Lutte contre le terrorisme : Quand le Mali devient coupable d’être victime

74
Sortie de crise : Réunion stratégique entre la Minusma, la CMA et la Plateforme pro-Bamako

Une image d’Epinal voudrait que le Mali soit le maillon faible dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Qu’en est-il en réalité, qui vit du terrorisme au Mali ? Telle est la question angoissante de ce début de 2016. Pour répondre à cette question et définir les stratégies pour résoudre le problème, notre peuple doit totalement changer de perspective au cours de cette année 2016 en imaginant d’autres voies de sortie de crise.

Depuis 2005, le Mali, sous Amadou Toumani Touré, a demandé à la communauté internationale, aux Etats de l’espace Sahélo- Saharien, la mutualisation des efforts pour faire face à l’hydre du terrorisme. A l’époque, confronté à la bande de Iyad Ag Ghali, Bahanga et autres Fagaga, d’aucuns ont pensé qu’en réalité notre pays était à la recherche d’un appui régional contre la rébellion touarègue. La menace terroriste a été évacuée d’un revers de mains, et l’hydre islamiste en lien avec les groupes qui alimentent la rébellion a eu tout le temps de s’incruster dans nos structures sociales et politiques.
Pendant ce temps, des hommes politiques uniquement aminés par leur soif du pouvoir ont instrumentalisé la société, discrédité le pouvoir politique, voire la classe politique, pour ensuite infiltrer l’appareil militaire. On connait la suite et ses conséquences sur le pays. Le Mali est cassé, le pouvoir politique en place évolue entre impasse et impuissance,
la classe politique, toutes tendances confondues, est exclue de fait de la solution des problèmes du pays qu’on vend par tranche sous nos yeux.

En vérité, pour cette année 2016, ce pouvoir ne dégage aucun souffle présageant un avenir serein pour notre pays.

 

Les quatre plaies d’IBK
Les quatre plaies qui minent le Mali d’IBK s’appellent : la corruption, l’inefficacité de l’administration, le mensonge d’Etat, l’inertie et l’immobilisme à la tête du pays. Sur ce dernier point, la stratégie du pourrissement organisée par le pouvoir au-delà du fait qu’elle sert d’autres desseins, met également et surtout, toute la nation en danger.
C’est le cas de l’infiltration des terroristes au Mali, phénomène face auquel le pouvoir garde un silence coupable.
Dans l’analyse des infiltrations des terroristes au Mali, et pour y trouver une solution, notre pays se doit de rompre avec le silence et surtout mettre fin à sa diplomatie parasitaire.
La diplomatie malienne sur le Nord et ses problèmes est d’une médiocrité désarmante.
Elle se contente dans une manipulation du sentiment nationaliste des Maliens, de rendre responsables de nos incapacités et de nos insuffisances les autres nations ou la communauté internationale (dont certaines postures ne sont certes pas exemptes de critiques, mais qui n’a pas vocation à prendre certaines initiatives à notre place).
En se comportant de cette façon, le régime rend peu crédibles nos positions auprès de la communauté internationale qui nous suit de près et qui sait à quel point nous sommes intrinsèquement faibles ; faibles de notre manque de sérieux dans la gestion des ressources publiques, faibles dans nos initiatives, voire manque d’initiatives, faibles dans nos rapports sociaux etc.
En somme, la gestion actuelle du pays rend peu lisibles et peu intelligibles dans l’opinion nation et internationale, les véritables responsabilités des autres dans l’entretien de la crise chez nous.
Le fait que la transplantation des éléments terroristes dans notre pays, procède de l’entretien d’un voisinage hostile est parfaitement occulté par notre diplomatie. Au contraire, notre nation, sa culture, sa société ses cadres et sa classe politique sont littéralement voués aux gémonies sur la base des idées reçues.
Il est aisé de constater que le régime d’IBK manque de prendre ses responsabilités en matière de sécurité et de défense du territoire. Pire, il entretient avec ses calculs politiciens, une mauvaise perception de l’environnement régional et encourage le clivage des acteurs des organisations musulmanes.
Une idée reçue voudrait que notre pays soit le maillon faible dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel.
Tel pays est allé jusqu’à ouvrir un couloir pour drainer sur notre territoire des éléments non recyclés de sa guerre civile, tel autre pays, après avoir signé un pacte de non-agression avec les groupes terroristes, a pu mettre sa diplomatie religieuse au service de l’implantation de ces éléments et surtout à leur enracinement local au moyen de mariages sous le couvert du soutien à la rébellion touarègue. Le tout avec des complicités locales bien établie, dans la classe politique ainsi que dans la société civile religieuse.
Le prétexte intérieur étant l’opposition au pouvoir du président Amadou Toumani Touré. Cette lutte contre ATT était en fait celle contre le Mali, son unité, son intégrité territoriale et sa République.
L’objectif atteint, ceux qui ont organisé ce front intérieur se retrouvent au pouvoir, ils tentent à nouveau d’organiser l’oubli sur leurs arguments, parasitent les atouts du Mali et confient la destinée de notre pays à ceux par lesquels la déstabilisation est venue.
Aujourd’hui, on continue de répéter que le Mali est infesté par la crise libyenne. Qu’en est-il vraiment ?
L’argument le plus facile est que la situation de la Libye a impacté et continue d’impacter sur l’infiltration des terroristes au Mali. Il s’agit là d’une véritable image d’Epinal qu’il faut confronter avec le contexte géostratégique de la région sahélo-saharien pour mieux armer le peuple malien.
Contrairement à notre diplomatie qui subit et qui reste dans une posture de suivisme et de narcissisme au sommet de l’Etat, une diplomatie d’acquiescement, il faut expliquer au peuple que le Mali n’est qu’une victime, il est agressé.

