Alors que les islamistes d’Ançar Eddine ont détruit sept des seize mausolées de la ville, la communauté internationale s’inquiète pour les manuscrits anciens que recèle Tombouctou. Dès l’arrivée des islamistes, en avril, l’Unesco a tiré la sonnette d’alarme et appelé à une action des pays frontaliers pour empêcher un trafic. Le point sur les enjeux et les risques autour de ces trésors documentaires :
- Pourquoi Tombouctou regorge-t-elle de manuscrits ?
Fondée entre le XIe et le XIIe siècle par des tribus touarègues, Tombouctou devient rapidement un grand centre intellectuel et une cité marchande prospère pour les caravanes. Au XVe siècle, une université et plus de 180 écoles coraniques se construisent, accueillant jusqu’à 25 000 étudiants. Les savants affluent, des copistes sont engagés à plein temps pour prendre en note leurs enseignements.
Des centaines de scribes, payés par le roi ou les aristocrates, copient des milliers d’ouvrages de théologie, de littérature, de science, de géographie, d’histoire ou de droit apportés par les commerçants nomades. Sur place sont également élaborés des recueils de poésie et de musique, parfois illustrés de délicates enluminures d’or.
Comme l’explique un article du Monde Magazine en juillet 2010, les textes rédigés en arabe ou en peul étaient recopiés sur des omoplates de chameaux, des peaux de moutons, de l’écorce et parfois du papier ramené d’Italie. Aujourd’hui, on appelle “manuscrits de Tombouctou” l’ensemble des documents datant des XIIe et XIIIe siècles, mais également les copies plus récentes des XVIIIe ou XIXe siècles.
- A combien évalue-t-on leur nombre ?
En 2004, Le Monde diplomatique évaluait à de plus de 15 000 le nombre de documents déjà exhumés et répertoriés sous l’égide de l’Unesco, et à 80 000 le nombre de manuscrits qui dormiraient encore dans des malles ou au fond des greniers de la ville. Dans un article du Figaro Magazine d’août 2008, le journaliste Jean-Marie Hosatte estimait lui que de 180 000 à 200 000 livres seraient cachés à Tombouctou et dans les villages alentour.
- Où sont-ils stockés ?
Possession des grandes familles de la ville, la grande majorité des manuscrits sont conservés comme des trésors dans le secret des maisons et des bibliothèques privées, sous la surveillance des anciens. Avant la chute de Tombouctou aux mains des groupes armés, environ 30 000 de ces manuscrits étaient conservés à l’Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba (Ihediab), fondé en 1973 par le gouvernement malien.
- Pourquoi sont-ils menacés de destruction ?
Certes, ces textes parlent d’islam, mais aussi d’astronomie, de musique, de botanique, de généalogie, d’anatomie… autant de domaines généralement méprisés, voire considérés comme “impies” par Al-Qaida et ses affidés djihadistes. Ensuite, les rebelles pourraient s’intéresser à la valeur marchande des manuscrits, qui peut atteindre plusieurs milliers d’euros. “Il se pourrait bien que, dans quelques semaines, on retrouve des manuscrits de Tombouctou dans les salles de vente du monde entier”, prévient Marc Geoffroy, ingénieur de recherche à l’Institut de recherche et d’histoire des textes (ITEM) dans les colonnes de l’hebdomadaire La Vie.
- Quelle est la situation sur place ?
En avril, les bureaux de l’Ihediab ont été saccagés plusieurs fois par des hommes en armes, mais les manuscrits n’ont pas été affectés. Par mesure de sécurité, ils ont été transférés vers un lieu “plus sécurisé”. Dans une déclaration commune diffusée le 18 juin, les bibliothèques de Tombouctou ont affirmé qu’aucun détenteur de manuscrit n’a été menacé, mais soulignent que la présence les groupes armés les “met en danger”.
- Qu’est-ce qui peut sauver ces documents ?
