Mali: à Kidal, les tirs ont cessé mais la tension reste vive

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Soldats du MNLA à Kidal le 4 février 2013. REUTERS (photo archives)
Soldats du MNLA à Kidal le 4 février 2013.
REUTERS (photo archives)

Dimanche 29 septembre après-midi, pendant près de 45 minutes, l’armée malienne et des combattants du MNLA se sont affrontés dans le centre-ville de Kidal, au niveau d’un check-point de l’armée situé devant la Banque malienne de solidarité, attaquée à la grenade vendredi. Entre les deux forces, c’est le premier affrontement ouvert à Kidal depuis plusieurs mois.

Dans la nuit de dimanche à lundi, les tirs nourris ont cessé à Kidal. On ne dispose pas encore d’un bilan de ces affrontements mais les belligérants, les Touaregs du MNLA et l’armée malienne, sont retournés chacun sur leur position.

 

 

Toutefois, les deux forces cohabitent toujours dans la même ville. Parmi les pommes de discorde qui ont mis le feu aux poudres : le dernier renfort de l’armée malienne, arrivé il y a 24 heures dans la ville. Les Touaregs du MNLA apprécient peu ce renforcement des positions de l’armée.

 

 

Tension au point de passage

Ensuite, il y a, à Kidal, la Banque malienne de solidarité (BMS). Elle est gardée par l’armée malienne. Et pour les combattants du MNLA, la présence de cette banque et celle des militaires maliens symbolisent le retour en force de l’Etat.

 

 

Suite à l’attaque à la grenade contre ce bâtiment il y a trois jours, l’armée a donc renforcé les contrôles. Selon nos informations, la tension est montée d’un cran depuis quelques jours, entre les soldats de la garde nationale qui tiennent ce check-point et un jeune leader du MNLA, Ikinan Ag Attaher.

 

 

Dimanche, un nouveau contrôle du véhicule de ce combattant a dégénéré. Pour Diaran Koné, le porte-parole du ministère de la Défense, ce sont les soldats maliens qui ont été attaqués : « Moi, je ne peux pas vous dire qui a attaqué, mais dans tout les cas nous avons fait l’objet d’attaques, et moi je profite de votre micro pour m’en tenir à l’esprit de compréhension, à l’esprit de tolérance,à la retenue. »

 

 

Mossa Ag Attaher, le porte-parole du MNLA, défend la thèse opposée et affirme que l’armée malienne a tiré sur trois de ses combattants : « Il y avait un véhicule du MNLA qui passait et le chef d’unité est descendu pour montrer qu’il n’était pas dans une position de belligérance. Et malheureusement, les soldats maliens ont tiré sur lui à bout portant. De même que deux de ses soldats. Vraiment, on est au bord du chaos. »

 

 

Négociations toujours suspendues

Les forces internationales présentes dans la ville ne sont pas intervenues lors des échanges de coups de feu entre les rebelles touaregs et l’armée malienne. Mais à la fin de ces affrontements, elles ont renforcé le dispositif de sécurité autour de la mairie de la ville.

 

 

La mairie de Kidal est le lieu de travail et de résidence du gouverneur de la région, dont les locaux officiels sont toujours occupés par les combattants touaregs du MNLA. Les mêmes rebelles estiment qu’il est encore trop tôt pour que Bamako exerce toute sa souveraineté sur la région de Kidal. Surtout que les négociations sont actuellement suspendues.

 

Par RFI

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4 COMMENTAIRES

  1. Allahou Akbar.Dieu aime la mali.La France finira par mordre le doigt.Puisse qu’elle a abandonné le Mali au profit du mnla couyant que celui ci pourra lui être utile dans la libération de ses otages.Pure utopie le mnla ne sait même pas si ses otages vivent encore moins leurs lieux de détentions.Le mnla n’a aucun moyen pour aider la France à la libération de ses otages.Chèrs militaires Maliens vos destins sont entre vos propres mains.La victoire sur ces bandits du mnla,hca,maa est votre propre affaire et le reste de la population Malienne vous soutient.Ils sont aux abois ces bandits ils ne savent plus ce qu’ils doivent faire.Alors c’est le moment ou jamais de récupérer notre Kidal.Ne négocier plus.Rien ne sera plus comme avant.TROP C’EST TROP.Que DIEU sauve,protège et guide le Mali dans le droit chemin.Amen.

  2. Il faut neutraliser ces gens là sinon il n’y aura pas de paix au Mali. Ce sont des terroristes déguisés mais ils ne changeront jamais.

  3. IBK n’a qu’à prendre Tandja du Niger comme conseiller spécial. Le problème sera reglé ni vu ni conu comme il l’a brillamment reglé au Niger, notamment en émettant un niet catégorique à toute médiation du BF, et en mettant l’armée à niveau rapidement pour régler leur compte aux rebelles. Ce n’est pas pour rien qu’ils n’osent plus emmerder les gens au Niger. Résulta, vous avez un PM Touareg aujourd’hui et les régions du Nord sont pacifiées. Encore une fois négocier avec des voyous ne créera qu’une bulle d’air et amplifiera le banditisme armé, sous couvert d’une soi-disante rebellion.

  4. De toute évidence il faudra exterminer ces minorités armées si le Mali veut s’occuper correctement de la majorité pacifique et patriote des touaregs et arabes.

    La version de Mossa Ag Attaher est un aveu: ils étaient bien entrain de tester la réactivité des soldats maliens. Après ce premier tour, ils auraient envoyé un kamikaze.
    C’est un véhicule avec 4 personnes à bord qui a explosé près du camp militaire de Tombouctou.

    Ces gens du MNLA sont comme un cancer, ou vous l’extirpez de suite où ça finit par grossir au détriment du reste et l’issue est fatale.

    Les soldats maliens ont bien fait et doivent s’attendre à de nouvelles attaques. Le MNLA est entrain de préparer une attaque plus sérieuse.

    De toutes les façons les djihadistes avec qui ils s’étaient alliés les ont chassés parce qu’on ne peut leurs faire confiance.
    Qui peut faire confiance en quelqu’un qui a trahi son pays?

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