Mali: blocages autour du Comité de suivi de l’accord d’Alger

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Mali: première réunion du Comité de suivi de l'accord de paix
Cette première réunion du Comité de suivi de l’accord a notamment été marqué par des désaccords de leadership au sein de certains mouvements armés.
AFP PHOTO / HABIBOU KOUYATE

Ce lundi 27 juillet débute une nouvelle semaine de consultations au Mali pour finaliser la composition du Comité de suivi des accords de paix et de réconciliation d’Alger. Mercredi dernier les travaux de la deuxième session ont pris fin. Les discussions ont permis d’adopter le règlement intérieur. Mais des blocages subsistent au sein des différents groupes sur le choix de leurs représentants. Résultat, l’installation des différentes commissions est pour le moment suspendue. Quels sont les points de blocage ?

Selon des participants, les discussions ont parfois été houleuses. Premier point de friction : comment intégrer dans le Comité de suivi les groupes qui ont pris part aux négociations au sein de la CMA, la Coordination des mouvements de l’Azawad, mais en ont été écartés après avoir décidé seuls de signer les accords d’Alger dès le 15 mai, indépendamment de la CMA.

Car selon cet accord, trois parties disposent d’une dizaine de représentants au sein du Comité de suivi : la Coordination des mouvements de l’Azawad, la plateforme des mouvements pro-Mali et le gouvernement. Mais rien, n’est prévu pour les mouvements indépendants.

Or, du côté de la CMA, pas question d’attribuer aux signataires du 15 mai un seul siège de représentant. « Nous sommes face à un vide juridique » reconnaît une source proche de la médiation. En étant les seuls à signer dès le 15 mai, ces mouvements « ont répondu à un besoin politique ». « Il faudra donc une réponse politique », estime-t-il..….Lire la suite sur rfi.fr

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2 COMMENTAIRES

  1. MNLA CMA MAA ANCARDINE YAD ALY

    LEURS NOMS A EUX SEULS SYMBOLISENT LES CRIMES DE VIOLS SR LES FEMMES DU NORD……………. 💡

  2. POUR METTRE TOUS LES MALIENS D’ACCORD : POURQUOI NE PAS FORMER UN COMITÉ TEMPORAIRE DE SUIVI DE L’ACCORD DE BAMAKO AVANT DE FORMER UN COMITÉ PERMANENT DE SUIVI DE L’ACCORD LORS DE LA CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE QUI DOIT AVOIR DES RAMIFICATIONS RÉGIONALES ?

    Bonjour,
    Naturellement, après la signature de l’accord de Bamako par toutes les parties prenantes Maliennes, c’est logique qu’un remaniement ministériel se fasse avec de nouveaux ministères en rapport avec la mise en application de l’accord de Bamako.

    Il est important de veiller à l’équilibre sans oublier la société civile.

    Ce qui est aussi vrai pour le comité de suivi de l’accord qui doit aussi intégrer la société civile au moins au même titre que chacun des regroupements armés Maliens.

    IL FAUT ÉVITER LES NOMINATIONS PAR COMMUNAUTÉ AU GOUVERNEMENT TOUT COMME DANS LE COMITÉ DE SUIVI DE L’ACCORD.

    Compte-tenu du problème de représentativité qui se pose sérieusement après plusieurs tentatives de constitution du comité de suivi de l’accord, il convient de créer un comité temporaire de suivi de l’accord et lors de la conférence d’entente nationale, il se formera un comité permanent de suivi de l’accord.

    Cette conférence d’entente nationale doit avoir de ramifications dans TOUTES les régions.

    Lors de cette conférence d’entente nationale des représentants des forces vives (partis politiques, société civile, députés, …), du gouvernement, des collectivités territoriales, des communautés de base seront choisis et formeront le comité permanent de suivi de l’accord.

    Ainsi, un tel comité de suivi de l’accord mettra tous les Maliens d’accord indépendamment des bords politiques et intégrera aussi des représentants de toutes les régions du Mali et ceux des mouvements armés.

    Il serait judicieux de ne pas oublier de créer un MINISTÈRE DE LA DÉCENTRALISATION ET DE LA RÉGIONALISATION.

    Un tel ministère pilotera la mise en œuvre de la décentralisation poussée et veillera à ce que la régionalisation se déroule convenablement conformément à l’accord de Bamako.

    D’autres ministères devront aussi être crées tels que :

    – Un ministère de l’aménagement et de l’administration du territoire.

    – Un ministère des TICs (technologies d’information et communication) et de l’économie numérique,

    – Un ministère de la communication,

    – Un Ministère de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale,

    – Un ministère de la justice et de l’équité.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC, Gouvernance et SÉCURITÉ
    TEL 78 73 14 61

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