Au Mali, le président Ibrahim Boubacar Keïta a nommé l’un de ses proches à la tête du tout nouveau ministère de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord. Il s’agit du diplomate Cheick Oumar Diarrah, qui a été notamment ambassadeur du Mali à Washington.
Quelle est sa feuille de route ? Que compte-t-il faire pour briser le mur de méfiance entre le Sud et le Nord du pays ? En ligne de Bamako, le monsieur «Réconciliation» du Mali répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
Par Christophe Boisbouvier / RFI
Je trouve que l’appellation donnée à ce département, est une appellation “bidon” qui ne repose sur rien que de la simple volonté politique de mettre de la poudre aux yeux du peuple malien. Ce que vous appelez “réconciliation et développement des régions du nord” est valable pour l’ensemble du térritoire malien.Les questions de réconcialiation et de développement concernent les régions de Kayes à Kidal.Je vous demande très sincèrement quelle région au Mali est plus développée qu’une autre. Je n’en vois pas d’autant plus que le Mali reste toujours un chantier.Les pauvres victimes des dernières inondations de Bamako, ont payé par le fait que l’aspect développement urbain (viabilisation, infrastructures incluant les canalisations) de la capitale n’ont jamais pu recevoir les réponses adéquates.
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