La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui fédère les principaux groupes rebelles du nord malien, signera le 20 juin l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, a annoncé vendredi à l’AFP son leader.
“Nous signerons l’accord de paix le 20 juin”, a déclaré Bilal Ag Acherif, le principal négociateur de la rébellion à dominante touareg, à l’issue d’une rencontre à Alger avec la médiation internationale conduite par l’Algérie concernant des arrangements sécuritaires.
La signature par la CMA de l’accord de paix aura lieu à Bamako, selon un document qui doit être signé vendredi à Alger et dont l’AFP a pris connaissance.
Cet accord pour la paix et la réconciliation au Mali a déjà été signé le 15 mai à Bamako par le gouvernement malien, mais la rébellion à dominante touareg, qui réclamait des discussions supplémentaires, avait refusé de parapher le texte final.
L’accord vise à instaurer une paix durable dans le nord du Mali, qui est tombé à la fin du premier trimestre 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été dispersés et partiellement chassés de cette zone par une opération militaire internationale déclenchée en janvier 2013 et toujours en cours. Mais des zones entières du Nord du Mali échappent encore au contrôle du pouvoir central.
Depuis quelques jours, gouvernement et rébellion discutaient à Alger, sous l’égide la médiation internationale, de documents sur la paix et la sécurité dans le pays, visant notamment à rétablir le cessez-le-feu battu en brèche depuis plus d’un mois dans le Nord.…….Lire la suite sur http://information.tv5monde.com/
Opportunistes
Des Traitre opportunistes
ils signeront l’accord le 20/06 et vous croyez ces crétins là ?
La tergiversation de la CMA face à la signature de l'accord relève de la foutaise , sinon comment comprendre que l'Etat Malien signe cet accord et que la CMA et alliés refusent du n'importe quoi . Nous sommes et resterons dernières notre gouvernement et son président quel qu'en soit le soutien dont bénéficie la CMA auprès de l'opinion internationale qui est composée par la MINUSMA et l'UE
Si c’était vrai ??
Mais qu’est-ce qui a changé depuis le 15 mai ?
Est ce le chant du cygne ?…Essoufflement ?, les faucons sont désavoués ? …Ras le bol des populations ?
en lisant ce titre on sait qu il vient d un média français
ibk fait honte. Ailleurs on chasse onu. Jamais un pays au monde ne se couche aussi bas.
” La pire des morts, c’est de mourir pour rien “.
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Gloire perpetuel à Klela Baba. Que soit benit son nom, sa vie, sa source, sa lumière.
Vive le Ganjisme, vive la science universelle !
Bonjour,
Félicitations à la médiation internationale et aux parties prenantes Maliennes d’être arrivées à faire signer les deux documents issus des rencontres, qui ont eu lieu à Alger du 25 Mai 2015 au 05 juin 2015, pour la préparation de la mise en oeuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
Le premier document porte sur les conclusions des consultations sur la préparation à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix, issu du processus d’Alger.
Le second document porte sur les arrangements sécuritaires pour une cessation des hostilités sur le terrain.
L’accord pour la paix et la réconciliation signé le 15 Mai 2015 étant équilibré, il serait intéressant de préserver cet aspect.
L’inclusion majoritaire et prioritaire (point 9, deuxième tiret, du premier document) des ressortissants du nord dans les forces de défense et sécurité qui seront redéployées au nord du Mali, ne risque-t-elle pas de perturber cet équilibre ?
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, gouvernance et Sécurité
TEL 78 73 14 61
Bonjour,
Félicitations à la médiation internationale et aux parties prenantes Maliennes d’avoir établi le consensus et d’avoir signé les deux documents historiques issus des rencontres, qui ont eu lieu à Alger du 25 Mai 2015 au 05 juin 2015, pour la préparation de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
Le premier document porte sur les conclusions des consultations sur la préparation à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix, issu du processus d’Alger.
Le second document porte sur les arrangements sécuritaires pour une cessation des hostilités sur le terrain.
