Dernière opération, l’opération “Bayard” a permis de localiser et de détruire de nuit un campement jihadiste dans une région boisée à la frontière malienne. L’état-major français précise toutefois qu’une partie des terroristes a pu s’enfuir et l’armée française cherche à exploiter les indices afin de remonter la filière.
Pour découvrir ce campement terroriste, Barkhane a mis les moyens : des drones de reconnaissance, des écoutes, une traque de plusieurs semaines.
Et au final, l’un des bilans les plus importants depuis près de trois ans : des terroristes délogés dans la forêt de Foulsaré, au sud-ouest de Gao, une vingtaine d’éléments mis hors d’état de nuire, selon Barkhane, et beaucoup de matériels saisis. A Paris, le porte-parole de l’état-major des armées, le colonel Patrick Steiger dresse le bilan de cette opération : Au bilan de ces actions : une vingtaine de motos, un autre pick-up, de l’armement, aussi bien des armes légères d’infanterie que des lance-roquettes, des pistolets automatiques, des munitions, des chargeurs, du matériel informatique, ainsi que des composants rentrant dans la fabrication d’engins explosifs improvisés.
La redaction