Les deux pays ont réaffirmé leur ferme volonté d’œuvrer de concert pour la stabilité de notre pays et de la région du Sahel. C’était lors de la 11è session du Comité bilatéral stratégique algéro–malien sur le Nord
Passer en revue l’évolution de la situation au cours des derniers mois qui a enregistré des avancées significatives et examiner la situation d’ensemble de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Tels étaient les objectifs des travaux de la 11ème session du comité bilatéral stratégique algéro-malien qui se sont tenus hier au ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, sous la co-présidence de Abdoulaye Diop, chef du département et de Ramtame Lamamra ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de l’Algérie.
Etaient aussi présents les ministres de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadoun Konaté, de la Réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf, du Haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, Mahamadou Diagouraga et de l’ambassadeur du Mali en Algérie, le général Naïni Touré.
Cette session, convient-il de souligner, se tient dans un contexte marqué par : la célébration du premier anniversaire du parachèvement de la signature de l’Accord et la présence, à cette occasion, de l’ensemble des leaders des mouvements signataires ; la 9ème session du Comité de suivi de l’Accord (CSA) qui a enregistré des avancées importantes et la tenue de rencontres du Conseil de sécurité des Nations unies appelées à réexaminer le mandat de la MINUSMA.
Après le cérémonial d’ouverture, Algériens et Maliens ont, plusieurs heures durant à l’abri des oreilles et regards indiscrets, échangé sur la mise en œuvre de l’Accord et la coopération bilatérale. Ces échanges ont été sanctionnés par un communiqué dont lecture a été faite par l’ambassadeur de l’Algérie au Mali, Boualem Chebihi.
Les deux parties se sont félicitées des progrès remarquables enregistrés, lors de la 9ème session du CSA, sur la question des autorités intérimaires et sur celle du Mécanisme opérationnel conjoint (MOC). La partie algérienne, énonce le communiqué, a exprimé sa satisfaction quant aux actions menées par le gouvernement du Mali dans tous les domaines prévus dans l’Accord notamment dans les volets institutionnel, de la réconciliation nationale et de l’humanitaire. Elle « salue, à cet égard, le leadership politique et la dédicace pour la paix du président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta », poursuit le texte. Et de saluer la récente nomination de l’ambassadeur Mahamadou Diagouraga, en qualité de Haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord.
Selon le communiqué, la partie malienne a renouvelé sa confiance à la partie algérienne pour le processus de mise en œuvre de l’Accord, tout en saluant les efforts fournis par ce pays ami dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de l’Accord. De même, notre pays a réitéré son « attachement à la mise en œuvre de l’Accord pour laquelle elle a consenti des moyens considérables, notamment sur le plan financier ». La partie malienne, explique le document, a informé la partie algérienne des autres initiatives prises par le gouvernement pour accélérer la cadence de l’application des différentes dispositions de l’Accord : création du cadre institutionnel de la réforme du secteur de la sécurité, poursuite des actions de développement sur le terrain, retour des réfugiés, relance des services sociaux de base, nomination et installation des gouverneurs des régions de Taoudénit et Ménaka et amorce du processus de révision de la Constitution.
A en croire l’ambassadeur Boualem Chebihi, les deux délégations ont échangé sur les défis de la paix et de la sécurité régionale en exprimant leur vive préoccupation face à la persistance des attaques terroristes contre les forces armées maliennes, les forces internationales et les populations civiles. Elles ont ainsi décidé d’intensifier leur coopération dans la lutte contre l’insécurité, le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée, notamment dans le cadre du processus de Nouakchott.
Il ressort, en outre, du communiqué que les deux parties ont réitéré leur attachement à la mise en œuvre de la décision des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine de mettre en place une force africaine pour lutter contre le terrorisme dans le Sahel. Elles ont, à cet égard, appelé les Nations unies et la communauté internationale à apporter leur plein appui à la mise en œuvre de cette décision, précise le communiqué.
Les deux parties, selon le texte, exhortent le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre des mesures nécessaires pour renforcer le mandat de la MINUSMA. Dans la même veine, elles appellent tous les acteurs internationaux à poursuivre l’effort de mobilisation de l’appui politique, financier et technique nécessaire pour la réussite de l’opérationnalisation de l’Accord.
Enfin, le communiqué annonce la volonté des parties malienne et algérienne de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines économique, culturel et sécuritaire.
La douzième session du comité bilatéral stratégique se tiendra à Alger à une date à convenir d’un commun accord, peut–on lire dans le document. Les deux ministres des Affaires étrangères – juste après la signature du communiqué conjoint – ont exprimé leur satisfaction. Pour Ramtane Lamamra, le Mali est le seul pays avec lequel l’Algérie a un comité de cette nature. Cela montre, note-t-il, à quel point l’imbrication des deux pays est avancée. Abdoulaye Diop a, de son côté, remercié le ministre Lamamra pour sa constance et son engagement personnel. « Nous, gouvernement du Mali, ferons tout pour mériter de votre confiance et celle de la communauté internationale », a-t-il conclu.
M. SIDIBÉ
Seul Allah est entrain de sauver le Mali selon les bien faits de nos ancêtres, sinon ce qui se passe au Mali actuellement est loin d’une situation normale et rationnelle. Aucun des pays membres des négociations d’Alger n’accepterait la soumission des autorités du Mali actuel. Ces bandits rebelles méritent des coups de fessés, mais tout le monde accepte les caresser dans le sens des poils, quelle ignominie? Quelle honte? Quel comportement indigne? Mais ATT, l’enfant indigne du Mali a accepté faire disparaitre le Mali et fuir sans vergogne. Un enfant qui n’aime pas son pays. Qu’Allah aide et protège le Mali au bord de l’implosion.
NB: Personne accepte ce que ces bandits rebelles font subir au Mali, un pays qui les tout donné.
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