Après avoir paraphé le projet d’accord d’Alger, la CMA (Coordination des Mouvements de l’azawad), n’avait pas signé, le 15 Mai 2015, l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, car, disait-elle, ses aspirations n’avaient pas été prises en compte.
Un des objectifs des consultations préparatoires à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, organisées par la médiation élargie, du 25 Mai au 05 Juin 2015 à Alger, est d’étudier la possibilité de prise en compte des aspirations de la CMA pendant la mise en œuvre de l’accord.
Naturellement, l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, signé le 15 Mai 2015 à Bamako, n’a pas été modifié et ne sera pas modifié.
Plusieurs aspirations de la CMA seront prises en compte partiellement pendant la mise en œuvre de l’accord et d’autres n’ont pas été retenues telles que la création d’une fédération ou confédération, la création d’une assemblée interrégionale et les quarante pourcent du budget de l’Etat par an, sur vingt ans, qu’elle souhaite que l’Etat alloue aux régions du nord.
La conférence d’entente nationale (article 5 de l’accord) qui sera organisée, plus tard, examinera la demande de validation de l’azawad comme entité géographique, politique et juridique.
Nous allons voir que les deux documents (prise en compte des aspirations de la CMA pendant la mise en œuvre de l’accord et les arrangements sécuritaires pour une cessation des hostilités sur le terrain) ne mettront pas en péril la souveraineté des régions et celle du Mali.
1. Aspirations de la CMA prises en compte partiellement
Sur Le relevé des conclusions des consultations préparatoires à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, fournit par la médiation élargie, à l’issue des consultations avec les parties prenantes au processus d’Alger qui se sont tenues, du 25 Mai au 05 Juin 2015, à Alger, fait apparaître comme éléments prenant en compte certaines aspirations de la CMA (Coordination des Mouvements de l’azawad), les points 6 et 9, deuxième tiret :
– Création des régions de Ménaka et Taoudéni
L’accord d’Alger ne prévoyait pas explicitement la création des régions de Ménaka et Taoudéni mais laisse la possibilité d’un aménagement futur du territoire. Cependant, la création des régions de Taoudéni et Ménaka étaient déjà en projet au Mali.
Le point 6 de ce relevé de conclusions des consultations préparatoires à la mise en œuvre de l’accord va accélérer une telle création mais génèrera un précédent car d’autres grandes villes du Mali pourront être tentées par leurs transformations en régions.
– L’inclusion des ressortissants des régions du nord du Mali dans les forces de défense et sécurité
L’article 22 de l’accord d’Alger va dans le même sens que l’article 6 (niveau national, dernier tiret).
Ce dernier stipule qu’il faut, AU NIVEAU NATIONAL, assurer une meilleure représentation des populations du nord du Mali dans les institutions et grands services de l’Etat, corps et administrations de la République.
Dans les corps c’est-à-dire dans les forces de défense et sécurité, comme dit l’article 22 qui est clair, les forces redéployées devront inclure un nombre significatif de personnes originaires des régions du nord, y compris dans le commandement, de façon, à conforter le retour de la confiance et faciliter la sécurisation progressive de ces régions.
Au préalable, l’intégration et la réinsertion dans les forces de défense et sécurité se feront en utilisant des critères qui seront spécifiés par la commission DDR (Démobilisation Désarmement et Réinsertion) et la commission d’intégration.
Il ressort des articles 6 et 22, de l’accord d’Alger signé le 15 Mai 2015, que l’inclusion (intégration/réinsertion) des ressortissants des régions du nord du Mali dans les forces de défense et sécurité se fera au NIVEAU NATIONAL.
Le point 9, deuxième tiret, de ce relevé des conclusions des consultations préparatoires à la mise en œuvre de l’accord d’Alger, stipule que la médiation veillera, qu’en vertu de l’article 22, qu’une insertion prioritaire et majoritaire des combattants des mouvements politico-militaires, notamment de la CMA , soit prévue au sein des forces de défense et sécurité reconstituées déployées au Nord.
