Mali : affrontements entre le MNLA et le Gatia, deux groupes touaregs armés

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Nouvelle preuve de l'insécurité au nord du MaliLe Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le Groupe d’autodéfense touareg Imrad et alliés (Gatia), deux groupes armés rivaux touareg dans le nord du Mali, s’affrontent depuis jeudi matin à N’tillilte, une localité de la région de Gao (nord), a-t-on appris de sources officielles.

Pour l’instant, aucun bilan des affrontements, en cours depuis le matin, n’est disponible des deux côtés.

Joints au téléphone par un correspondant de Xinhua, Habala Ag Hamzata, secrétaire général adjoint du Gatia, a affirmé que les affrontements “continuent depuis 11h00 (GMT)”.

“Pour l’instant, nous ne pouvons pas fournir de bilan. Cependant, ce qui est sûr, c’est que nous avons pris presque le contrôle de la totalité de N’tillilte. Il y a encore quelques poches de résistance”, a-t-il indiqué.

Dans un communiqué publié sur son site d’information, le MNLA a accusé l’armée malienne. “Nos positions ont été attaquées par les milices alliées à l’armée malienne, tôt ce matin aux environs de 10H00 (GMT)”, dit le communiqué.

Joint par Xinhua, le directeur de l’information et des relations publiques des armées du Mali (Dirpa), le lieutenant- colonel Souleymane Maïga, a “démenti formellement l’implication de l’armée dans ces affrontements.

“L’armée malienne est présente dans le secteur de Gao avec les partenaires internationaux qui peuvent témoigner que nous n’avons pas pris part à ces affrontements. A chaque fois qu’ils sont attaqués, les éléments du MNLA accusent l’armée malienne pour avoir la caution des groupes djihadistes”, a fait remarquer le porte-parole.

Par ailleurs, selon une source indépendante, “des combattants du MNLA ont récemment tenté d’agresser et de dépouiller deux éléments du Gatia, c’est ce qui a provoqué les affrontements d’ aujourd’hui (jeudi)”.

Ces affrontements interviennent à la veille de la reprise des pourparlers d’Alger, prévue en principe dimanche prochain devant aboutir à un accord de paix global et inclusif.

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Alerte aux faux billets et au blanchiment d’argent sale!

    Amadou Fabé, directeur National de la Fonction publique, apparue dans le journal de l’ortm, annonça la couleur à Nianian Aliou Traoré ce mercredi 15 octobre 2014.

    Au motif d’un prétendu contrôle physique des travailleurs de la fonction publique, qu’il serait question maintenant de payer en ESPÈCE les fonctionnaires du Mali.

    Nous connaissons la boulimie du régime IBK et son goût prononcé pour les surfacturations et autres dépenses illégales, mais ce qu’on ne savait pas c’est de nous faire retourner au moyen âge des moyens de paiement en milieu professionnel.

    Si quelqu’un travaille pour toi à titre onéreux, tu lui dois rémunération en lui payant par un moyen de paiement libellé dans une monnaie qui a cours légal.

    C’est à dire que tu as l’obligation de lui remettre en contrepartie de son travail, un moyen de paiement reconnu dans le milieu où il vit.

    La monnaie est un moyen de paiement immédiat qui a trois principales fonctions:

    1. Elle sert dans les transactions (payer un fournisseur, payer un salarié, etc);

    2. Servir à fixer la valeur des biens (fixation des prix en euro, en dollar, en FCFA, etc)

    3. À servir de valeur refuge, c’est à dire permettre d’épargner une fortune.

    Pour assurer ces fonctions, la monnaie a différentes formes:

    1. Monnaie métallique (pièces de monnaie)

    2. Monnaie papier (billets de banque)

    3. Monnaie scripturale (écritures sur les comptes bancaires)

    4. Monnaie électronique (carte bleue)

    Le développement des systèmes bancaires et la complexité de l’économie a permis de développer les autres formes de monnaie au détriment de la monnaie métallique et de la monnaie papier qui servent plutôt pour les petites transactions.

    Pour les transactions courantes et assez importantes, les comptes bancaires ont pris le dessus sur la monnaie papier par mesure d’efficacité, de sécurité et de rapidité un virement bancaire ou un chèque et une carte bleue sont préférables à des liasses de billets de banques.

    Dans un monde devenu plus criminel et plus crapuleux, la sécurité des agents économique et la protection de leur patrimoine réside dans la minimisation des transactions papier et leur limitation à des petites transactions.

    Cependant le secteur bancaire étant un secteur très contrôlé, les milieux mafieux et crapuleux se servent de la monnaie papier pour développer des activités illicites et criminels: faux billets, blanchiment de l’argent de la drogue, du proxénétisme, du terrorisme et plein d’autres activités criminels et illicites.

    Un organisme international appelé Tracfin traque justement ce blanchiment d’argent sale à travers le monde.

    Une organisation sérieuse fut-elle une entreprise ou un État ne s’adonne pas avec une telle légèreté du jour au lendemain à des transactions en liquide c’est à dire en monnaie papier.

    C’est pourtant ce que s’apprête à faire le régime IBK pour l’ensemble des travailleurs de la fonction publique du Mali au motif fallacieux d’un hypothétique contrôle physique des travailleurs du Mali.

    Si tu veux connaître physiquement tes employés, tu fais un contrôle physique d’identité mais tu ne te noies pas dans des transactions douteuses en liquide.

    Qui se cache derrière et que cache donc cette nouvelle mesure de la honte de la fonction publique du Mali?

    D’où viendront les billets de banque qui inonderont bientôt les poches des fonctionnaires maliens au risque qu’ils se font agresser à leur sortie des bureaux?

    Quelle est la position de la BCEAO face à cette arnaque géante?

    La BCEAO serait-elle en mesure de garantir aux travailleurs maliens que les billets de banque qui leur seront remis par le régime IBK ne proviennent ni des faux billet ni de l’argent d’aucune mafia en cours de blanchiment dans nos murs?

    En tout cas j’avertis tout le monde que cette affaire est louche et ne sent pas bon du tout.

    S’il s’agit de compter les salariés ou même de contrôler leurs faits et gestes, la BCEAO elle même qui est l’institut d’émission du Franc CFA chez nous, a confectionné des badges électroniques pour ces agents il y a maintenant près de 20 ans, pourquoi l’Etat malien ne fait-il pas de même pour connaître le nombre exact de ses fonctionnaires?

    Dans les milieux professionnels les badges électroniques ou les portiques électroniques ou électriques sont utilisées partout pour maîtriser les flux du personnel et bien les gérer pourquoi l’État malien ne fait-il pas de même?

    En tout cas nous mettons en garde les membres de ce gouvernement de voleurs menteurs, si jamais ils s’adonnent au blanchiment d’argent sale sur le dos fatigué de nos fonctionnaires, ils exileront en Guinée Forestière au milieu des virus Ebola et autres anacondas car nous n’allons pas attendre 2018 pour les faire dégager.

    Salute!

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