 

Le Mali n’a pas de frontière avec la Libye

N’ayant pas de frontière avec la Libye, pourquoi et comment le Mali devient donc le seul réceptacle des terroristes venus de la Libye ? Pourquoi et comment ces derniers une fois traqué trouvent aussi facilement refuge en Libye? Pourquoi et comment veut-on aujourd’hui repeupler le nord du Mali avec des réfugiés venus de la Syrie ?
Il y a-t-il une filière d’importation ou d’exportation du terrorisme au Mali, comme il en a été le cas pour la rébellion touarègue en 2012 ?
Pour sûr, les éléments terroristes censés venir de ce pays traversent bien d’autres, avant d’arriver au Mali. Pour s’y rendre, il faut à celui qui entreprend le voyage pour la Libye, passer par au moins deux autre pays qui ont frontière avec le Mali : l’Algérie et le Niger.
Par l’Algérie, le trajet le plus court vaudra au voyageur de parcourir au moins 800 km en traversant ce pays. On peut supposer que ce pays qui est la première puissance militaire dans l’espace sahélo-saharien pourrait constituer un verrou infranchissable entre le Mali et la Libye. Est-ce vraiment le cas, quand on sait que les rebelles du MNLA sont passés par ce pays pour envahir le Mali ?
A la fin des années 1990, ce pays avait déjà déporté les débris du GSPC dans le nord de notre pays devenu un « no man’s land » par les effets pervers de la gestion du Pacte national.

