Mali: le camp militaire de Gourma Rharous attaqué par des terroristes

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Une vue de Gourma Rharouss
Une vue de Gourma Rharouss

Une attaque meurtrière a ciblé ce mardi 18 avril un camp militaire dans la région de Tombouctou. Le bilan provisoire fait état de 4 soldats maliens tués, 16 autres sont blessés. La force française Barkhane a mené une opération antiterroriste dans la foulée, et a tué plusieurs personnes.

Les terroristes n’auront parcouru qu’une trentaine de kilomètres avant d’être rattrapés par les soldats de Barkhane. Les forces françaises ont rapidement mobilisé leurs hélicoptères et ont annoncé avoir tué une dizaine de terroristes à bord de deux pick-up lourdement armés. Des véhicules dérobés mardi matin 18 avril dans l’attaque du camp de Gourma Rharous.

Un assaut meurtrier, plusieurs militaires maliens sont morts, plus d’une dizaine d’autres sont blessés. Les assaillants ont emporté tout ce qu’ils pouvaient avant de mettre le feu au reste après d’intenses combats.

L’ONU a rapidement dépêché ses hélicoptères d’attaque sur la zone, mais à leur arrivée, les assaillants étaient déjà repartis. C’est donc Barkhane qui a pris le relais pour traquer les terroristes, tandis que l’ONU s’est chargé des évacuations médicales. Les blessés ont été progressivement acheminés vers la ville de Gao plus au nord, pour être soignés.

L’attaque a été revendiquée dans la soirée par une nouvelle alliance jihadiste au Sahel, le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans ».

 Par RFI Publié le 18-04-2017

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3 COMMENTAIRES

  1. Le camarade Joukov, quatre fois héros national de l’URSS, n’était pas hautain comme toi; il ne méprisait personne et était d’un courage redoutable et un fin stratège. Les esclaves ont été de toutes les races. Contrairement à toi, j’ai la certitude que c’est bien la présence de BARKHANE qui nous distrait et nous laisse croire que d’autres feront la guerre à notre place. En effet, chaque ethnie malienne est suffisamment fière pour défendre sa terre. Des décennies de paix ont poussé nos dirigeants à faire de l’armée une source d’emploi et non un lieu de formation de baroudeurs rompus au combat. C’est que nous payons cache. Et c’est ce qui est à revoir en demandant aux ressortissants de chaque région d’assurer la sécurité de leurs populations, même si cela est source de l’effritement de l’unité nationale. A ce stade de déconfiture de nos forces armées, tous les moyens sont bons pour la sauvegarde du territoire national. Je crois que les bérets rouges (soldats professionnels) ont mis en exergue hier matin à Gourma Rharouss tout ce que nous pensons d’eux en bien en tenant à respect les djihadistes lourdement armés. Si ce qui se dit sur l’ardeur au combat de Rharouss des soldats maliens est vrai, le Président de la République doit leur rendre hommage à Gourma Rharouss et décorer tous ceux qui ont résisté à l’attaque des djihadistes. A la 2ème guerre mondiale, c’est ainsi que les russes galvanisaient leurs troupes et poussaient les hommes et les femmes à l’exploit qui a sapé le moral des soldats nazis et a forcé le respect de tous envers le peuple soviétique qui a résisté parfois dans le dénuement total.

    • ça ne sert à rien de se décharger de sa responsabilité sur les autres. Evidemment que BARKHANE est là pour assurer les intérêts de la France, c’est qui tout à fait normal. Les attaques surprises répétés comme ça dénotent un manque criant de renseignements de part des services de sécurité. Les faits sont là. Il faut en tirer les leçons au lieu d’avoir cette posture victimaire. Les terroristes ont des complices dans les populations nomades (maures, touaregs, peuls…) qui les renseignent sur les garnisons. Un garnison ne se clôture pas avec des murs en banco. Il faut recruter et bien rémunérer parmi les populations nomades des informateurs pour prendre les devants. Il faut investir dans la formation des petits unités commando anti-térroristes. Soyons véridiques envers nous mêmes. Les responsables à BKO ont peu de considérations pour la vie des braves soldats maliens. On a pas tiré de leçons du massacre d’Aguelhok, où le brave Capitaine Sékou Traoré dit BAD est mort en se battant jusqu’à la dernière cartouche. Pour la mémoire du Capitaine et de ses hommes, plus jamais une garnison ne doit surpris par une attaque.

  2. Il n’y a faire pour un peuple qui n’apprend rien. Il faut faire un requiem pour le Mali. Dès que BARKHANE partira les terroristes seront à BKO en moins d’un mois. Les responsables actuels prendront la fuite vers le Sénégal et la Côte d’Ivoire (pour retrouver les CFA qu’ils ont soins de planquer). Les noirs Maliens seront réduit à l’esclavage comme autrefois. Le Mali a été dans le temps un grand réservoir d’esclave pour les caravaniers arabes et touaregs. Autrefois les razzias attaquaient sans difficultés les villages à l’aube ou la tombée de la nuit, ils massacrèrent les hommes et amenèrent les femmes et les enfants. Comme aujourd’hui, les chefs de villages d’alors (qui sont les ascendants direct de ceux qui gouvernent aujourd’hui) n’ont entrepris point d’initiatives (pas de fortifications, pas de réseaux de renseignement mis en place, pas de riposte…). Quand la minorité juive de Jérusalem a été surpris par une attaque arabe, les sages se sont réunis et ont décidés que plus jamais ils ne seront surpris par une attaque. La décision a été prise pour la mise en place d’un réseau pour surveiller les faits et gestes des arabes: c’est la naissance du Mossad; le redoutable service de renseignement israéliens, le plus efficace au monde. La fatalité et le manque d’orgueil a assujettis les peuplades noir et la paresse intellectuelle a fait le reste.

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