Mali: Kidal plus que jamais au cœur des préoccupations

wikipedia[/caption] La ville de Kidal est toujours sous contrôle du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Les forces françaises et tchadiennes sont également présentes dans la ville, mais pas les soldats maliens. La perspective d’une intervention militaire semble de plus en plus probable. Et cela dans un contexte où la situation humanitaire est critique, avec des populations particulièrement affectées. Ce jeudi 9 mai, les Nations unies ont tiré la sonnette d’alarme.
LES POPULATIONS TOUARÈGUES DE BER TOUJOURS SOUS PRESSION |
Alors que l'armée malienne s'est retirée jeudi 9 mai de cette localité au nord de Tombouctou, des bandits armés sont revenus, s'en prenant une fois de plus aux populations civiles.
A peine l'armée malienne avait-elle levé le camp mercredi 8 mai que plusieurs véhicules d'hommes armés ont réinvesti la ville de Ber. « Ce sont des bandits arabes », confie une source militaire africaine présente dans la zone de Tombouctou. Cette fois, les assaillants ont pris la précaution de vandaliser le réseau téléphonique pour piller à leur aise.
Hier matin, une unité burkinabè s'est déplacée à Ber pour constater les dégâts : deux véhicules volés, des boutiques saccagées et une population touarègue traumatisée. Selon un habitant joint sur place, les Arabes veulent les contraindre à l'exil : « ils veulent que l'on se soumette à eux ou bien que l'on quitte notre ville ». Certains Touaregs ont choisi d’amener leur véhicule à Tombouctou pour les mettre à l'abri des bandits.
La force africaine d'intervention prend la situation au sérieux : des avions français ont de nouveau sillonné le ciel de Ber. Les habitants de cette localité située à une soixantaine de kilomètres au nord de Tombouctou se disent abandonnés et dénoncent les pillages de la part des assaillants, mais aussi de la part de certains militaires maliens qui se seraient mal comportés à leur encontre, emportant notamment des bijoux de femmes. Les Touaregs ne comprennent pas pourquoi l'armée burkinabè a laissé l'armée malienne poursuivre seule sa mission de sécurisation.
Par RFI
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