Mali : la menace terroriste plus présente que jamais

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fusillade à la TerrasseUne nouvelle fois, la signature de l’accord d’Alger a été repoussée du fait du refus des rebelles touareg. De quoi s’inquiéter que le chaos actuel perdure.

Rétablir l’autorité de l’État dans le nord du pays était la priorité d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), lorsqu’il a été élu en 2013. Deux ans après, la situation demeure dans l’impasse. Un mois et demi après la cérémonie de signature initialement fixée au 1er mars, l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali est toujours au point mort.

L’accord d’Alger au point mort

Destiné à mettre fin au conflit qui fait des ravages au nord du pays, cet accord, préparé par la médiation algérienne, a été paraphé par le gouvernement et les milices de la Plateforme, proches de Bamako. Les groupes armés rebelles touareg et arabes du Nord réunis au sein de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) opposent en revanche toujours leur refus : leur aile dure, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), rejette le texte. Réunies en urgence dans la capitale algérienne la semaine dernière, les parties n’ont pas beaucoup avancé. Chacun se renvoie la balle dans un contexte sécuritaire qui va de mal en pis, pour tenter d’arracher un accord au forceps. La cérémonie de la signature a pourtant été fixée à la date du 15 mai, par une médiation qui semble déterminée à avancer, avec ou sans les rebelles.

Kidal, pomme de discorde

Salué par la communauté internationale, le projet d’accord, après huit mois de discussions, comporte de nombreux compromis pour tenter de satisfaire chacune des parties. C’est une première : il prévoit la reconnaissance de la notion d’Azawad, ce territoire au nord du fleuve Niger, ainsi qu’une décentralisation accrue du pouvoir par l’intermédiaire d’un président de région élu. Ni l’autonomie ni le fédéralisme ne sont, en revanche, évoqués. Pas question pour Bamako de voir émerger un nouvel État. De leur côté, les indépendantistes refusent de (…)

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