Comment relancer le dialogue entre gouvernement malien et groupes rebelles ? Ce jeudi, commencent à Bamako des rencontres conjointes gouvernement malien-Minusma préparatoires aux pourparlers inclusifs de paix entre les autorités maliennes et les groupes armés du nord du Mali. Plusieurs ateliers de travail sont prévus.
L’un des ateliers porte sur le cantonnement et le processus «DDR» : démobilisation, désarmement et réinsertion. Des représentants des groupes rebelles touaregs sont arrivés à Bamako, pour prendre part à la rencontre.
Un autre atelier sur la réinstallation de l’administration et les services sociaux de base dans le nord du Mali est également programmé.
Ensuite, un document de base, déjà signé par des groupes armés, sera soumis au MNLA qui avait récemment refusé, à Alger, d’y apposer sa signature. Après une autre rencontre sur le rôle de la société civile dans le règlement de la crise, les uns et les autres devraient rapidement commencer les véritables négociations.
Pour les autorités maliennes, elles ne se dérouleront qu’au Mali, et non plus au Burkina, qui du coup ne tient plus seul la corde de la médiation. L’Algérie jouera le rôle facilitateur, le Maroc aussi. Ici, on répète à l’envi que toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.
Reste que les premiers jours des négociations risquent d’être tendues. Bamako ne veut pas entendre parler d’autonomie du Nord, alors que les faucons des groupes armés viennent avec ce mot sur la table.
Par RFI / Publié le 12-02-2014
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