Mali : la rébellion ne négociera que sur l’autonomie du Nord (responsable MNLA)

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Bamako, le 17 septembre 2013 au palais de Koulouba. Le président de la république du Mali,SEM Ibrahim Boubacar Keita a longuement échangé avec les représentants des différents groupes armés du nord du Mali.
Bamako, le 17 septembre 2013 au palais de Koulouba. Le président de la république du Mali,SEM Ibrahim Boubacar Keita a longuement échangé avec les représentants des différents groupes armés du nord du Mali.

La rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) négociera uniquement avec Bamako sur la base d’une autonomie des territoires du Nord du Mali, a affirmé mercredi à l’AFP son vice président Mahamadou Djeri Maïga.

 

 

Cette déclaration fragilise de futures négociations entre les deux camps, le gouvernement malien étant résolument hostile à toute partition de son pays. Dans l’accord signé le 18 juin à Ouagadougou, rebelles et responsables gouvernementaux s’étaient engagés à respecter l’intégrité territoriale du pays.

 

 

Un autre volet de l’accord garantissait la tenue de « pourparlers de paix » soixante jours après l’installation du nouveau gouvernement malien, notamment afin de permettre de décider du statut de la région nord, désignée sous le terme +Azawad+ par les mouvements touareg.

 

 

« Nous ne négocierons rien (d’autre) que l’autonomie de l’Azawad, ou il n’y aura pas de négociations avec les autorités maliennes », a prévenu M. Maïga.

 

 

« Nous appelons le président IBK (Ibrahim Boubacar Keita) à ne pas éluder la question de l’autonomie de l’Azawad mais à discuter sur le fond du problème pour un règlement définitif, sinon il risque de tomber dans les mêmes travers que ses prédécesseurs », a-t-il lancé.

 

 

Quatre groupes armés du Nord, dont le MNLA, réunis à Bamako sur initiative des autorités maliennes de dimanche à mardi, se sont engagés dans un mémorandum consulté mercredi par l’AFP à « ne pas utiliser la violence comme mode d’expression », après dix-huit mois de crise politico-militaire déclenchée par une offensive touareg.

 

 

Selon Mahamadou Djeri Maïga, la délégation du MNLA ayant participé à ces rencontres « n’était pas mandatée pour la signature d’un accord mais pour assister à une réunion du comité de suivi évaluation ».

 

 

IBK, qui a remporté la présidentielle rendue possible par l’accord de Ouagadougou, a annoncé l’organisation d’ »assises nationales du Nord » visant à permettre « le règlement définitif » des rébellions récurrentes dans cette partie du pays depuis son indépendance, sans fournir de date.

 

 

Pour M. Maïga, « si ces assises ne posent pas la question de l’autonomie de l’Azawad sur la table des discussions, elles sont vouées à l’échec à l’instar des précédentes assises ».

 

 

Lorsqu’il a prêté serment le 4 septembre, le nouveau président malien a fait de la réconciliation nationale sa priorité « la plus pressante ».

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9 COMMENTAIRES

  1. Ceux qui ne sont pas l’Unite du Mali declare la guerre et la guerre ils l’auront COPIEUSEMENT. 8)

    • Ils ont vaincu votre maudite armée de Sanogo sur le terrain. de quelle guerre êtes vous capables?

      Nous devons notre salut à l’intervention francaise et des pays voisins ,celle là m^me que IBK combattait encore farouchement jusqu’au 11 Avril et qu’ aujoud’hui il loue comme le vrai griot du Mandé qu’il est….. Basta…

      Une vraie plaie ……ce Bassa….

  2. Après la signature des accords bon nombres d’internautes ont exprimé leur scepticisme quant au respect des accords par le mnla; parce que connaissant ces gens on sait qu’il n y a aucun accord qui puisse aboutir avec le mnla et la seul solution qui vaille pour l’instant est la force car ce mouvement comme tout mouvement terroristes est connu pour sa double face et son manque de sérieux.
    l’affrontement sera inévitable.

  3. Bonjour,
    Comme je l’ai dit dans la lettre ouverte au Président et aux Maliens, et repris dans la déclaration des groupes armés, LA SEULE STRATÉGIE EFFICACE, c’est le développement durable et équitable de toutes les régions du Mali dans un cadre démocratique, décentralisé et sécurisé, ainsi que l’intégration équitable des communautés dans ces régions et dans le pays en donnant la priorité à celles qui sont en retard.

    LA SOLIDARITÉ ET LA MUTUALISATION doivent éviter que des citoyens soient exclus/discriminés.

    La BONNE GOUVERNANCE DE LA DÉCENTRALISATION développera les régions en tenant compte de leurs spécificités dans le cadre d’un développement endogène utilisant, autant que possible, les ressources locales.

    Les gouvernances au niveau des collectivités (régions,..,communes), doivent être responsabilisées. Elles s’intégreront à la GOUVERNANCE NATIONALE et coopéreront efficacement pour la BONNE GOUVERNANCE du Mali dans l’unité.

    Cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC/GOUVERNANCE

  4. Comme l’a dit un document datant de l’époque colonial ces gens n’ont pas de parole, ils ne sont pas fiables.
    Ils ne comprennent que la voie des armes.
    C’est inutile de discuter avec un tel degré de mauvaise foi.
    Il faut éliminer la petite bande qui pourrit la vie de tous ces touaregs très patriotes.

  5. Azawad tè mènè… aw bèlèkiliwad dé don ! 😉

    Si vous ne voulez pas vivre avec les bellas, les sonrhaïs, les arabes, les peulhs, les bozos, les miniankas, les bwa, les bambaras, les markas… alors cherchez une terre dans votre lointain pays : la libye… 😀

    Aucun arabe… aucun sonrhai… aucun peulh… aucun bella… n’acceptera de vivre sous votre domination rêvée… 😀 😀 😀

    • Bon voila, dis-moi Brou_Brou, qu’est-ce que les dogons, les maningas, les kassonkas t’ont fait? KAMEME! 😯 🙄

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