Lutte contre le terrorisme : Des combattants jihadistes se rendent

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Des rebelles islamistes d’Ansar Dine, le 24 avril 2012 près de Tombouctou, au nord du Mali © AFP

L’état-major des armées françaises a indiqué mercredi à Paris que les forces spéciales françaises ont tué un combattant islamiste en fin de semaine dernière au nord de Kidal  lors d’un accrochage au cours duquel plusieurs jihadistes, dont deux enfants soldats, se sont rendus.

 

Le porte-parole de l’état-major, le colonel Gilles Jaron, n’a pas confirmé que le combattant tué soit Haroune Said, bras droit du chef du groupe islamiste Ançar Eddine, dont la mort a été annoncée de source militaire malienne.

 

 

L’opération a été conduite dans la nuit du 24 au 25 avril dans le Nord du Mali, “contre des éléments d’un groupe armé terroriste”, a-t-il expliqué. Selon lui, un jihadiste “qui avait adopté une attitude jusqu’au-boutiste, a été tué”.

 

 

“Pour la première fois lors de cette intervention, nous avons des éléments qui ont préféré cesser le combat et se rendre à l’armée française”, a-t-il souligné, évoquant “une attitude rarissime”. Selon le colonel Jaron, il s’agissait notamment de “deux adolescents, qui ont été remis aux organisations internationales chargées de traiter le cas de ceux que l’on appelle les enfants soldats”, le CICR et l’Unicef.

 

 

“Nous sommes généralement confrontés à des jusqu’au-boutistes qui préfèrent mourir plutôt que de se rendre”, a-t-il souligné, se refusant à plus de précisions, notamment sur l’importance du groupe armé. Il s’agissait, a-t-il dit, d’”une opération d’opportunité”, “menée avec une dominante (des) forces spéciales”, les unités d’élite de l’armée française engagées au Mali depuis le début de l’opération Serval, en janvier 2013.

Selon une source militaire malienne dans la région, Haroune Said, bras droit du chef d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, a été tué durant le week-end “lors d’opérations menées par l’armée française dans la région de Kidal”.

Y. C.

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6 COMMENTAIRES

  1. La France qui a crée cette guère ce pour contrôle notre territoire avec leur collaborateurs Mnla , narco trafficant Mnla , le mali sera un san divise inshala vive le mali unie et soludere

  2. Les vrais combattant djihadistes ne se rendent jamais…c’est des éléments sacrifiés du mnla pour nourrir sa propagande…

    C’est une belle preuve que c’est bel et bien des éléments du mnla qui se déguisent en djihadistes pour commettre des actes de sabotage et des attentats (tires d’obus) dans le Nord du Mali…C’est de la propagande pour justifier son soi-disant combat de libération et justifier la présence de sa complice : la France, qui est prêt à tout pour pousser le gouvernement à signer ce fameux accord de défense leur permettant d’implanter une base à Téssalite …un très vieux rêve…

  3. Un enfant soldat est danger pour humanité s il est tué au combat on ils ont tué un enfant tandis que lui peut tue sans amertume et moi personnellement je ne voie pas d’avenir pour un enfant soldat et la fric n est pas équipée pour les éduques un problème très délicat

  4. Enfants ou adultes terroristes, des mauvaises personnes qui font le malheur de leur famille – Haroune Said était un malien pourquoi trahis son propre peuple ? Rendez vous tous les enemis du mali le CICR c’est mieux que la mort !

  5. Je me demande pourquoi l’armée malienne se précipite à annoncer la mort de combattants qu’elle n’a pas tués. Si des terroristes sont tués par Serval que l’armée malienne laisse le soin à Serval d’annoncer leur mort. Les journalistes français qui leur “mettent la pression” pour obtenir ces informations sont les premiers à se moquer d’eux en cas d’inexactitude de la nouvelle. Notre armée est-elle une grande muette? Oui, en tout cas, avant l’arrivée du CNDRE

  6. Normal, puisqu’ils seront mieux traités maintenant que dans les maquis, ce jeux des bandits du mnla et terroristes, c’est connu , c’est servir le plus offrant!

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