Le Mali et le Niger ont renforcé leur présence militaire dans le Sahel en raison des incertitudes liées à la situation en Libye et après l’enlèvement de plusieurs étrangers le mois dernier dans la région.
L’Union européenne a par ailleurs annoncé vendredi qu’elle allait débloquer 150 millions d’euros pour aider les pays de la région, où opèrent notamment les militants d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), à améliorer leurs dispositifs de surveillance et de sécurité.
Cette aide bénéficiera "en priorité à la Mauritanie, au Mali et au Niger", a dit Catherine Ashton, haute représentante de l’UE pour la politique extérieure.
Le gouvernement nigérien a fait savoir qu’il avait déployé dans le désert des troupes d’élite formées aux Etats-Unis et en France.
Le Mali a pour sa part décidé d’envoyer des renforts dans la ville de Kidal, dans le nord du pays, une région où seraient massés des combattants touaregs qui s’étaient rangés du côté de Mouammar Kadhafi pendant la guerre civile en Libye.
Fin novembre, Londres a fait savoir que l’UE envisageait de dépêcher une équipe de policiers et d’experts dans la zone sub-saharienne afin d’aider les gouvernements de la région à combattre la menace croissante d’Aqmi.
La branche locale de la mouvance islamiste, née en Algérie, s’est implantée ces dernières années au Mali, au Niger et en Mauritanie.
Lesechos.fr – 09/12 | 17:06