Malgré la signature d’une feuille de route consensuelle: Vers de difficiles pourparlers en août

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Ce que Bamako et les groupes armés négocient à Alger
Le 16 juillet à Alger, à l’hôtel El-Aurassi. © Samir Sid

La feuille de route des futures négociations entre le gouvernement malien et les groupes armés a été  signée hier jeudi. Pour mener à terme ce processus, l’Algérie a été désignée comme chef de file. Les négociations, qui débuteront à la mi-août, seront encadrées par l’Organisation des Nations unies, l’Union africaine et l’Union européenne. Les choses ont failli capoter sur l’insistance du Haut conseil de l’Unité de l’Azawad, proche du terroriste Iyad Ag AGhaly, qui voulait que la laïcité ne soit plus inscrit dans la constitution du Mali.

 

Lancé le 16 juillet à Alger, le round de concertations entre le gouvernement et les représentants des mouvements armés a pris  fin hier.

Elaborée aux termes de longues discussions, la feuille de route pour la mise en œuvre d’un cadre de négociation directe pose les jalons de la prochaine étape. Celle-ci devrait débuter le 17 août à Alger. L’Algérie, pays initiateur du concept de dialogue inclusif inter-malien, aura ainsi le statut de “chef de file” des négociateurs.

Au sein du “consortium” de médiation, figurent également l’Organisation des Nations unies, l’Union africaine et l’Union européenne. Une nouvelle réussite pour le gouvernement algérien. Mais une réussite qui engage de fait le Burkina Faso dans une voie de garage. Mais les négociations directes qui s’ouvriront le mois prochain s’annoncent difficiles.

En effet, les représentants des mouvements armés estiment nécessaire l’instauration du statut d’autonomie pour les régions du Nord. Un choix rejeté par Bamako et même par Alger qui n’a eu de cesse d’insister sur le sacro-saint principe d’intégrité territoriale du Mali.

Il semblerait cependant qu’une solution médiane soit proposée avec l’institution d’une forme très limitée d’autonomie politique. Le futur pourrait donner la priorité aux aspects culturel, linguistique et ceux liés au développement économique.

Y.C

 

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2 COMMENTAIRES

  1. LADJI KABAKO n’a pas honte, et ses suppôts encore moins… C’est inconcevable que l’accord d’Alger de 2006 qu’ils ont tant décrié, voire dénigré jusqu’à l’absurde parfois, puisse figurer comme probable référence dans une feuille de route eu vue de nouvelles négociations que lui et son gouvernement mèneront. C’est dire, s’il était “bon”, cet fameux accord d’Alger de 2006… Le ridicule ne tue pas à KABAKOLAND, assurément ! On aura tout vu dans ce pays.
    😀

  2. Aucun compromis sur un statut special qui porterait atteint a un des attributs d’un Etat souverain,un dans sa conception,democrate,laic et social.L’Etat Malien ne doit accepter la retrogradation,le recul des Institutions.On se bat pour les libertes fondamentales,les droits innes.Les populations du Nord ont droit a garder instacts leurs droits
    et libertes.Si les droits humains sont violes dans de nombreux pays,
    je ne sais pas pour quelle justification,nous ne fermerons pas nos yeux a la profanation de l’etre humain.Le Mali doit faire un pas gigantesque pour plus de democratie ,apres avoir ete victime de barbarisme,de violence bestiale.Si nos ancetres ont conserve nos valeurs ancestrales,ils n’ont pu le faire qu’en luttant contre le mal.
    Nous,nous devons les suivre sur ce chemin de la vraie culture.Cette culture doit continuer a etre un rampart pour lutter contre les retardes.Souhaitons que le temps du regressement culturel,moral
    a sonne pour mettre de l’ordre et creer un pays model.

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