Mali: alerte maximale à Tombouctou après l’attaque ratée contre la Minusma

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Mali: six Casques bleus et trois militaires maliens tués dans des attaques jihadistes
AFP/AFP/Archives - Un casque bleu de la Minusma le 8 avril 2015 à Tombouctou au Mali
Au Mali, l’alerte maximale est maintenue pour la Minusma à Tombouctou, après l’attaque manquée de lundi soir octobre. Un kamikaze s’est fait exploser au passage d’une patrouille de casques bleus sans faire de victime, la ceinture d’explosifs était défaillante. Une attaque manquée donc, mais qui rappelle les risques omniprésents dans la zone.

Le principal élément d’inquiétude, c’est que la patrouille nocturne prise pour cible n’a jamais le même itinéraire, justement pour éviter ce type d’attaque. Le kamikaze a pourtant réussi à s’approcher à quelques mètres seulement des véhicules des casques bleus et à déclencher sa ceinture d’explosifs, heureusement défaillante.

L’attaque a eu lieu en plein centre-ville, à 20 heures. Des témoins ont affirmé avoir vu deux possibles complices s’enfuir en direction du nord de la ville ; les deux hommes n’ont jamais été retrouvés, ni par les forces onusiennes, ni par l’armée malienne, qui a rapidement mis en place un dispositif de sécurité. Les soldats maliens ont bien arrêté un suspect, mais il s’est avéré sans lien avec le kamikaze.

Reste que cette attaque avortée rappelle que les groupes terroristes actifs dans le nord du Mali ne se contentent pas de poser des mines ou de tendre des embuscades aux véhicules qui circulent sur les routes du Nord, comme c’est le cas presque chaque semaine. Ils peuvent également s’infiltrer dans les villes. En février dernier, un commando jihadiste avait déjà attaqué une base de la Minusma, à Tombouctou. Un soldat malien avait été tué au cours de la riposte.

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3 COMMENTAIRES

  1. Il faut que les populations aident les soldats, en dénonçant toute personne qu’elle n’ont pas l’habitude de voir dans leurs quartiers, pas seulement des personnes suspectes. Ce n’est pas non plus une incitation à la délation collective, il s’agit de notre sécurité. En principe, dans les quartiers, tout le monde connait tout le monde. Dès que vous-vous réveillez le matin, et qu’en sortant de chez-vous, votre chemin croise celui d’un inconnu sortant d’une maison voisine ou du coin d’une rue, vous devez tout de suite l’interpeller, vérifier son identité, ou celle de son logeur. Au temps de Modibo, c’est de cette manière qu’on coinçait les bandits, surtout qu’à Tombouctou et dans le nord en général, tous sont habillés de la même façon. Turbans ninja, petit boubou et barbes pointues, tout doit être surveillé. S’il le faut, comme l’a dit mon prédécesseur, fouiller, maison par maison. Cela va causer quelques fois des désagréments, mais la vie n’a pas de prix. Nous sommes sous la menace permanente de gens sans foi ni loi. Les populations doivent accepter de subir et de se soumettre à ces contrôles intempestifs qui, néanmoins, peuvent servir à intercepter bandits, voleurs et autres djihadistes. Regardez au Rwanda, en Érythrée, les malfaiteurs ne courent pas longtemps. C’est à cause de ces pratiques. Pour notre sécurité, aucun sacrifice n’est de trop. Ces pratiques doivent être étendues à l’ensemble du pays à l’image des pays précités.

  2. IL faut que les forces armées et des sécurités fouillent maison par maison sûrement il y avait des complices dans la de TOMBOUCTOU zéro tolérance ..

  3. Les attentats vont toujours continuer tant que la communauté internationale va fermer les yeux sur la tendancieuse complicité de certains pays soi-disant voulant aider le Mali et les groupes terroristes à leur tête la CMA.

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