En ayant oublié que les règles de la régionalisation doivent s’appliquer à l’identique dans tous les domaines (au sein des forces de défense et sécurité, dans la fonction publique au niveau régional, …), certains, dont moi-même dans un premier temps, ont traité ce point 9, tiret 2, de discriminatoire.
En fait, certains citoyens, dont moi-même, ont été surpris par l’inclusion prioritaire et majoritaire des ressortissants du nord dans les forces de défense et sécurité qui seront redéployées au nord du Mali, point 9, tiret 2, du relevé de conclusions pour la préparation de la mise en œuvre de l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali, MAIS, si on se réfère à la régionalisation, mise en avant par l’accord d’Alger, qui doit transférer des compétences, du pouvoir et de la souveraineté aux régions, nous devons revenir sur nos propos.
En effet, rappelons que la régionalisation permet la libre administration des régions en mettant les citoyens et ressortissants de ces dernières au centre de leurs gouvernances et gestions. D’où, l’implication et l’inclusion prioritaires et majoritaires des ressortissants de ces régions pour leurs gouvernances et gestions.
De ce fait, peut-on parler de discrimination or c’est l’essence même de la régionalisation : faire du développement endogène en utilisant, autant que possible, les ressources locales (ressortissants locaux, …) ?
En effet, même si la souveraineté de l’Etat intègre les fonctions de défense et sécurité, pourquoi, une partie de ces fonctions ne pourrait pas être transférée aux régions, tout en gardant le contrôle global au niveau national, d’autant plus que l’Etat s’engage, se référer à l’article 16 de l’accord, voir ci-dessous, à :
– Transférer aux collectivités territoriales les services déconcentrés relevant de leurs compétences,
– Rendre plus attrayante la fonction publique des collectivités territoriales, PRIORITAIREMENT, dans les régions du nord du Mali,
– Favoriser le recrutement dans la fonction publique des collectivités territoriales, dont les effectifs seront MAJORITAIREMENT réservés aux ressortissants des régions du nord du Mali.
Sachant qu’en plus, l’accord d’Alger n’exige pas de critères pour le recrutement dans la fonction publique des collectivités territoriales, or, des critères sont exigés par cet accord pour l’intégration/réintégration/réinsertion dans les forces de défense et sécurité.
Il y a transfert d’une partie de la souveraineté de l’Etat en souveraineté des régions sans mettre en péril la souveraineté nationale, ceci à travers le recrutement en utilisant des critères et le contrôle effectués aux niveaux national et régional.
En effet, les forces redéployées sont recrutées au niveau national pour être ensuite affectées au niveau régional.
Acceptons l’application à l’identique des règles de la régionalisation dans la fonction publique des collectivités territoriales et pour les forces de défense et sécurité.
Acceptons, donc, en tenant compte des règles de la régionalisation et du contenu de l’accord, le relevé de conclusions (premier document) des consultations pour la préparation de la mise en œuvre de l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali, qui a été signé à Alger le 05 juin 2015.
2. Y aurait-il perte de souveraineté avec l’application de l’accord d’Alger ?
D’après le constitutionaliste Allemand, Georg Jellinek, la souveraineté est la compétence des compétences.
Le souverain peut être l’Etat ou un citoyen ou une région ou une commune ou un peuple ou une nation, …. D’après Wikipédia, le souverain est celui qui décide, qui a le pouvoir de commander et comment il lui a été conféré.
Le souverain peut déléguer ou transférer des compétences sans porter atteinte à sa souveraineté (ses fonctions régaliennes) tant qu’il possède la possibilité de reprendre ces compétences.
On peut faire du partage ou de transfert de souveraineté, exemples, transferts de la souveraineté de l’Etat aux citoyens, aux régions, aux communes, au peuple et à la nation.
D’où plusieurs formes de souveraineté :
– la souveraineté de l’Etat : administration organisée à l’intérieur de l’Etat, exercée à travers l’autorité (gouvernement légitime) et le contrôle (police et loi).