Pour le Niger, plus de 1000 km. Ce pays est de toute évidence notre voisin le plus propre et le plus sincère dans la lutte contre la déstabilisation dont le Mali a été victime. Non seulement les éléments en provenance de la Libye qui sont passés par ce pays ont été désarmés, mais ils n’ont pas pris les armes contre leur pays.
Il reste le cas de la Mauritanie. En dépit du fait que ce pays n’ait pas de frontière avec la Libye, il est depuis plus de deux décennies soumis aux influences de déstabilisation islamistes de tous les pays du Maghreb pour deux à trois raisons fondamentales.
La faible densité de population du pays, 1 03O OOOkm2 pour une population de moins de 3 millions de personnes dont les 2/3 se trouvent à la frontière avec le Mali et le Sénégal; l’option république islamique du pays à coup de arabisation forcée a entrainé la représentation de tous les courants panarabismes extrémistes dans ce pays (baassistes, nassériens entre autres).
Il s’y ajoute que la Mauritanie est le seul pays voisin du Mali où le président de la République s’est officiellement déclaré favorable à l’autonomie du nord du Mali au plus fort de la crise de la rébellion. Ce pays a accueilli et hébergé, toutes les tendances de la rébellion arabo-touareg entre 2012 et 2016.
Pour finir autant que le Mali sinon plus, l’économie de la drogue y a pignon sur rue depuis au moins deux décennies.
La Mauritanie est un pays fournisseur net de la main-d’œuvre terroriste à tous les groupes ou khatibas, l’essentiel des groupe qui écument dans l’espace sahélo-saharien sont fournis, en exécutants, par la Mauritanie et essentiellement les noirs de la communauté harratines, réduits en esclavage ou marginalisés.
Dans ce pays, la pauvreté est essentiellement noire. Les dirigeants actuels de la Mauritanie sont d’un laxisme déconcertant avec les terroristes d’origine malienne.
Récemment, de nombreux terroristes détenus en Mauritanie ont été libérés. Le plus connu est Sanda Ould Boumama, ancien porte-parole d’Aqmi dans la ville de Tombouctou, reste dans la nature. Nouakchott qui a unilatéralement pris cette décision reproche à Bamako le peu d’engagement à mettre en route les procédures idoines en la matière.
Quand même IBK et son gouvernement sont restés de marbre face à ces accusations, les terroristes en question continuent de courir et le « règne du devoir de mentir» en œuvre dans le pays, cherche laborieusement à s’incruster dans tous les rouages de la société.
Le Mali reste la seule victime constamment montrée du doigt comme le coupable. Au grand dam d’une diplomatie parasitaire, sans âme.

Souleymane Koné

Ancien Ambassadeur

 

Commentaires via Facebook :

74 COMMENTAIRES

  1. De plus en plus, nous constatons impuissamment à la recrudescence des actions terroristes dans le monde qui crée une psychose mondiale. Aujourd’hui, c’est le Mali qui en fait les frais. C’est une interpellation pour dire que, nous sommes tous vulnérables face à cette calamité et nous devons être unis pour lutter farouchement contre celle-ci.
    NON AU TERRORISME ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗

  2. Je pense que le véritable problème de la mise en oeuvre de l’accord de paix est le terrorisme. Pour ce faire, il faut une réponse commune face à ce phénomène qui entrave le processus de paix en vigueur.

  3. Il est temps et grand temps d’ailleurs pour que les les dirigeants Africains s’unissent et parlent d’une voix commune pour donner une réponse qui satisfasse contre le phénomène terrorisme qui gangrène l’Afrique en général et le sahel en particulier. Il faut une lutte commune car le terrorisme n’a pas de frontière.

  4. A mon avis, je pense que nous devrons nous unir contre ces ennemis du pays voire de la sous région au lieu de faire de fausses accusations qui ne nous mènent à rien dans cette lutte anti-terroriste. La menace terroriste se veut grandissant donc il faut fédérer nos forces pour bouter hors de nos frontières ces bandits sans foi ni loi.

  5. Pour ma part, le Mali est une victime du terrorisme et partant toute la région sahélo-sahérienne. J’estime qu’il faut s’unir pour combattre ces bandits. Car, ces forces du mal sont un danger pour notre quiétude dans notre sous région. Donc, c’est à l’unisson que nous pourrons combattre nos ennemis.

  6. De plus en plus, nous assistons à la recrudescence du terrorisme et toutes formes d’actions de vandalisme dans le Nord du pays. Fort de ce constat, notre pays et les autres membres de la Misahel doivent fédérer les moyens afin de bouter ce phénomène hors de nos frontières à travers une initiative sécuritaire commune. Je pense que cela nous aiderait dans cette lutte.

  7. Le president Ibrahim kéïta est un grand homme qui connait les aspirations des populations de ce pays car ayant servi dans plusieurs domaines et pendant de longues années. Son programme montre qu’il a une belle optique de développement pour pays. Mais celui-ci ne semble pas depuis un certain bénéficier de l’aider politique de certains membres du gouvernement et de certaines personnes véreuses qui veulent toujours marquer sa gestion du sceau de l’échec à travers des campagnes de dénigrements et de désinformation à son endroit ce qui n’est pas du tout normal pour un pays qui sort de crise et qui a besoin de la compétence de tous ses fils.
    Mettons nous ensemble pour sauver notre pays.

