Le même jour, les organisateurs d’une manifestion ont demandé le maintien des groupes d’autodéfense pour sécuriser leur localité convoitée, disent-ils, par les rebelles touarègues.
Les responsables des groupes d’autodéfense qui contrôlent la ville et qui n’ont pas signé la semaine dernière à Alger le document prévoyant leur retrait de Ménaka, n’entendent pas bouger. Ils l’ont affirmé mardi lors d’une réunion à Bamako, la capitale du Mali.
Fahad Ag Almahamoud, secrétaire général du GATIA, groupe qui contrôle Ménaka a indiqué à la BBC que les populations ont promis de quitter la ville si les groupes d’autodéfense abandonnent la localité.
Selon Ag Almahamoud, son groupe, invité à Alger , n’a pas signé le second accord estimant que tous les amendements du document ont été faits par les rebelles touarègues de l’Azawad.
Le correspondant de la BBC au Mali a indiqué que dans le nord de ce pays les populations espèrent que le 20 juin marquera la fin du conflit dans leur région.
C’est à cette date que la Coordination des Mouvements de L’Azawad (CMA) a décidé de signer l’accord approuvée le 15 mai par les autres parties dont les représentants du gouvernement malien.
Les groupes d’autodéfense réunis à Bamako ont salué la bonne disposition affichée par les rebelles de l’Azawad de se rendre dans la capitale malienne pour signer l’accord de paix espérant qu’à l’issue cette signature, la paix va s’instaurer de manière définitive et durable dans le nord du pays.
Gatia doit avoir le soutien de toute la population
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