Mali: arrestation du commissaire de la police islamique de Gao

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Carte du Mali
Carte du Mali

Aliou Mahamar Touré était parmi les principaux personnages de la ville de Gao, à l’époque où les islamistes régnaient sur la ville. En quelques mois, il était devenu la terreur de la ville, comme l’explique à RFI le journaliste Malik Aliou Maïga. Aliou, comme on l’appelait, vient d’être arrêté dans le nord par l’armée malienne.

 

L’arrestation dans le nord du Mali d’Aliou Mahamar Touré a été mouvementée. Il a ouvert le feu, sans faire de victimes dans les rangs de l’armée malienne. Très peu de temps après, il a été maîtrisé, puis arrêté, avant d’être reconduit sous bonne garde à Bamako, la capitale malienne où rapidement il devrait être présenté devant la justice.

 

 

Aliou Mahamar Touré était la vitrine des islamistes de Gao lorsqu’ils occupaient cette ville du nord du Mali. Il portait alors le titre de commissaire de la police islamique, et on le reconnaissait par sa grande taille, par son gros ruban noir et blanc et surtout par son fouet, qui ne le quittait jamais et qu’il utilisait pour battre. Surtout les femmes qui, selon lui, violaient les principes de la charia, la loi islamique.

 

 

Et dans l’application de la charia – de sa charia -, Aliou est allé très loin. Un jour, à Gao, il a lui-même coupé la main de personnes accusées de vol.

Natif de la ville de Gao, l’ex-commissaire de la police islamique locale, aujourd’hui arrêté, avait énormément aidé les islamistes étrangers à asseoir leur pouvoir sur place.

 

 

Joint par RFI, Malik Aliou Maïga, journaliste à la radio Aadar, à Gao, explique comment, en quelques mois, l’homme qui était vendeur de peaux de bêtes avant de se rallier aux jihadistes du Mujao lorsqu’ils ont pris la ville, était devenu la terreur de la ville. Ci-dessous, son témoignage en audio.

 

 

Malik Aliou Maïga

Journaliste à la Radio Aadar, de Gao.

C’est lui qui coupait les mains ; c’est lui qui fouettait les gens ; c’est lui qui patrouillait dans la ville et qui allait chercher les femmes.

 

Par RFI

 

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6 COMMENTAIRES

  1. cette animale dangere il le feau pas li done du ten il fau lu pandur au plase publuc conme se qui fai les saoudien avec de crimnel come cette homme hont a lui

  2. Il faut lui couper les deux mains et les deux pieds et le laisser dans la nature se debrouiller, il faut qu’il sente la douleur et la honte. Des s de ce genre qui n’ont droit d’exister.

  3. C’est triste ! Les Maliens ont trop souffert. L’arrestation de cet individu qui ne peut être qualité est plus que salutaire.

    Vive l’armée malienne.

    • Je sais que les gens de GAO sa ville natale qu’il a niée, vendu aux anges de jahdistes souhaite bien voir ce imbécile de commissaire. Je suis vraiement d’avis avec la dame qui a été interviewée sur RFI et qui demandait qu’Aliou soit présenté à Gao afin qu’ils se regardent FACE à FACE dans les yeux avec une population dont il est originaire et à laquelle il a eu le courage d’ifliger tant de souffrance. Je comprends le souci des autorités qui est de le protéger, mais je pense qu’il y a encore ce qu’on appelle chez nous “AVOIR HONTE” et cela a tout son sens même si d’aucuns pensent ou diront que la honte, c’est avant.

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