  8. Je félicite le président pour ses actions en faveur du bien-être de la population et de la jeunesse en particulier. Je souhaite de tout mon cœur que les nombreux projets entamés soient couronnés de succès et que l’accord de paix qui avance tant bien que mal aille à son terme pour unifier le pays à jamais.
    Merci au président de la république, à son gouvernement et à tous ceux qui participent de près ou de loin à ces actions.

  9. La gestion des frontières constitue un enjeu de première importance pour la sécurité de l’ensemble de la région du Sahel.
    En effet, comme le dit l’adage l’union fait la force, je pense qu’en le faisant, cela favoriserait une meilleure sécurisation de nos frontières communes et partant le Sahel.

  10. Les Maliens devraient se donner la main, arrêter les accusations inutiles pour bâtir ensemble le Mali car le président IBK est un grand homme; un homme de vision qui a des ambitions pour le pays.
    Comme dit un célèbre adage que l’union fait la force.
    Compte tenu de la devise du Mali, un peuple, un but ; une foi, les Maliens sont tous les mêmes alors donnons-nous la main pour renforcer cette devise et faire renaître le pays qui a trop souffert.
    Vive le développement, Vive le peuple malien; Vive le président IBK

  11. Pour ma part, je pense que pour venir a bout de ce fléau mondial qu’est le terrorisme, il faut fédérer nos forces. En effet, je salue l’initiative entre notre pays et le Niger dans la lutte anti-terroriste dans le Sahel. Car, c’est ensemble que nous arriverons à bouter ce phénomène hors de nos frontières.

  12. Il ne sert vraiment à rien de se rejeter la faute car le mal a été fait depuis la chute de Kadhafi. Donc pour freiner cette instabilité dans la sous-région seule on doit miser sur l’action commune. On doit mener des opérations de sécurisation commune à nos frontières, échanger des informations et traquer ensemble ces terroristes.

  13. De plus en plus, nous constatons impuissamment à la recrudescence des actions terroristes dans le monde qui crée ainsi une psychose mondiale. Aujourd’hui, c’est le Mali qui en fait les frais. C’est une interpellation pour dire que, nous sommes tous vulnérables face à cette calamité et nous devons être unis pour lutter farouchement contre celle-ci. En outre, le seul moyen de venir au bout de ce phénomène planétaire est la solidarité, la vigilance, l’engagement de chacun et de tous.

  14. Je crois très sincèrement que le temps n’est pas aux accusations inutiles car nous savons tous les raisons pour lesquelles nos pays sont instables et d’où cette instabilité tire sa source( la Libye).
    Il faut que nous tissons des partenariats et nos états doivent exploiter de façon efficiente les renseignements afin de venir à bout de cette situation.

  15. Au-delà de la coopération internationale demandée par le président Poutine dans la lutte contre le terrorisme il doit avoir la coopération au sein des nations même. L’action de la CEDEAO et de l’OIM est salutaire et montre la solidarité des Africains ainsi tous les fils et les filles des différents pays doivent coopérer avec les services de sécurités et de renseignements en leur fournissant des informations pour l’avancée de leurs investigations dans la traque de ces terroristes.

  16. Le terrorisme ne connait pas de frontières comme le président de la république l’a dit.
    Alors il faut que les populations et les pays se donnent la main pour que le monde puisse dépasser cette phase difficile de son histoire et écrire une nouvelle page de son histoire qui sera assez bien joyeuse. Halte au terrorisme !

  17. C’est vraiment triste mais il faut qu’on puisse accentuer la coopération avec nos voisins et faire de tel sorte que cette coopération entre nos différents pays puissent porter ses fruits et que l’Afrique puisse venir à bout du terrorisme. Que le sommet de la CEDEAO puisse prendre des décisions idoines pour que le terrorisme ne triomphe pas de nos institutions et de nos états.

  18. D’énormes progrès ont été réalisés dans le domaine de la sécurité mais il faut mettre l’accent aussi sur la coopération sous-régionale et former nos forces afin qu’elles puisset être capables de riposter face à la menace terroriste car le terrorisme est une nouvelle forme de guerre à laquelle nos soldats africains ne sont pas préparés malgré le fait qu’ils se battent pour relever ces défis.