D’après Jeune Afrique, des conservateurs et des collectionneurs privés se sont organisés pour dissimuler les documents les plus importants. “Aujourd’hui, ce sont quelque 8 000 manuscrits qui auraient été transférés en lieux sûrs”, précise l’hebdomadaire. Les familles non plus n’ont pas attendu l’appel de l’agence onusienne pour prendre des dispositions. Et pour cause. “On dit que ces bibliothèques portent la baraka et que leur déballage attirerait les malheurs”,expliquait dans un article du Monde des Religions de 2007 El-Boukhari BenEssayouti, un spécialiste de la conservation des manuscrits.
L’autre explication avancée pour expliquer la bonne protection des documents, c’est la crainte de voir des secrets de famille éventés. Outre les ouvrages savants, toutes ces caisses contiennent des correspondances, des listes comptables, des relevés administratifs, parfois des journaux intimes, car durant l’âge d’or de Tombouctou, presque tous ses habitants étaient alphabétisés. “J’ai eu accès à des manuscrits prouvant que de grandes familles de Tombouctou sont d’origine juive ; et elles ne veulent pas que cela se sache. J’ai également eu entre les mains le journal intime d’une femme qui, au XVIIIe siècle, avait été mariée à 15 ans à un vieillard de 75 ans, impuissant. Vous comprenez que, dans une société traditionnelle comme la nôtre, ses descendants, des bâtards, refusent catégoriquement que quiconque accède à leurs caisses”, expliquait Ben Essayouti
Enfin, deux facteurs encourageants sont à prendre en compte. D’abord, les islamistes répugnent habituellement à pénétrer dans l’intimité des maisons, ce qui faciliterait la conservation au sein des familles. Ensuite, ces manuscrits sont considérés comme un trésor par les Touaregs. S’y attaquer, même au nom de la charia, reviendrait à s’aliéner une grande partie de la population locale, majoritairement touarègue, ce que les nouveaux maîtres islamistes de Tombouctou ne souhaitent sans doute pas.
Pauline Pellissier
Le Monde.fr avec AFP |
Notre seule richesse continue d’être pillée par des mécréants se réclamant de l’Islam. Pour sauver notre Patrimoine dont tout malien est fier Nous Patriotes maliens nous devons se mobiliser demain Mercredi 4 Juillet pour aller booster hors de notre territoire ces mécréants sans foi , ni loi .
Cela me fais très mal quand je vois cette richesse culturelle en train d’être detruit par des ignorants soit disant islamistes qui ne savent rien de l’Islam.Tombouctou est un endroit d’une longue histoire,Tombouctou par ses universités,ses scientifiques était le lieu de rencontre des hommes de sciences du monde entiers depuis des siècles. Grace à ses manuscrits nous avons une idée du passée. Vraiment la valeur de Tombouctou est inestimable.Que Dieu sauve le Mali
Ces mensonges sur la fondation de Toumbouctou visent à crédibilier les attaques touaregs.
Le Mali n’étant un pays bien organisé, personne au niveau de l’état pour dire clairement qui à construit Kidal, Gao et Toumbouctou, du coups les étrangers mentent comme à leurs habitudes.
C’est à vomir cette article de Pauline Pellissier, du monde.
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Toumbouctou fondé par les Touaregs, quelle mensonge!!!!!!!!!!!!!!!
Et bien evidemment Le monde falsifie l’histoire en ecrivant que ce sont les Touaregs qui ont cree la ville de Tombouctou. Comme pour toute oeuvre de civilisation sur le sol africain, on s’emploie a denier aux noirs la moindre realisation.
Qu’ils justifient leur salaires nos militaires ; nous ne pouvons pas accepter que des militaires qui fuient le combat puissent venir prendre notre argents cadeau et pavaner dans les rues de Bamako laissant nos parents du Nord dans la souffrance. Quelle est la sanction prévue dans les textes militaires contre un délit de fuite ou d’abandon de poste en période de guerre d’un militaire ? Es ce que dans les textes militaires, il ya les termes replis tactique ou replis stratégique ? Pourquoi on n’applique pas la loi militaire à ces feuillards ? Nous voulons être remboursés, nous exigeons des justificatifs de salaire.
