Un responsable d’un groupe islamiste malien lié à Aqmi a été remis, ce samedi 26 septembre, à la CPI. Al Faqi est accusé d’avoir notamment détruit des mausolées de saints musulmans pendant l’occupation du nord du Mali par les jihadistes. Mais à y voir de près, il pourrait ne pas le seul à être inquiété.
Certes, Ahmad al Faqi était l’organisateur en chef de la destruction des mausolées de Tombouctou mais il n’était pas le seul. Pendant l’occupation 2012-2013, son équipe avait pour quartier général le siège d’une caisse d’épargne situé au cœur de la ville. Son bras droit s’appelait Ridouan. Trapu, de nationalité algérienne, il menait aussi des raids contre les mausolées.
Un autre algérien du nom de Youssif pourrait également avoir à faire à la Cour pénale internationale (CPI). Selon des témoins, c’est lui qui, avant les destructions, faisait ce qu’on peut appeler un repérage, en ville ou dans la périphérie de Tombouctou, sur les tombes de saints musulmans. Youssif aimait plutôt les spectacles. A chaque destruction, il invitait caméras et public.