Une visite de quelques heures dans le nord-est du Mali pour le chef du gouvernement. Cette région, frontalière du Niger, a connu une flambée de violences intercommunautaires ces dernières semaines. Dans ce contexte de tensions, le Premier ministre a rappelé la mission de l’Etat : protéger les populations et assurer le développement de la région.
L’hélicoptère atterrit dans la cour de la mission de l’ONU à Ménaka. Le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga descend, est accueilli par le gouverneur des régions et un détachement de l’armée malienne.
Mais dès que l’on quitte le camp de la Minusma pour le centre-ville de Ménaka, une dizaine de véhicules avec des hommes armés jusqu’aux dents sont là : ce sont des éléments de deux groupes armés, le MSA et le Gatia, très influents dans la ville et qui travaillent avec des forces régulières et internationales.
Le long de la route qui mène vers la place de l’Indépendance de Ménéka, les enfants scandent « vive le Mali ! ». On constate que des populations déplacées sont revenues. Un autre constat : le drapeau national est visible sur les groupes armés.
Sur la place, des milliers de personnes, représentants et élus prennent la parole. Ici, il n’y a pas d’eau, pas d’électricité, il y a de l’insécurité alimentaire, clament-ils. En venant dans cette localité qui n’a pas reçu depuis 2012 la visite d’un officiel, Soumeylou Boubeye Maïga avait de bonnes nouvelles pour les habitants. Le Premier ministre, tout de blanc vécu, prend la parole. Il annonce que l’Etat malien a acheté deux groupes électrogènes pour alimenter la ville et pour permettre au réseau d’adduction d’eau de fonctionner. Il annonce également une aide alimentaire : 500 tonnes de céréales pour la population et 1500 tonnes d’aliments pour le bétail.
En outre, le Premier ministre a rappelé que le récent massacre de plusieurs dizaines de civils dans la région ne restera pas impuni.
Puis il s’adresse aux groupes armés qu’il met en garde : ceux qui ne respectent pas les droits de l’homme auront affaire à la justice. « Je les ai rappelés à leurs responsabilités envers les populations. C’est pour ça que j’ai dit que pour nous, les mêmes exigences que nous avons vis-à-vis des Fama [Forces armées du Mali], nous les avons aussi dans leur direction en terme d’éthique », a déclaré le chef du gouvernement du Mali.
■ Groupes armés : la position de Ganda Izo
Le Gatia, le MSA et Ganda Izo, contrairement à ce qui a été dit le 5 mai à Bamako, n’ont pas signé d’accord. Aujourd’hui, dans le cercle de Ménaka notamment, le conflit inter-communautaire est une réalité. Le mouvement Ganda Izo, à dominante peule, pourrait-il parler directement avec le Gatia et le MSA? « Oui, pour la paix, mais les conditions ne sont pas remplies », explique en substance le secrétaire général de Ganda Izo, Abdourhamane Diallo.
FB-LA-PINTADE
Arrête un peu ton numéro !!!!
Quand tu totalises, ça fait tout simplement 25 petits millions CFA, soit ce que Zonkeba distribue à CHACUN de ses meetings pour s’acheter de faux acclamateurs et 4 ou 5 fois moins que le prix de kérosène pour CHACUNE de ses “promenades présidentielles” en Boeing !😆😆😆😆😆😆😆😆😆😆😆😆
Remballe ton baratin: ON SAIT TOUS COMPTER!😎😎😎😎😎😎
“Boubeye Maïga promet une aide alimentaire et matérielle”
“Promettre une aide alimentaire et matérielle” après 5 ans sans un geste et…….JUSTE À 3 PETITS MOIS DES ÉLECTIONS, ça porte un nom:
Ça s’appelle TENTER D’ACHETER DES ÉLECTEURS!😎😎😎
La visite du premier ministre SBM à Menaka a été très bénéfique aux populations de la région.
-Deux groupes électrogènes d’une puissance totale de 1000 KWH.
-500 tonnes de céréales.
-plus de 1500 tonnes d’aliments bétail.
-10 millions de Fcfa pour aider les familles déplacées
-5 millions pour la Coordination régionale des jeunes.
-5 millions pour les femmes.
-5 autres millions pour les notabilités.
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