  19. « La préoccupation profonde de nos États est que le terrorisme international n’a pas reculé en dépit de la campagne antiterroriste en cours. Il est impérieux pour les États du Sahel de faire montre d’une plus grande détermination et de renforcer leur coopération dans les secteurs de la prévention et de lutte contre le terrorisme en mettant en œuvre les instruments continentaux et internationaux », a préconisé Moro Diakité.
    C’est de bonne guerre en tout cas car nous partageons des frontières communes et après les actions menées en internes il faut des actions sous régionales et même régionales pour définir une stratégie de lutte commune afin d’éradiquer ce fléau qui menace la vie de nos nations.

  20. Le Président de la République n’est pas un citoyen comme les autres dans notre pays, comme dans aucune démocratie.
    C’est le Dieu du mali .IBK est le dieu par essence et par excellence du
    Il quand même utile et clair de parler et d’évoquer les bienfaits
    Car lorsqu’on est ministre de la communication est d’apaiser le peuple de toutes les médisances des partis opposés et de ceux des journalistes.
    Une fois encore mes encouragement

  21. La stabilité du Mali doit être l’affaire de tous et le président IBK y travaille sans s’attarder sur les raison de cette crise.
    Je pense que tous les maliens à leur niveau doivent en faire autant au lieu de mettre à écrire des textes qui n’ont aucun intérêt visant le développement de notre pays.

  22. Dans cette crise malienne,le gouvernement n’a jamais voulu jeter la faute sue quelqu’un.
    Mais une chose est vrai et il faut le souligner;c’est que la crise libyenne a fortement impacté nos réalité pour nous donner la situation que nous connaissons en ce moment au Nord de notre pays.
    Mais il est important de souligner que le président fait tout ce qui est en son pouvoir pour y remédier…

  23. N’ayez aucune crainte car l’accord de paix et de réconciliation sera bel et bien appliqué. Il me semble que cet accord est rentré en vigueur. Tout porte à croire qu’une nouvelle ère s’installera au Mali grace à l’accord d’Alger.

  24. Le processus de l’accord de paix et de réconciliation a été déjà entamé depuis un certain temps. A mon avis, le Mali n’est pas prêt à laisser filer cet accord entre ses mains. On veut son application, c’est pour cela qu’on a accepté de négocier.

  25. La paix est la seule chose dont les dirigeants maliens et le peuple maliens aspirent tant. Donc, cela étant cet accord de paix et de réconciliation ne peut pas rester non applicable.

  26. Ce sont les petites interruptions de la CMA qui ont trainé les choses jusqu’à maintenant. Sinon notre gouvernement a la bonne volonté de respecter tous ses engagements pris dans l’accord. Vive le Mali uni !!!

  27. Aucun accord de ce monde n’est parfait et ne le sera pas non plus. L’accord d’Alger peut ne pas être parfait mais il peut faire notre affaire. Dire aussi que les parties signataires sont toutes insatisfaites de ce document est faux.

  28. Les états africains sont appelés à former une union pour freiner cette violence au Nigeria, au Cameroun, au Mali et au Niger. Mettons-nous ensemble pour les contrer.

  29. Le Mali a toujours mené une lutte contre le terrorisme. Après l’UE, les Etats Unis apportent leur expertise au Mali à travers ces accords car nul n’est à l’abri d’imminente attaque aujourd’hui. Le Nord malien se présente comme une victime du terrorisme donc un soutien de grande portée pour réussir à les contrer

  30. Le gouvernement s’est toujours assumé dans la mise en œuvre de l’accord d’Alger. Le plus grand problème dans ce retard réside au niveau des groupes rebelles. Ceux-ci n’arrivent pas jusqu’à présent à s’entendre réellement.

  31. Le président a acheté des équipements militaires pour nos FAMAS. Dos motos et des véhicules pic up leur ont été offerts pour faciliter leur mobilité et intervenir efficacement contre les terroristes dans leur mouvement

  32. Nous avons toujours eu confiance en IBK et nous continuerons d’avoir confiance en lui car les actes qu’il pose prouvent une qu’il est une personne digne de confiance.
    Il ne cesse de se battre pour améliorer les conditions de vie de ses compatriotes.
    Nous pensons qu’il est vraiment l’homme qu’il faut à la tête du Mali.