– celle qui est conférée à un citoyen, souveraineté appartenant à un citoyen, exercée à travers le suffrage universel direct,
– celle qui est conférée au peuple : souveraineté populaire (souveraineté appartenant au peuple), exercée à travers des mandataires du peuple agissant pour les intérêts de leurs électeurs,
– celle qui est transférée au peuple d’une région : souveraineté d’une région. Les forces de défense et sécurité redéployées au niveau de chaque région, en particulier d’une région du nord du Mali, vont aider à sauvegarder la souveraineté de cette région en liaison avec les forces de défense et sécurité au niveau national.
– celle conférée à la nation : souveraineté nationale (souveraineté appartenant à la nation), exercée à travers des représentants de la nation (régime représentatif), agissant pour l’intérêt général, et à travers le référendum.
Contrairement à ce que certains insinuent, ce n’est pas ce partage ou transfert de souveraineté qui fera perdre au Mali sa souveraineté.
Théoriquement, en droit international, tous les états sont égaux et indépendants (souverains).
Mais est-ce toujours possible de garder sa souveraineté (indépendance) ?
En pratique, des Etats peuvent être influencés et même contrôlés par d’autres états ou des organisations internationales.
Il peut y avoir des impacts sur leurs souverainetés à travers, par exemples :
– la coopération et les relations internationales,
– la glocalisation ou la mondialisation ou les liens géostratégiques et géopolitiques,
L’accord d’Alger, à travers la régionalisation, le transfert des compétences et du pouvoir vers les citoyens, les communes, les régions, le peuple et la nation tout en garantissant les fonctions régaliennes de l’Etat, permettra au Mali de garder sa souveraineté à travers les différentes formes de souverainetés, qui, avec une utilisation et une coopération intelligentes, un renforcement de capacités, une veille et une implication de tous pour la mise en œuvre de cet accord et pour son suivi, éviteront que le Mali soit influencé voire contrôlé par des organisations ou des puissances extérieures.
Chacun (e) doit être gardien de la souveraineté du Mali, à travers la sienne, celle de sa commune, de sa région, de la nation et l’impact de la glocalisation (impact aux niveaux local et régional de la globalisation), de la mondialisation, des coopérations, des relations internationales et des intérêts géostratégiques et géopolitiques sur cette dernière.
Pour la sauvegarder, l’implication et la participation de tous/toutes est indispensable.
3. Arrangements sécuritaires
Afin de faire régner la quiétude, il est souhaitable, comme les arrangements sécuritaires à Ménaka sont temporaires et que la MINUSMA a pris la responsabilité d’assurer cette sécurisation, que toutes les parties prenantes, y compris le GATIA et la Plateforme, acceptent et signent les arrangements sécuritaires (deuxième document) proposés par la médiation élargie pour une cessation des hostilités sur le terrain.
Toutes les parties prenantes au processus d’Alger ont signé, le 05 juin 2015, à Alger, sauf la plateforme.
A travers ces arrangements sécuritaires, la protection des personnes et de leurs biens à Ménaka incombe à la MINUSMA en liaison avec les forces de défense et sécurité du Mali.
Si un problème, lié à la sécurité et à la protection des personnes et de leurs biens, se produit à Ménaka, c’est, sous la responsabilité de la MINUSMA.
Il n’y a pas de perte de souveraineté car la MINUSMA assure cette sécurisation en liaison avec les forces de défense et sécurité du Mali présentes à Ménaka : les FAMAs (Forces Armées MAliennes) sont positionnées à Ménaka et la MINUSMA assure, en concertation avec les autorités compétentes, la protection de la population civile à Ménaka et sur toute l’étendue du Mali.
Par la suite, conformément à l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, les forces de défense et sécurité seront déployées graduellement pour renforcer et garantir la souveraineté des régions et du Mali tout entier.
Collaborons étroitement et efficacement avec les différentes parties prenantes pour arriver rapidement à la mise en œuvre effective de l’accord.
4. Conclusion
Favorisons le déploiement des forces de défense et sécurité incluant des ressortissants des régions du nord, au niveau national, comme le stipulent l’article 6, dernier tiret, et l’article 22 de l’accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali signé le 15 Mai 2015.
