres, des émissions télé et de radios, des débats, des discutions sur des sujets d’intérêts publics et d’utilité générale à différents niveaux de la chaîne de prise de décisions politiques pour interpeller à tout moment les politiques et les dirigeants de ce pays.

    Il pourra aussi mener des combats contre les mauvaises politiques et pour réclamer justice au Mali.

    Par exemple l’exécution correcte d’un budget dans une Mairie, dans un ministère, dans un projet de développement, l’exécution correcte d’un marché public par un opérateur économique, la défense des intérêts d’une population par un député, un ministre, un ambassadeur, un abus de pouvoir, les trafics d’influences, les abus de biens publics…

    Ces sujets doivent être débattus directement avec les responsables concernés pour qu’ils expliquent leur gestion et les biens fondés de leurs décisions.

    Si le mouvement estime que les préoccupations du peuple ne sont pas prises en compte ou que les politiques menées ne respectent pas les intérêts du pays et des lois du pays il doit se battre par tous les moyens légaux pour obtenir des changements de politiques pour le bonheur des populations maliennes.

    Il faut des cellules du mouvement dans chaque arrondissement, chaque cercle, chaque région, à Bamako et à l’extérieur du pays, avec une coordination forte et des remontées rapides d’informations sur les actions à menées et les résultats obtenus.

    Pour cela il faut s’approprier des réseaux sociaux, et avoir un réseau national de contact et d’actions.

    Le mouvement doit être un mouvement de la majorité qui souffre, il doit être un mouvement de précurseurs, un mouvement d’intellectuels qui connaissent le droit et qui ont la volonté de son application stricte, un mouvement malien pour défendre dignement les valeurs maliennes et l’intérêt du Mali en toute circonstance, un mouvement de jeunes et de femmes actifs et dynamiques et volontaires, engagés et près au sacrifice pour le Mali.

    Nous pouvons le faire, sans distinction de race, de confession, de statuts professionnels, de conviction politique, de sexe, de niveau social et d’intellectuel.

    Il doit devenir un bloc compacte érigé devant les partis politiques et les dirigeants du pays, non pas comme un obstacle à l’action politique, mais comme un frein à la mauvaise politique et à la mauvaise gouvernance.

    Rassembler les forces vives du pays pour obliger nos dirigeants et décideurs à respecter leurs engagements, à défendre l’intérêt du peuple malien, à améliorer les actions gouvernementales, et les acteurs politiques à respecter le jeu politique démocratique.

    Il doit être un mouvement éclairé et de proximité au service du Mali, mais un mouvement juste sans parti pris, ni abus dans le respect strict de la loi et de la justice pour tous les maliens.

    Alors jeunes et femmes du Mali, il est temps pour vous d’intégrer et de faire dans la Nouvelle Majorité du Mali.

    AGISSONS POUR LE PROGRÈS CAR ON PEUT!

    Kassin Global Initiative for Africa
    kassin.giforafrica@gmail.com

  2. Courage chers frères. Le matériel pour faire marcher ces missile leur a été dérobé.

  3. la resistance des djihadistes est comprehensible ,ils sont pris en tenaille . Les français et les tchadiens d’un coté qui les acculent ,et de l’autre une frontière impossible a franchir pour se sauver . La presse n’en parle pas ,mais quand l’occasion se presente ,les algeriens font aussi des cartons sur les barbus

    • armes fournit pour combattre kadafi.il fallait des milliers de tonne .c’est pas étonnant .du reste cette erreur doit pas se produire en syrie ,même si le cas syrien est orienté pour l’auto-destruction d’une nation pour protéger israel qui a droit a la vie et a un territoire .j’interpelle les syriens pour mettre fin a l’auto-destruction et considéré israélien comme un prochain.pour cela les deux camps doivent choisir une personne consensuel pour une transition limité.si n’y a pas de consensus, qu’il demande a l’ua de m’envoyer comme administrateur .je serais a la hauteur inchala .

  4. C’est une simple question de bon sens qu’il faille CONCOMITAMMENT gérer la sécurité en Libye, Tunisie. Ces 2 pays sont dans une situation à peine différente de celle du Mali. Les bandits armés n’ayant pas de pays, ils iront toujours se réfugier dans le nid douillet le plus accessible à eux…

  5. que Dieu vous aide et vous protège mes chers soldats ,maliens français et Tchadiens.la victoire est toute proche.et gare à france 24 avec ses débats provocateurs en montrant Moussa ag assarid aux maliens.

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