  33. Pour la lutte contre la corruption, le président et son équipe dynamique ont procédé à la création de structure adéquate et mandater les magistrats d’agir sans pitié contre ce fléau qui empêche l’envol de notre économie.
    A cela s’ajoute la volonté de la société civile à travers la structure AJCAD qui mène une lutte farouche au coté du gouvernement

  34. La paix n’a pas de prix donc le président trouver les moyens nécessaires pour résoudre tout ce problème. Il sait pourquoi il s’est engagé pour la paix. Nous comptons sur la bonne compréhension et la disponibilité des partis signataires

  35. Quelle est votre réelle intention en faisant de telle diffamation cher journaliste
    IBK en a beaucoup fait depuis son accession au pouvoir donc si vous n’avez pas d’infos, pas grave c’est mieux de dormir ou de surveiller les enfants pendant madame fait cuisine

  36. La mission confiée au PM c’est de présider le comité de suivi des accords de paix afin de trouver le plus rapidement possible, une solution idoine pour le bien de tous les partis signataires.

  37. Le président a pris beaucoup d’initiatives pour la lutte contre le terroriste. Il a signé des accords avec l’UE et les USA pour profiter de leur expertise en matière de formation et de renseignement.
    C’est une situation qui interpelle tout le monde donc le gouvernement n’est pas fautif de cela

  38. Souleymane Koné tout le monde comprend votre attitude mais c’est regrettable un soit disant ambassadeur fait de telle chose. Nul ne maîtrise les mouvements des terroristes aujourd’hui.
    Je voudrais savoir si la France fait frontière avec la Libye?
    Pourquoi cherchez à culpabiliser ce régime qui fait tout pour trouver une issue rapide à cette situation

  39. Nous sommes très émerveillés et dépassés de l’acte de bravoure et salutaire de notre armée. Je pense que la population commence à avoir de la confiance à la FAMA. Nous sommes ravis de leurs déterminations, il nous inspire confiance.

  40. La Paix, la Paix rien d’autre que la paix, notre volonté à nous tous est la paix au Mali.
    Vive la paix.

  41. La paix est notre volonté à nous tous.
    Vive la paix et la réconciliation.
    Vive le gouvernement malien qui se soucis de la volonté de sa population qui est la paix et la réconciliation.

  42. j’atteste que notre gouvernement a fait son mieux et continue toujours de faire plus envers le retour de la paix et de la réconciliation.
    Nous souhaitons le retour à la paix et nous avons de la chance d’avoir un gouvernement qui lutte envers ce sens. A nous maliens d’être de plus envers cette paix, elle consiste

  43. Il faut le dire et le redire encore et encore s’il le faut, Aucun accord n’est parfait mais cet accord, je l’ai dit plusieurs fois, constitue une très bonne base pour faire la paix, traiter des questions de fond qui ont entraîné des difficultés au nord de notre pays, restructurer notre appareil sécuritaire et créer ainsi les fondements d’un Etat de nouveau en mesure de faire face à ses obligations.
    Si on l’applique dans la lettre mais surtout dans l’esprit, avec bonne foi, il y a de bonnes chances que le Mali retrouve de nouveau de bons espoirs vers demain.

  44. Un dirigeant d’un groupe jihadiste du centre du Mali qui appelle notamment à combattre la France a été arrêté dans la région de Mopti (centre), a appris dimanche l’AFP de sources sécuritaires et administrative.
    “Allaye Bocari Dia, bras droit d’Amadou Koufa, prédicateur radical et chef du Front de libération du Macina (FLM), a été arrêté samedi par l’armée malienne dans la région de Mopti. Il a été transféré à Bamako”, a déclaré dimanche à l’AFP une source sécuritaire malienne.
    Confirmant l’information, un responsable du gouvernorat de Mopti a précisé que l’homme arrêté “était également le financier du FLM”.

    “C’est un gros poisson qui vient de tomber dans les filets de nos forces armées”, s’est félicitée la même source, estimant “que le FLM est en partie décapité”.
    Ce groupe est apparu en début d’année dans cette région et est dirigé Amadou Koufa. Ce prédicateur extrémiste peul a, selon les services de sécurité maliens, “l’ambition de créer un Etat islamique au centre du Mali”.
    D’après les premiers éléments de l’enquête, l’homme arrêté a reconnu que le FLM avait “un vaste plan pour déstabiliser le Mali”, a déclaré à l’AFP une autre source sécuritaire malienne.