Ces deux documents historiques, comme dit le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Mali, Hamdi Mongi, qui viennent d’être signés, le 05 Juin 2015 à Alger, ne modifient pas l’accord d’Alger, signé le 15 Mai 2015, mais sont des préparations pour sa mise en œuvre.
Ils n’occasionneront pas non plus une perte de souveraineté : ils contribueront à la sauvegarder.
Nous devons TOUS, indépendamment des bords politiques, nous unir autour de l’accord d’Alger signé le 15 MAI 2015 et des deux documents de préparation à la mise en œuvre de cet accord.
5. Contact
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
E-mail : Webanassane@yahoo.com
TEL 78 73 14 61
Quand le ministre Abdoulaye Diop ment sur l’Ortm
Ce vendredi 5 juin 2015, le gouvernement vient de signer un autre document mijoté par les apprentis sorciers de la paix 5 étoiles réunis sous le vocable alléchant de “médiation” à Alger.
Ce deuxième document, moins d’un mois après celui signé le 15 mai 2015 à Bamako, est intitulé “Arrangement sécuritaire pour une cessation des hostilités”.
Il a été signé par le ministre malien des affaires étrangères de l’intégration africaine et de la coopération internationale Abdoulaye Diop et par le représentant de la CMA, un certain Sidi Brahim Ould Sidatt.
Cet “arrangement” entre autre acte principalement du “retrait de la localités de Ménaka, des éléments armés de la plateforme et leur retour à leurs positions initiales”.
En actant ce retrait, cet “arrangement” confie THÉORIQUEMENT la protection des civils “à Menaka et sur toute l’étendue du territoire du Mali” à la Minusma et paraît-il conformément à la résolution 2164 du conseil de sécurité de l’ONU.
Mais ce qui est bizarre pourquoi cet “arrangement” est spécialement fait pour Ménaka et non pas pour Kidal ou une autre ville du Mali occupée par des groupes armés illégaux?
Et pourquoi c’est le ministre Diop qui signe pour engager la Plateforme de retirer ces éléments armés de Ménaka sans un seul représentant de cette Plateforme?
Ou bien le ministre Diop est-il devenu le président de la Plateforme dont les éléments sont à Ménaka?
Au delà de cette incohérence grave qui fait que le ministre Diop signe en lieu et place de la Plateforme pour faire plaisir à la CMA qui a pourtant été défaite militairement et à plusieurs reprises par la plateforme à Ménaka et environs, le ministre Diop vient mentir solennellement sur l’Ortm dans le journal télévisé de Awoye Touré ce vendredi 5 juin 2015 à 20 heures, heure de Bamako.
En effet il prétend que cet “arrangement” est TEMPORAIRE, alors que le document qu’il a signé à Alger, ne fait mention d’aucune limitation dans le temps.
Au contraire il acte le fait que la sécurité de la population sur “toute l’étendue du territoire du Mali” soit confiée à la Minusma.
Pour qui connaît comment fonctionne cette Minusma depuis 2013 au Mali, qui n’hésite pas de tirer à balle réelle sur les populations noires de Gao, parce qu’elles ont signifié leur désaccord avec le général colonialiste français Thibault qui a eu le toupet de signer avec le Mnla un accord territorial sur le Mali sans aucun représentant du Mali.
Et pour qui connaît cette Minusma qui reste douce comme l’agneau face à la population majoritairement claire de Kidal qui lui lance pourtant à longueur de journée, cailloux et gourdins et ses soldats Burkinabés posent fièrement en photo avec les jeunes du Mnla avec Drapeau fantaisie et tout.
N’importe quel esprit saint reste dubitatif face cette félonie et cette fourberie qui ne sont autre chose qu’une malheureuse tentative de semer les graines de l’injustice d’aujourd’hui et donc de l’instabilité de demain au nord de notre pays.
On ne ramène pas la paix sur un territoire, en érigeant un groupe armé illégal au firmament et en piétinant au grand jour les autres groupes armés illégaux.
L’illégalité à géométrie variable ne saurait être un gage de paix dans aucun chaudron.
