Un sommet des chefs d’Etat de la Cédéao doit se tenir à Accra ce 30 mai. Mais hier, une première rencontre a eu lieu entre le haut représentant de l’Etat du Mali Modibo Keïta et les groupes armés du Nord-Mali à Ouagadougou sur le thème: comment relancer le processus de paix après les événements de Kidal ? Qu’attendent les deux parties l’une de l’autre?
De part et d’autre, on joue à l’apaisement, en rappelant que c’est l’option « dialogue » qui est désormais choisie pour résoudre la crise. Parmi les groupes armés, le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad l’a encore martelé ce vendredi.
De son côté, en recevant le médiateur de la République du Mali, le président Ibrahim Boubacar Keïta, évoquant la situation dans le Nord, a insisté sur les mots « dialogue », « réconciliation ».
Mais il reste des demandes, et des points de vue divergents. Par exemple : Où se dérouleront les futures négociations ? Le gouvernement malien propose Bamako, les rebelles souhaitent se rendre plutôt dans un pays neutre. Autre demande des groupes armés, la libération de leurs combattants ou compagnons en prison dans le sud du Mali, contre la libération des militaires de l’armée régulière faits prisonniers après les derniers événements de Kidal.
Il faut mettre en œuvre assez rapidement les mesures de confiance…
Djibril BassoléMinistre burkinabè des Affaires étrangères.30/05/2014 – par Yaya Boudani
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On ne cache pas une volonté de reprendre notamment à Kidal, les positions tenues par l’armée malienne avant les derniers combats. Sur ce point, les groupes armés sont réservés, mais acceptent de remettre les clés du gouvernorat de Kidal aux forces impartiales sur le terrain
Bamako ouvert à un éventuel échange de prisonniers avec le MNLA
Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA, réclamait la libération de détenus à Bamako qui sont selon lui « de pauvres bergers et de pauvres éleveurs arrêtés injustement » pour remettre en liberté les militaires maliens faits prisonniers lors des affrontements de Kidal.
Le ministre de la Communication du Mali, Mahamadou Camara, était à New York ce jeudi pour rassurer les officiels onusiens sur la volonté du Mali de dialoguer. Il assure que Bamako est ouvert à un éventuel échange de prisonniers avec le MNLA.
La résolution de la crise au Mali se trouve dans le DIALOGUE seulement. Le GOUVERNEMENT CENTRAL DE BAMAKO doit entreprendre les pourparlers sans passer par une autre forme quelconque. Il faut que les surenchères cessent des deux cotes pour aller a la PAIX rien que la paix. Seule la paix mène au développement.
Les maliens ont aujourd’hui le souci de pouvoir voyager et aller partout ils veulent dans leur pays sans être menace de mort ou être dépossédé de leurs biens.
IBK a été élu pour ca. Il doit agir vite et bien pour mettre fin a toutes formes de polémiques.
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