Les députés maliens vont dans les prochains jours être appelés à se prononcer sur la création d’une Commission vérité justice et réconciliation qui devra faire la lumière sur les atrocités commises lors des conflits armés passés depuis les années 60.
Les autorités maliennes doivent éviter le syndrome de la coquille vide : une commission de réconciliation qui ne servirait à rien. Dès son élection le président Ibrahim Boubacar Keïta a promis une commission ambitieuse qui s’intéressera aux atrocités commises ces cinquante dernières années. Elle sera composée de 15 membres et de 7 groupes de travail et aura un mandat de trois ans.
Mais après l’expérience malheureuse de la Commission de réconciliation installée durant la dernière transition, les Maliens sont devenus méfiants et attendent des assurances d’indépendance et de crédibilité. La société civile malienne s’inquiète de voir par exemple cette commission rattachée au ministère de la Réconciliation et certains députés de l’opposition n’ont pas manqué de faire remonter toutes ces insuffisances.
« Notre souci, c’est l’indépendance de la commission, la qualité des commissaires qui vont la composer, assure maître Alkaïdi Touré, membre de la commission des Lois. Il faudrait que toutes les sensibilités soient entendues, que toutes les sensibilités se retrouvent dans cette commission pour qu’elle puisse donner des résultats satisfaisants, et nous ne le demandons, pas nous l’exigeons.»
L’organisation Human Rights Watch suit avec attention la mise en place de cette Commission vérité justice et réconciliation. « Il ne faut pas s’arrêter seulement à interroger les victimes, explique Jean-Marie Fardeau, directeur du bureau français de HRW. Il faut également que la commission ait la capacité à réfléchir sur les causes des crises que le Mali a traversées au cours des dernières années. Les questions de mauvaise gouvernance, les problèmes de corruption sont à analyser pour que sa légitimité soit maximale et qu’elle puisse faire un travail qui soit reconnu et respecté par tous. »
Les autorités maliennes ont promis de tenir compte de ces observations.
Source: rfi.fr/
Quelle honte pour la presse du Mali . Cette phote est Cheick Tidiane Diarra le jeune frère de l’ancien premier ministre Diarra . Il fut ambassadeur du Mali auprès de l’ONU .
C’est le futur Ministre de la Réconciliation. C’est un vrai diplomate, bien formé à bonne école.
Bon dieu ,je vous en prie vérifiez un peu vos sources ,vous faites des erreurs même sur les photos???!
Soyons sérieux messieurs les ”’ journaleux”’
Ce n’est pas la photo du ministre de la Réconciliation !!
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