Il faut dire les choses telles qu’elles sont.
Aucun malien du Nord ne vaut ni plus ni moins qu’un autre malien quel qu’il soit, qu’il soit armé ou désarmé et cela il faut que l’ONU le comprenne sinon elle créera inutilement un second Moyen Orient au nord du Mali.
Le gouvernement IBK qui se plait dans le mensonge depuis deux bonnes années, est passé maître dans l’art de la fuite en avant.
C’est pour cela le ministre Diop est le nouveau Prix Nobel des signatures bidons.
Mais comment fuir un cyclone déjà déclenché dont est dans l’œil?
Il faut s’assumer quand on est dirigeant d’un pays surtout s’il est en crise et donner la chance à un langage de vérité qu’il pleuve ou qu’il neige c’est le début de la responsabilité et la responsabilité est le gage du succès dans toute entreprise humaine.
Salute.
La rebellion a dominante majorité touareg a signer l’accord le 20 juin:lol: 😆 😆 . Et les autres minorités arabes, peulhs, sonrhais etcccc….Quand est ce que eux ils signeront ❓ . 👿 .
C’est tellement stupide cet article et c’est ce que le gouvernenment de sans audace ni culot prevoit pas a pas dans 50ans nous allons jamais finir avec cette crise.
A suivre.
Thanks Kassin pour cracher la vérité amère même si elle fait grincer des dents.
Ces politiciens sont incapables à faire des réformes “historiques”. Ils ne font que repeter les erreurs du pasdé.L’on doit craindre les conséquences de ces petits arrangements qui ne font que rapétir les vieilles coutumes du passé ayant conduit à cette situation d’impasse.
Kassin, tu as fait quelques remarques justes?
Mais le probleme des negres est qu’ils pensent que lorsque les autres (onul, armee franSSaise…) dissent qu’ils veulent les aider, naifs et idiots qu’ils sont, ils croient erreur fatale!
Ce monde est pourri est jusqu’a la moelle!!!
Ils ne faut compter sur personne. Tous les pays libre et prospere le sont parceque leurs dirigeants sont dignes…
Faire venir l’onul dans notre pays est une des plus grosses erreurs de nos politichiens depuis 25 ans… Et l’armee franSSaise, c’est encore pire…
le negre francofou avec sa naivete et son manqué de dignite, me tue…
Cette situation va rester comme ca, se pourrir, pendant des annees et on connait tous le resultat, le pays va exploser em morceaux. C’est juste une question de temps…
PLUS DE PRIME A LA REBELLION, ON AVAIT DIT. NOUS MALIENS RAVALONS AUJOURD’HUI NOS CRACHATS.
ibk AVAIT DIT QU’ON NE LE TRIMBALERAIT PAS, JAH JA, LUI MEME SE ROULERA DANS LA POUSSIERE DEVANT DES BANDITS.
MODIBO KEITA DOIT SE RETOURNER AUJOURD’HUI DANS SA TOMBE, LES OS DE DIBI SILLAS DOIVENT VERSER DES LARMES DANS SA TOMBE.
Tous ceux qui sont tombe dans cette stupide rebellion, tous les enfants les femmes et vieux qui sont dans les camps de refugie, ou ort sur le chemin de l’exile maudisse aujourd’hui nos autorites.
Des imbeciles a la citoyennete douteuse disent qu’ils ne sont pas content, et on leur sert meme ce qu’il n’avait pas demande sur un plateau d’argent.
ET VOUS MES FRERS DE GAO, VOTRE LUTTE POUR LE MALI EQUITABLE. VOS MARTYRS SERONT-ILS MORTS POUR ZERO?D’après ce document intitulé ’relevé de conclusions des consultations
préparatoires à la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la
réconciliation au Mali’, la CMA a notamment obtenu qu’ »une insertion
prioritaire et majoritaire des combattants des mouvements politico-militaires
notamment de la CMA soit prévue au sein des forces de défense et de sécurité
reconstituées déployées au Nord ».
La rébellion à dominante touareg a également obtenu des garanties
concernant « la représentation des populations du Nord dans les institutions
des grands services publics, corps et administration de la République (…) ».