LE MALI N’EST PAS UNE ABSTRACTION. C’EST CHACUN(E) D’ENTRE NOUS!
CHAQUE JOUR DE BARBARIE VECU PAR NOS PARENTS AU NORD ET CHAQUE JOUR DE LAXISME, D’INCURIE ET D’INACTION AU SUD PLONGE CHAQUE MALIEN(N)E DANS LES PROFONDEURS DE LA CRISE.
SI LE BATEAU MALI COULE NOUS PERIRONS TOUS CEUX DE L’EXTERIEUR COMME DE L’INTERIEUR!
PERSONNE, JAMAIS PERSONNE NE PEUT GAGNER EN JOUANT CONTRE LE MALI, NOTRE CHERE MERE NOURRICIERE, A QUI NOUS DEVONS TOUT. NOUS AVONS UNE RESPONSABILITE DE RECONNAISSANCE, DE DEVOIR, D’ENTRETIEN ET DE
PRESERVATION DES INTERETS SUPERIEURS DE NOTRE PAYS.
NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES!
ILS SONT TOUS PAREILS LES HOMMES POLITIQUES. C’EST LA PEUR DE LEURS INSTITUTIONS QUI FREINENT LES ARDEURS DES UNS ET DES AUTRES.
QU’AVONS-NOUS FAIT EN SON TEMPS POUR RENFORCER NOS INSTITUTIONS AFIN DE MIEUX ACCOMPAGNER ATT? NOUS NOUS SOMMES COUCHES ET IL A MARCHE SUR NOS DOS. NOUS NOUS SOMMES COUCHES ET IL A NOUS A ENTERRES VIVANT.
NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES. BALAYONS DEVANT NOS PORTES OU CREUSONS NOS TOMBES ?
NOS DIRIGEANTS DOIVENT AUSSI COMPRENDRE QUE LES INSTITUTIONS FORTES EXISTENT AFIN D’EVITER DES DERIVES. ATT ET LES PARTIS POLITIQUES LES ONT AFFAIBLIES A LEUR DEPENS.
NOUS RECOLTONS CE QUE NOUS SEMONS. NOUS PAYONS/PAYERONS TOUJOURS NOS COMPROMISSIONS, DE NOTRE MANQUE D’ORGANISATION ET D’ANTICIPATION.
LES RESSOURCES SONT PAR DEFINITION SONT RARES. ELLES SONT LE FRUIT DU TRAVAIL ET DOIVENT ETRE GEREES AVEC RESPECT, DISCIPLINE ET PREVOYANCE.
LE MALI EST NOTRE ARCHE DE NOE. NOUS PERIRONS TOUS (CEUX DE L’EXTERIEUR COMME DE L’INTERIEUR) SI NOUS NE PRENONS PAS SOINS DE NOTRE PAYS.
Chaque peuple, chaque ethnie, chaque race et chaque civilisation a sa culture. La culture est le reflet authentique de l’identité sociale. La seule et unique richesse qui fait la brillance du Mali, ma chére patrie que j’aime tant, dans l’histoire de l’humanité est son patrimoine culturel considérale. Et aujourd’hui, profitant de notre faiblesse, les islamistes pour des raisons qui demeurent floues et incertaines s’attaquent à ce patrimoine culturel.
J’ai passé toute la nuit à pleurer seul dans ma chambre aprés avoir visionné à la télé les images de destruction des mausolées de Tombouctou. Je meurs! Je crie! Je suis profondément choqué et meurtrie dans mon âme! Car le Mali perd de plus en plus les assises de son fondement.
Dieu Tout-Puissant aidez-nous!
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