Mali: ballet de délégations à Kidal

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un informateur du MNLA et de Serval abattu à Kidal
Dans les rues de Kidal, en juillet 2013.
AFP/KENZO TRIBOUILLARD

Ballet de délégations, hier, à Kidal dans le nord du Mali. Le gouvernement de Bamako, le Premier ministre nigérien Brigi Rafini, des représentants de la Mauritanie et de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) sont venus présenter leurs condoléances à la famille de l’Aménokal Intalla ag Attaher, le chef traditionnel de la tribu des Ifoghas, mort jeudi soir, le 18 décembre. La délégation malienne a été particulièrement remarquée. C’est la première fois que des officiels maliens se rendent à Kidal, depuis mai 2014. A l’époque, au cours d’affrontements entre groupes rebelles et armée malienne, les militaires et les représentants du gouvernement avaient été obligés de quitter la ville.

Sous les tentes dressées à Kidal pour recevoir les condoléances, il y a beaucoup de monde. On a reconnu, par exemple, le Premier ministre du Niger Brigi Rafini, des membres de délégations venues d’Algérie, de Mauritanie et surtout de Bamako. Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a désigné l’ancien Premier ministre malien Modibo Kéita comme chef de délégation.

« Symbole »

L’homme est également le représentant de l’Etat malien pour les pourparlers d’Alger. C’est tout un symbole, « un symbole de véritable volonté de dialogue entre tous les fils du pays », commente un conseiller à la présidence.

Groupes armés invisibles

La délégation malienne de retour à Kidal affirme de son côté avoir été impressionnée par au moins deux choses : à l’occasion du deuil, les groupes armés sur le terrain étaient invisibles ; ensuite, aucun acte d’hostilité n’a été lancé contre les envoyés de Bamako, bien au contraire. Mohamed Ag Intalla, l’un des fils du patriarche décédé était observé à la loupe pendant la cérémonie. En effet, il tient la corde pour succéder à son père à la tête de la chefferie traditionnelle….…..Lire la suite de l’article sur rfi.fr

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2 COMMENTAIRES

  1. C’est RFI qui nous informe sur ce qui se passe chez nous au Mali. C’est dommage.
    Nos journalistes ne font aucun effort pour la recherche d’infos, meme un correspondant local à Kidal pouvait nous relayer cette infos avant les autres… tout ne se resume pas a la pauvrété et au manque de moyen, il ya aussi une question de volonté

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