ALORS, PRENEZ LES ARMES, SINON LE DEAL SE FERAIT DANS VOTRE DOS
QU’EST CE QUE VOUS ATTENDEZ, JEUNES DESOEUVRES DE BAMAKO, KATI , FORMENTEZ UNE REBELLION ET VOUS AURAEZ, DES POSTES, DES GRADES DANS L’ARMEE ET TOUT CE QUE VOUS VOULLEZ: C’EST LE REGIME IBK QUI LE DITD’après ce document intitulé ’relevé de conclusions des consultations
préparatoires à la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la
réconciliation au Mali’, la CMA a notamment obtenu qu’ »une insertion
prioritaire et majoritaire des combattants des mouvements politico-militaires
notamment de la CMA soit prévue au sein des forces de défense et de sécurité
reconstituées déployées au Nord ».
La rébellion à dominante touareg a également obtenu des garanties
concernant « la représentation des populations du Nord dans les institutions
des grands services publics, corps et administration de la République (…) ».
MINIANKA ET SENOUFO DE SIKASSO, C’EST A VOTRE TOUR DE PRENDRE LES ARMES. CAR CELUI N’UTILISE PAS LES ARMES AU MALI N’A REIN:
D’après ce document intitulé ’relevé de conclusions des consultations
préparatoires à la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la
réconciliation au Mali’, la CMA a notamment obtenu qu’ »une insertion
prioritaire et majoritaire des combattants des mouvements politico-militaires
notamment de la CMA soit prévue au sein des forces de défense et de sécurité
reconstituées déployées au Nord ».
La rébellion à dominante touareg a également obtenu des garanties
concernant « la représentation des populations du Nord dans les institutions
des grands services publics, corps et administration de la République (…) ».
D’après ce document intitulé ’relevé de conclusions des consultations
préparatoires à la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la
réconciliation au Mali’, la CMA a notamment obtenu qu’ »une insertion
prioritaire et majoritaire des combattants des mouvements politico-militaires
notamment de la CMA soit prévue au sein des forces de défense et de sécurité
reconstituées déployées au Nord ».
La rébellion à dominante touareg a également obtenu des garanties
concernant « la représentation des populations du Nord dans les institutions
des grands services publics, corps et administration de la République (…) ».
MARAKA ET SARAKHOLES DE KAYES, LEVEZ-VOUS, PRENEZ LES ARMES ET COMMENCEZ UNE REBELLION, CAR AU MALI ON A RIEN SANS LES ARMES
Alger – La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui fédère les principaux groupes rebelles du nord malien, signera le 20 juin l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, a annoncé vendredi à l’AFP son leader.
“Nous signerons l’accord de paix le 20 juin”, a déclaré Bilal Ag Acherif, le principal négociateur de la rébellion à dominante touareg, à l’issue d’une rencontre à Alger avec la médiation internationale conduite par l’Algérie concernant des arrangements sécuritaires.
La signature par la CMA de l’accord de paix aura lieu à Bamako, selon un document qui doit être signé vendredi à Alger et dont l’AFP a pris connaissance.
Cet accord pour la paix et la réconciliation au Mali a déjà été signé le 15 mai à Bamako par le gouvernement malien, mais la rébellion à dominante touareg, qui réclamait des discussions supplémentaires, avait refusé de parapher le texte final.
L’accord vise à instaurer une paix durable dans le nord du Mali, qui est tombé à la fin du premier trimestre 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été dispersés et partiellement chassés de cette zone par une opération militaire internationale déclenchée en janvier 2013 et toujours en cours. Mais des zones entières du Nord du Mali échappent encore au contrôle du pouvoir central.
