Le cessez-le-feu dans le Nord du Mali décidé lors des derniers pourparlers à Alger sur le Mali, entre groupes armés du nord et le gouvernement malien, semble être respecté sur le terrain, pour le moment. Le chef de la mission de l’Onu se réjouit de cette situation surtout après les affrontements des dernières semaines.
Avec notre correspondant à Bamako,Serge Daniel
Une dizaine de jours après la fin du premier round des discussions à Alger, l’actuel patron par intérim de la mission de l’ONU au Mali revient du nord du pays avec de bonnes nouvelles. « Déjà, il y a un cessez-le-feu qui marche. Ça c’est une avancée. On voit aussi sur le terrain une volonté de trouver des solutions locales pour éviter qu’il y ait des confrontations, surtout pendant ces pourparlers à Alger. Tout le monde, il me semble, recherche la même chose : un accord définitif, un accord durable et crédible », explique David Gressly, chef de la mission onusienne au Mali.
De nouveaux groupes ratifient l’accord
Les initiatives locales se multiplient pour maintenir le calme sur le terrain. Quatre autres groupes armés viennent à leur tour de ratifier le même cessez-le-feu dans la région de Gao. Cela double espoir de voir les armes se taire, en tout cas pour le moment.
Ce respect du cessez-le-feu est un bon signe d’autant que les différents protagonistes qui s’apprêtent à repartir à Alger pour le second round des négociations.
Rappelons que différents groupes armés se sont affrontés dans le nord du mali, ces dernières semaines. La tension est même montée un moment d’un cran, lorsque le conflit a dégénéré en affrontement intercommunautaire. Le bilan des affrontements est lourd. Au total, plusieurs dizaines de morts et de très nombreux blessés.
par RFI