Mali: la population redoute les éventuelles sanctions de la Cédéao

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Affrontements entre pro et anti-junte à Bamako le 29 mars 2012. REUTERS/Malin Palm

Après leur rendez-vous manqué ce jeudi avec le capitaine Sanogo, les chefs d’Etat de la Cédéao ont menacé d’imposer des sanctions économiques et un gel des transactions financières, si la junte n’avait pas rendu le pouvoir aux civils d’ici lundi. Tandis que certaines frontières comme celle de la Côte d’Ivoire ont déjà été fermées, ce qui ne va pas sans poser de problèmes pour un pays enclavé comme le Mali.

Avec notre envoyé spécial

Prière du vendredi oblige, hier après-midi les banques de Bamako avaient fermé leurs portes. Devant un guichet automatique, une dizaine de personnes attendent en rang. Certains viennent calmement retirer leur salaire du mois mais d’autres ne cachent pas que les menaces de la Cédéao les effraient. « On est venus à la banque parce qu’on a peur, retirer tout l’argent qui est dans notre compte ».

Ousmane Babalaye Daou est le président du conseil malien des chargeurs. D’après lui, le blocage des frontières et des transactions financières aura rapidement des conséquences désastreuses pour l’économie malienne.

« Les conséquences seraient tout de suite une pénurie sur certains produits. Nous importons le riz, nous importons du lait, nous importons le sucre, nous importons l’huile… Le surenchérissement des produits de première nécessité, c’est cette population qui va le ressentir. Mais aussi nous, les opérateurs. Quand il y aura une pénurie, et que nous aurons un petit stock, nous craindrons certainement que nous soyons envahis ou que certains cassent les magasins pour se servir ».

A ce jour, selon un opérateur économique, le Mali disposerait tout au plus de 15 jours de réserves de carburant. Les chefs d’état de la Cédéao vont-ils mettre à exécution leur menace au risque d’étouffer l’économie du pays ?

A Bamako, pro et anti-junte le redoutent. Cette convergence de vue, conjuguée avec l’avancée des rébellions touaregs pourrait plaider pour un assouplissement de la position des dirigeants de la région mais aussi pousser les parties maliennes à se retrouver autour de la table des négociations.

 

RFI

samedi 31 mars 2012

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9 COMMENTAIRES

  1. clochards nuisibles pour la régression de la démocratie et la reddition de l’État (CNRDRE)

  2. Ces pilleurs de militaires ont intérêt de dégager avant que les terroristes du nord ne viennent les prendre. Ces mutins manquent de maturité, d’expérience et de capacité pour faire face à la crise qui secoue actuellement notre pays. Ils n’ont pas compris que la guerre menée contre la rébellion devrait rester une guerre politique, car il n’y a pas d’égalité de force entre l’arméé malienne et les terroristes engagés dans le nord, qui sont prêts à mourir pour la création d’un soit disant Etat islamiste. ET maintenant à cause de ces mutins pilleurs des biens de l’Etat, nous avons perdu cette guerre politique. Que Dieu sauve le Mali!

  3. je vous ce coup d’etat est la pire qui soit arriver au mali.la verite c’est que ls malitaires st fatigues de battre.ns prions ls malitaires de quitter le piouvoir avant que ça ne pourrisse d’avantage.dans l’interet supurieur de la nation.a cause de dieu rentrer ds ls casernes.si vous aimez votre pays.

  4. IBK demande enfin l’union sacrée… Et demande à la CDEAO de sursoir à ses embargos.

    A confirmer…

  5. En tout cas la situation est tres grave ,Sanoga doit degager et vite ,parce que c’est le Mali qui est la et tout sauf l’interet du Mali ,donc chers maliens il ne faut pas qu’on se permetent de reculer 20 ans en arriere le temps de coup d’etat est fini et pour toujours ,surtout ne perdons pas de temps avec cette junte ,ca ne va pas marcher ca veut dir ca ne va pas marche.

  6. le Mali importe le riz, le sucre ,l’huile ,le thé ,le lait ..etc……..il y a juste le sper.me que le Mali n’importe pas ! Là les stocks sont inépuisables et les maliens font des gosses à gogo en se foutant pas mal s’ils ont les moyens de les nourrir et de les eduquer 😳 😳

    • ce koi cette allusion pourrie et cette reproche ke vous faites aux maliens d.avoir des enfants. nous devons nous concentrer sur l.essentiel. et eviter de rabaisser notre pays mon frer.

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