Mali: le CJA maintient la pression militaire sur Tombouctou

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Des militaires maliens à l'entrée de Tombouctou, le 5 février 2016. © REUTERS/Moulaye Chirfi

A Tombouctou, la situation est loin d’être réglée. Les postes de contrôle pris de force à l’armée malienne ont été libérés par un des groupes armés opposés aux autorités intérimaires. Des autorités qui sont censées rétablir l’Etat dans le nord du Mali. Mais le  CJA (Congrès pour la justice dans l’Azawad), qui n’a pas signé l’accord de paix, n’en démord pas : il maintient la pression militaire sur Tombouctou.

Pour mieux comprendre le feuilleton des autorités intérimaires à Tombouctou, il faut revenir une semaine en arrière. Le Congrès pour la justice dans l’Azawad, le CJA, annonce envoyer des hommes et des véhicules aux portes de la ville pour s’opposer à l’installation des autorités intérimaires. La manœuvre est réussie. Les ambassadeurs sont cloués au sol à Bamako et l’imbroglio militaro-politique peut commencer.

Le CJA est un groupe armé fondé en octobre 2016 par des anciens du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad) et du HCUA (Haut conseil pour l’unité de l’Azawad), deux entités appartenant à la CMA, la Coordination des mouvements de l’Azawad.

Parmi les fondateurs du CJA, le colonel Abass Ag Mohamed Ahmad, un déserteur de l’armée malienne. Le CJA est un mouvement politico-militaire des Touaregs de la tribu des Kel Ansar qu’on retrouve essentiellement au nord-ouest du Mali. Ses dirigeants réclamaient le droit d’être représentés dans les autorités intérimaires de Tombouctou.

Mais l’entrée en jeu dimanche du Mouvement arabe pour l’Azawad, signataire lui de l’accord de paix, a fait passer au second plan les revendications du CJA. Les dernières discussions avec le gouvernement remontent à plusieurs jours. Et Azarock Ag Inaborchad, le président du CJA, déplore une gestion à deux vitesses, en précisant : « Nous ne sommes pas dans un schéma de violence. Sauf si on y est obligé ».

 Par RFI Publié le 10-03-2017

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5 COMMENTAIRES

  1. Il faut résister car imposer des des blakoro de lezariens😀😀😀 aux gens normaux c est inacceptable

  2. Tout ce brouhaha c’est pour faire une fuite en avant dans la liberation de kidal et le retour de l’administration au centre et nord du pays.
    Les rebelles ont montré comment ils bottent les cus de nos militaires aux alentours de tombouctou en un coup deux mouvements.
    Facile comme de l’eau à boire n’eut été les forces étrangères; donc vraiment maliens et maliennes on nous leurre , le Mali est foutu par la famille d’abord. et maintenant changement de constitution et adoption par l’assemblée ou le pdt siaka a perdu la langue dans la bouche de sa sécretaire…

    • @ TOOURE,
      Cette maudite radio est la porte parole du mnla depuis 2012.
      Donc ne t’atonne pas de sa prise de position ( positAion de l’elisée).
      Avec le VAURIEN TOTO VOLEUR VENTRU IVROGNE, tout est possible.

      NI I SARA MALI KOLA, FOU YE TA
      SI TU MEURS POUR LA CAUSE DU MALI, alors TU ES MORTS POUR ZERO.
      ***********************************************
      Gloire perpétuel à KLELA BABA. Que soit benit son nom, sa vie, sa source et sa lumière.
      Vive le GANJISME, vive la science universelle !

  3. Il faut tout faire à ce point pour ne pas se confronter; les ennemis du Mali et de la paix n’attendent qu’on fasse recours à la violence aux portes de Tombouctou. Il faut négocier l’autorité reviendra enfin a l’état Malien. Que Dieu nous éloigne du diable!

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