Malgré les divergences, un accord pourrait être obtenu sur la feuille de route d’ici à jeudi prochain

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L’Algérie médiateur du dialogue inter-malien ?
Mahamadou Djeri Maiga, vice-président du MNLA et sa délégation sont à Alger pour discuter des accords de paix, le 16 juillet 2014.
AFP PHOTO/FAROUK BATICHE

Les négociations entre les groupes armés et le gouvernement malien, qui ont débuté mercredi 16 juillet, se poursuivent toujours dans la capitale algérienne. Ce premier round des discussions devra en principe prendre fin jeudi 24 juillet si l’on en croit la médiation qui est en train de tout mettre en œuvre pour obtenir un accord sur la feuille de route. Cela, en attendant la poursuite des discussions prévue courant août prochain.

A cet effet, Alger compte tenir des réunions séparées entre les différentes parties afin de parvenir à la conclusion d’un accord sur la feuille de route.

 

De source proche du dossier, le gouvernement et les mouvements politico-militaires du Nord ont été engagés par la délégation algérienne et l’équipe de médiation qui la soutiennent, sur “les différents volets des négociations devant couvrir les questions de défense et de sécurité, les questions économiques, sociales et culturelles, ainsi que celles relatives à la réconciliation, à la justice et à la situation humanitaire “. Dans le sillage de ce dialogue, lancé mercredi dernier à Alger, s’est tenue, au cours du week-end, une série de réunions avec l’équipe de médiation composée de l’ONU, l’UA, la CEDEAO, l’OCI,   l’UE, le Niger, le Nigeria, le Burkina Faso, le Tchad et la Mauritanie, a indiqué la même source. Ces réunions se sont, semble-t-il, élargies à des séances de travail avec le gouvernement, mais aussi avec les groupes armés.

 

Ces consultations ont débouché sur un accord de principe portant sur la méthodologie ainsi que sur les questions devant être traitées en priorité au cours de la phase initiale du dialogue inter-Maliens qui doit prendre fin jeudi 24 juillet.

 

Il est à rappeler que depuis le début de ces pourparlers, le mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le mouvement arabe de l’Azawad (MAA) et le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), estiment que les groupes dissidents ne peuvent pas participer aux négociations.

 

Dans une certaine presse, ils ont accusé les trois autres groupes armés dissidents d’ ” être des auxiliaires de l’armée malienne “.

Réagissant à ces propos, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, a déclaré que ” la position de Bamako est la position de l’équipe de facilitation. A notre avis, ce sont ces six groupes qui sont parties prenantes de la négociation. Et c’est ce que la facilitation a proposé et c’est ce que le Mali soutient également… “.  

  

Bruno D SEGBEDJI

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1 commentaire

  1. regarder ces imbeciles qui utilise leur ethnie pour faire chanter les gens espèces d’escrots internationaux, ce n’est pas l’habit qui fait le moine

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