Mali: aux Assises de l’occupation, les ressortissants du Nord témoignent de leur humiliation

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La région de Kidal est située au Nord-Est du Mali.

Les Assises de l’occupation tenues à Bamako se sont achevées jeudi 4 octobre. Elles étaient organisées par la Coalition pour le Mali, une initiative qui mêle élus du Nord et représentants de la société civile. Pendant deux jours, des ressortissants du Nord sont venus témoigner de leur quotidien sous l’occupation des groupes islamistes. Ils ont aussi proposé leur vision d’une sortie de crise.

Aucune unanimité possible. Au moment de faire la synthèse de toutes les contributions, c’est la variété des points de vue qui impose sa loi. Il y a ceux qui veulent à tout prix tenter de négocier pour éviter la guerre, ceux qui veulent prendre les armes tout de suite pour discuter ensuite en position de force, et ceux encore qui estiment qu’avec les occupants, aucun dialogue n’est possible. Aux côtés de qui se battre en cas d’intervention militaire, et avec quels groupes discuter en cas de négociation ? Là encore, les avis divergent.

Mais les élus, représentants de jeunes ou de femmes, les chefs traditionnels, ou encore les imams, tous ceux qui sont venus spécialement pour l’occasion, ont pu dire ce qu’ils avaient à dire. Et l’implication des participants pouvait se mesurer aux réactions de l’auditoire, au moment de certaines interventions.

Certains points font malgré tout consensus. Le premier, c’est que l’occupation est vécue comme une humiliation par des populations qui s’estiment atteintes dans leur dignité, dans leur droit et dans leur intégrité physique. Le deuxième, c’est la nécessité de réconcilier les communautés entre elles.

On notera enfin deux absences très remarquées : celle du président de transition et celle du Premier ministre qui n’ont pas répondu à l’invitation des organisateurs. « Cela montre tout le désintérêt qu’ils ont pour les populations occupées », estime l’un d’eux.

rfi.fr/vendredi 05 octobre 2012

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1 commentaire

  1. Je me dis que le pays est en guerre ces choses peuvent et doivent attendre,il nous faut finir les deux missions du gouvernement: libérer le Nord du pays et faire des élections limpides,le reste en cette période va nous diviser.C’est au pouvoir qui va être légitime de nous régler ce problème.Le ministre actuel doit seulement garder le ministère faire éventuellement des recommandations au ministre qui sera là quand le gouvernement légitime sera en place.Pour le moment je pense que l’assemblée nationale doit déclarer après être consulter l’état d’urgence,pour que le Mali puisse entré en guerre,sinon la vie normale que le pays cherche à vivre nous maintient dans une situation de ni guerre ni paix.Voilà ce que je crois.beffodougou@gmail.com

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