La CEFOM (Coordination des élus français d’origine malienne) a organisé cet après-midi une conférence pour la paix au Mali ayant pour thème « 7 ans après SERVAL, où en sommes-nous ? » Ce colloque s’est tenu à l’Assemblée nationale française en présence du Représentant de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale de France, du Représentant du Groupe d’amitié France-Mali, de la Présidente de la CEFOM, du Vice-président du GRDR, de l’Ambassadeur du Mali en France et de l’Ambassadeur permanent du Mali auprès de l’UNESCO.
Les conférenciers étaient la Présidente de la Commission des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Maliens de l’extérieur de l’Assemblée nationale du Mali, le Président de la Commission défense de l’Assemblée nationale du Mali et également du ministre des Affaires étrangères et la Coopération internationale du Mali.
Les débats et les échanges se poursuivront en septembre prochain à l’Assemblée nationale du Mali. L’objectif étant d’apporter au Gouvernement malien une contribution de la diaspora sous forme de conclusion qui servira de levier pour mettre en œuvre des activités autour de la culture de la paix.
Si le haut conseil des Maliens de l’extérieur était ce que les Maliens de l’extérieur voulaient qu’il soit, l’une de ses missions premières serait d’accompagner, de consolider et renforcer chacun de ces élus dans leur circonscription en France, mais aussi étendre la pratique à tous les pays du monde où il y a la diaspora malienne, a martelé un participant.
‘’La première influence de notre pays commence par là. Pour ceux qui s’interrogent du pourquoi, pour un moindre problème de la diaspora les hautes autorités sont interpelées, je leur réponds qu’une diaspora organisée, renforcée et efficace est une arme de dissuasion massive. J’en profite pour faire écho à une proposition de notre regretté doyen, je veux parler de feu Diadié Soumaré, qui est qu’après près de trente ans d’existence, un audit du haut conseil des Maliens de l’extérieur est plus qu’urgent’’.