L’opération est baptisée Seno, qui veut dire, en langue locale peule, sable, terre, terroir. Elle va durer au moins trois mois. Les troupes maliennes vont se concentrer au centre du pays, plus précisément en pays Dogon, le cœur du circuit touristique de cette partie du Mali.
Essentiellement trois localités seront quadrillées : Bandiagara, Koro et Mopti. Dans ce secteur qui est une frontière avec le Burkina Faso, depuis quelques mois, des attaques attribuées aux jihadistes se sont multipliées et des victimes ont été recensées.
« Sur le terrain, c’est la plus importante opération de l’armée malienne, après l’intervention militaire française de 2013, à pourchasser les jihadistes du Nord » explique un officier malien.
Après le Nord, certains groupes armés ont pris la direction du centre et même du sud du pays. « Il faut les contenir, les stopper, les neutraliser », explique la même source militaire déjà citée.
Composés de soldats de l’armée, de gendarmes et d’éléments de la Garde nationale, ces hommes dont le nombre n’est pas précisé, secret défense oblige, ont l’équipement militaire nécessaire assure une autre source au ministère malien de la Défense.
les attaques ne sont pas tous oeuvres de djihadistes; il y a les non djihadistes qui profitent
IL ETAIT GRAND TEMPS
Bonne stratégie, pourvu qu’on ne déplace pas le problème au Burkina Faso qui subit des attaques similaires,à celles du Mali. Il était encore mieux,de,déclencher l’opération en liaison avec les.forces.de ce pays ami.
Une minutie dans la,préparation en collaboration avec les populations s’impose. Elles qui,constituent l’enjeu des assauts djihadistes.
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