Mali: attentat meurtrier à Kidal contre des forces de la Minusma

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Dans les rues de Kidal, en juillet 2013. AFP/KENZO TRIBOUILLARD
Dans les rues de Kidal, en juillet 2013.
AFP/KENZO TRIBOUILLARD

Un attentat à la voiture piégée s’est produit ce samedi matin 14 décembre, à Kidal, dans le nord du Mali. Deux soldats de la Minusma, la Mission des Nations unies au Mali, sont morts dans l’attaque qui a touché la seule agence bancaire de la ville, rapporte l’ONU. Un attentat qui survient alors que les Maliens retournent aux urnes dimanche pour le second tour des élections législatives, et alors que la France est engagée dans une opération sécuritaire contre les éléments jihadistes dans le nord-ouest du pays.

De source proche de la Minusma, la Mission des Nations unies au Mali, l’attentat à la voiture piégée a fait au moins trois morts, le kamikaze et deux Casques bleus, et également des blessés.

 

 

Dans les rangs de l’armée malienne on ne compte pas de morts mais quelques blessés. Selon les tous premiers éléments de l’enquête en cours l’opération a été minutieusement préparée.

 

 

D’abord dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14, trois hommes, probablement en repérage, sont passés devant la banque malienne de solidarité située au centre-ville de Kidal. Et ce samedi matin, quasiment au saut du lit, un véhicule piégé a foncé sur le bâtiment qui abrite la banque. L’attaque n’était pas dirigée contre la banque, mais contre les Casques bleus et les militaires maliens qui gardaient les lieux.

 

 

L’explosion a fait un très grand bruit et a détruit une partie du bâtiment. A plusieurs centaines de mètres à la ronde des maisons et des bâtiments ont tremblé et ont été en partie endommagés.

 

 

En fin de matinée une tension régnait toujours au centre-ville de Kidal, où des Casques bleus de l’Onu, doigt sur la gâchette, patrouillaient.

 

Par RFI 

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3 COMMENTAIRES

  1. Kidal: le chaudron voulu!

    Enlèvement et meurtre de deux journalistes français venus interviewer un responsable du Mnla, manifestants manipulés par le Mnla pour empêcher la visite du premier ministre malien à Kidal, attentat à la voiture piégée à la Banque Malienne de la Solidarité de Kidal faisant deux morts parmi les soldats du contingent sénégalais de la Minusma, etc.

    La facilité avec laquelle, la ville de Kidal sombre dans la violence sous les yeux des soldats français de Serval et des Ban Ki Moon boys, sans oublier les quelques 200 soldats maliens scandaleusement cantonnés et sous équipés dans une ville où les rebelles armés du Mnla et les terroristes d’Aqmi ont pignon sur rue, est très révoltante.

    D’abord les islamistes chassés de la ville, par Serval, le Mnla qui était défait militairement par 4 fois par le Mujao (Gao, Ansongo, Menaka et El Khalil), renaît subitement et curieusement de ses cendres burkinabé et mauritanien pour envahir Kidal sans combattre une seule mouche dans l’Adrar.

    Puis, le Tchad et ses soldats d’exception qui commençaient à apprendre beaucoup de ses fantassins de la rébellion et du banditisme armé du Mnla, sont curieusement révélés de la ville et transférés vers Tessalit ou plutôt permutés avec les français qui étaient montés à Amachach (le fameux camp de Tessalit).

    La Minusma reprend donc le ballon chaud de Kidal, en air avec les soldats français de Serval, dans une clémence royale avec les rebelles armés du Mnla qui paradent avec drapeaux fantaisistes et squattent les bâtiments officiels à satiété avant de les livrer à contre cœur.

    Ensuite la Minusma fait monter des soldats n’ayant aucune expérience du désert en occurrence les soldats sénégalais, planqués devant une banque dans une ville où ils ne peuvent ni fouiller les maisons, ni contrôler les incessantes entrées et sorties des malfrats de tout acabit.

    Donc la “minuscule” sécuritaire qu’est devenue la Minusma à Kidal, joue à la méthode Cauet, en croyant assurer la sécurité dans une ville sans se préoccuper des fauteurs de troubles et des poseurs de bombes.

    À ce jeu elle se trompe elle même en croyant tromper le Mali au nom d’un dialogue politique tiré par le cheveu avec le diable et porté en étendard par Ban Ki Moon en personne.

    L’ONU chercherait-elle un prix Nobel de la paix en dansant cette douce musique française à Kidal?

    IBK proteste à Paris, Strasbourg, Bruxelles et Berlin, mais oublie gentiment d’envoyer des hommes à Kidal.

    Or il sait pertinemment que sans confrontation directe il réussirait difficilement une inflexion de la politique touareg française à Kidal.

    Il faut que les dirigeants africains apprennent à être avec la France et en même lui dire non quand elle se trompe.

    Le Non à l’Elysée, au palais du Luxembourg et à Strasbourg doit s’accompagner simultanément de mouvement de troupes sur Kidal.

    Ce n’est que de cette façon et cette seule, que les terroristes phagocytés par le Mnla et dorlotés de gauche à droite on ne sait pour quels desseins, comprendront qu’il y a désormais un État au Mali et que le laisser-aller des temps Alpha Oumar Konaré et ATT est révolu.

    Sans ce courage politique et cette fermeté militaire et même si l’ONU parvient avec les chinois, les hollandais et les autres nations à avoir ses 12000 hommes de la “minuscule”, nous serions toujours là, à compter inutilement les dépouilles des casques bleues en provenance du chaudron de Kidal.

    Dormez en paix frères Djambars du Sénégal, vous êtes dans nos cœurs pour l’éternité!

    Nagadeff Dakar!

    • Mes condoléances mais voilà ou peut conduire le laisser aller et le laisser faire de la MINUSMA et SERVAL. On laisse MNLA et ses complices interdire Kidal au Ier Ministre, ils ont raison de se croire tout permis, y compris tuer des innocents.

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