Malaise de la gestion du pouvoir d’état par Ibk et son clan : A défaut d’un mea culpa, peut-être une revue des méthodes

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Le président Keita

Il y a un malaise certain désormais dans la gouvernance au Mali, après les sorties de l’opposition à travers notamment le PARENA de Tiéblé Drame et suite aux réponses inadéquates du régime. Finalement c’est toute l’opinion qui semble désapprouver la gouvernance de l’actuel régime qui pourtant demeure sourd aux critiques, n’y voyant que des allégations d’une bande de jaloux. Pourtant à y voir de près, c’est le président lui-même qui est au cœur de tous les scandales. Peut-être qu’il est temps pour le régime à défaut d’un mea culpa de revoir sa copie, car à ce rythme là, les perspectives sont vraiment incertaines, alors il est temps de revoir les méthodes.

 

A peine 7 mois passés à la tête de l’Etat, le nouveau régime de l’expérimenté IBK est embourbé. Elu avec un score jamais égalé (77%), très vite le nouveau pouvoir de Bamako a déchanté. Les populations onT d’abord observé un silence gêné avant de commenter les dérives du pouvoir à savoir : immixtion de la famille, excessivité des dépenses de l’Etat, voyages interminables…

 

Pourtant, jamais un Président de la république n’a trainé autant d’expérience à son arrivée au pouvoir, IBK a exercé le pouvoir d’Etat à tous les niveaux donc en principe il doit connaitre mieux que quiconque le fonctionnement du Malien. Mais, diable qu’est-ce qui ne tourne pas chez lui ? Avec le tolet général suscité dans l’opinion par sa gouvernance il rate une fois de plus l’occasion de faire son mea culpa, dans sa dernière sortie dans le Journal Jeune Afrique, où il met toutes les défaillances au seul compte du déficit de communication. En s’en prenant à sa communication le président reconnait implicitement qu’il ya des problèmes mais les met au compte du déficit de communication.

 

La communication peut avoir sa part de responsabilité mais mettre tout sur son compte est une fuite en avant, très vite on se rend compte des limites de cette façon d’aborder les choses. Elu avec plus de 77% des voix de ses compatriotes, jamais un président de la république n’avait bénéficié d’un tel degré d’enthousiasme, de l’autre coté si l’on avait les instruments pour mesurer le degré de popularité, l’on ne serait pas surpris de voir des chiffres défrayant l’entendement. Pourtant, rien ne justifie un tel désaveu tant l’opinion était majoritairement acquise au nouveau président et elle était la première à reconnaitre que la tâche allait être dure, donc il avait besoin de tout le monde pour l’accompagner. C’est donc par sa vision unilatérale des choses que le président a perdu petit à petit le soutien du peuple qui dans un premier temps avait du mal à aborder la question tant il était gêné par la tournure brusque des événements. Ce qui fatigue IBK semble être son incapacité à intégrer l’approche pays pauvre et sortant de guerre sous assistance dans les grandes décisions qui engagent le pays. Dorénavant le président de la république doit comprendre que dans ce pays les vécus du quotidien et la pauvreté ambiante font que les populations sont assez sensibles à tout ce qui concerne l’argent public surtout quand vous avez déjà une étiquette de grand dépensier de ces sous. Il est important que dans l’avenir le président et son équipe soient assez discrets sur les dépenses qui concernent la personne du chef, autrement de nouveaux dérapages peuvent très vite avoir des conséquences, car les populations auront le sentiment que l’on se foute d’elles.

 

En attendant, il est peut-être temps d’arrêter de tout mettre sur le seul dos des autres et de regarder les choses en face en faisant son auto critique et tirer des enseignements des derniers événements pour rebondir. Car au finish toutes les critiques et les suggestions ont comme souci l’amélioration de la gouvernance et des conditions de vie dans notre pays.

En outre, il est aussi important que nos dirigeants comprennent que les populations même majoritairement analphabètes comprennent de plus en plus les choses, alors les manipulations d’amateurs ne fonctionnent pas, il faut de vrais arguments pour les convaincre. C’est pourquoi penser que l’opposition manipule l’opinion n’est pas la réalité, l’opposition est partie de faits établis pour pouvoir alerter l’opinion sur des sujets qui étaient déjà connus d’elle.

Il est temps d’arrêter l’auto satisfaction, d’arrêter de répondre aux rumeurs, de penser aux priorités dans la réalité, d’arrêter de se justifier à tous les coups, d’accepter les critiques constructives dont l’objectif est d’alerter sur les dérives, car à l’heure du bilan, personne ne peut jouer le rôle de l’autre.

Ousmane COULIBALY

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5 COMMENTAIRES

  1. Merdi pour votre analyse objective. Si le premier ministre souhaite avoir un avenir politique, ildoit démissionner.Les responsabiltés sont situées et a chacun de s’assumer. Le ministre de la Défense doit démissionner et si les maliens veulent qu’ils fassent une analyse objective de la situation.l’armée n’a pas fini avec ses querelles internes activées par leur actuel ministre de la défense. Ce n’est pas fini pour IBK, tant qu’il ne met pas dans la vie politique l’opposition sur les grandes questions de la nation, à moins qu’il veuille finir en queue de poisson son mandat.

  2. Toi tu fais honte aux maliens ,au lieu de nous informé sur la situation actuelle du pays qui nous empêche de dormir tu est là à ouvrir le ❗

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