Depuis quelques jours, gouvernement et rébellion discutaient à Alger, sous l’égide la médiation internationale, de documents sur la paix et la sécurité dans le pays, visant notamment à rétablir le cessez-le-feu battu en brèche depuis plus d’un mois dans le Nord.
amb/bpe/cnp
Mali: la rébellion à dominante touareg signera l’accord de paix le 20 juin
(chef) (2ELEAD)
ATTENTION – Ajoute précisions sur le contenu d’un document à signer,
déclarations représentant de l’ONU, contexte ///
Alger, 5 juin 2015 (AFP) – La Coordination des mouvements de l’Azawad
(CMA), qui fédère les principaux groupes rebelles du nord du Mali, signera le
20 juin l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, a annoncé vendredi
à l’AFP son leader.
“Nous signerons l’accord de paix le 20 juin”, a déclaré Bilal Ag Acherif,
le principal négociateur de la rébellion à dominante touareg, à l’issue d’une
rencontre à Alger avec la médiation internationale conduite par l’Algérie.
La signature par la CMA de l’accord de paix aura lieu à Bamako, selon l’un
des deux documents qui devaient être signés vendredi à Alger et dont l’AFP a
pris connaissance.
D’après ce document intitulé ’relevé de conclusions des consultations
préparatoires à la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la
réconciliation au Mali’, la CMA a notamment obtenu qu’”une insertion
prioritaire et majoritaire des combattants des mouvements politico-militaires
notamment de la CMA soit prévue au sein des forces de défense et de sécurité
reconstituées déployées au Nord”.
La rébellion à dominante touareg a également obtenu des garanties
concernant “la représentation des populations du Nord dans les institutions
des grands services publics, corps et administration de la République (…)”.
“C’est l’aboutissement de la première phase du travail de la Minusma (la
Mission de l’ONU au Mali, ndlr)”, s’est félicité Mongi Hamdi, le représentant
spécial des Nations unies pour le Mali, tout en assurant que “la phase la plus
difficile sera celle de la mise en oeuvre” de l’accord de paix.
Cet accord pour la paix et la réconciliation au Mali a déjà été signé le 15
mai à Bamako par le gouvernement malien, mais la rébellion à dominante
touareg, qui réclamait des discussions supplémentaires, avait refusé de signer
le texte final.
L’accord vise à instaurer une paix durable dans le nord du Mali, qui est
tombé à la fin du premier trimestre 2012 sous la coupe de groupes jihadistes
liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion touareg,
d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été dispersés et partiellement chassés de cette zone par
une opération militaire internationale déclenchée en janvier 2013 et toujours
en cours. Mais des zones entières du Nord du Mali échappent encore au contrôle
du pouvoir central.
Depuis la semaine dernière, gouvernement et rébellion discutent à Alger,
sous l’égide la médiation internationale, de deux documents sur la paix et la
sécurité dans le pays, visant notamment à rétablir le cessez-le-feu battu en
brèche depuis plus d’un mois dans le Nord.
Selon un communiqué du gouvernement malien publié jeudi, le second document
qui devait être signé vendredi à Alger “porte sur les arrangements
sécuritaires pour une cessation des hostilités sur le terrain, en vue de créer
les meilleures conditions de mise en oeuvre de l’accord” de Bamako.
“Nous espérons que les parties maliennes signent (ce vendredi) deux
documents pour arriver à assurer la cessation des hostilités dans tout le
Mali, y compris le règlement de l’affaire de Ménaka”, a expliqué M. Hamdi, le
représentant de l’ONU.
La prise fin avril par des groupes armés pro-gouvernementaux des positions
rebelles de cette ville du nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne,
a été le point de départ d’une série d’affrontements qui ont fragilisé le
cessez-le-feu.
amb/bpe/hj
C’est leur affaire. Le probleme se reglera sur le terrain de toute façon. Ils n’ont plus la superorité militaire. Ils ont faim & sont desespérés, voila pourquoi ils pillent les boutiques des pauvres comnerçant pour quelques paquets de pates alimentaires & des dattes. Ce sont des voyous & non des rebelles. Ils feront mieux d’aller demander pardons aux populations du nord pour toutes les souffrances qu’ils les ont causé. C’est mieux qu’un accord signé a Alger ou Kuala Lampur. Sinon, ils ne seront pas les bien venus. Et, le Mali de demain se fera sans ces voyous.
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