  45. Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l’année vers le centre du pays, puis à partir de juin au Sud, aux frontières avec la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
    Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
    Les groupes jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés de cette région à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement.
    Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin d’un accord de paix entre le gouvernement et la rébellion.

  46. La PAIX est de la volonté de toutes les parties, tout le monde ne veut que la paix au Mali. Nous continuons d’avoir de l’espoir pour le retour de la paix et de la réconciliation au Mali. Le comité de suivi de l’accord s’est réuni plusieurs fois et a pu adopter son règlement intérieur. Espérons qu’à partir de là, on pourra engager des mesures urgentes sur les plans sécuritaires (cantonnement, désarmement…), humanitaires et de réconciliation (retour des réfugiés notamment) ainsi que les actions de développement.

  47. Maliennes et maliens nous savons déjà ce qui est de cette paix au Mali, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Ce n’est pas compliquer de comprendre que tout le monde n’a pas intérêt à la paix, notamment les terroristes et les trafiquants de drogue qui feront tout pour que l’accord ne puisse pas être correctement appliqué et que les Maliens ne se réconcilient pas car cela signifierait la fin de leur quiétude et de leurs activités illicites et destructrices pour notre pays et le Sahel. L’accord ne sera jamais en danger si les Maliens se donnent la main pour faire halte à ces vendeurs de morts.

  48. On fait la paix pour nous et pour la nation, comment est-ce que cette paix peut-elle connaitre des traînes ?
    Suivons les décisions du gouvernement et disons-nous que tous ce que nous faisons c’est pour le Mali.

  49. Quand même beaucoup ont été fait pour un retour prompt de la paix au Mali. Le gouvernement ne s’est jamais laisser faire. Nous sommes conscients de la bonne volonté du gouvernement pour le retour de la paix au Mali. La paix est un comportement, nous devons jouer ce comportement pour l’intérêt de la nation sans chercher quelque chose d’autre comme récompense.

  50. Il faut que les maliens prennent conscience de la réalité des faits. Les processus pour la paix et la réconciliation ne dépend toujours que de nous, il faut qu’on se dit que nous sommes prêt pour le MALI, sans aucune arrière-pensée.
    Comme le dit le président de la république lors de la signature de l’accord de paix du 20 juin à Bamako, “il n’y a pas de plus beau que le retour de la paix et de la réconciliation au Mali “.
    Donnons-nous la main pour faire la paix…

  51. En ce qui concerne cette paix au Mali quand même. Il ne reste plus qu’à prier afin que le Mali reste toujours en vie. Mais une Chose est sûre Le gouvernement n’a jamais manqué à ses engagements, nous sommes conscient que des ennemis de ce pays qui se disent en accord avec le Mali rendent toujours difficile la mise en œuvre de la paix au Mali.
    Mais nous devons nous dire que cette paix ne viendra que de nous-même, que c’est de nos comportement, de nos façons de voir les choses et de nos façons de nous aimer entre nous.
    Nous avons tous dit la paix et rien que la paix nous satisfait.
    Vive la paix…

  52. Les journalistes maliens s’alimentent par des informations infondées, des rumeurs de la rue. La Libye ne peut égorger les djihadistes venant de la Syrie. Arrêtez de semer la panique au sein des populations civiles, malienne et libyenne. Une telle information est très dangereuse pour la sécurité de notre pays.

  53. Monsieur le journaliste, vous êtes un menteur national. Aucun djihadiste syrien n’est présent en Libye à plus forte raison au Mali ici. Arrêtez de nous fatiguer avec vos fausses informations.

  54. Le gouvernement est interpellé à prendre toutes les précautions pour prévenir certaines éventualités.

  55. La corruption est devenue un phénomène social très répandu au Mali. Aux temps de Modibo Keïta et de Moussa Traoré elle n’existait pas. Même si elle existait, elle n’était pas aussi développée que ça. Le phénomène a pris de l’ampleur sous les deux premiers régimes démocratiques. Le président de la république, après ce constat, a jugé important de bannir ce fléau. Les maliens doivent l’aider dans cette lutte.

  56. Secoué par la corruption depuis plus de vingt ans, le Mali doit maintenant tourner cette page brouillonne de son histoire. Ibrahim Boubacar Keïta est actuellement la première personne sollicitée par le peuple. Il se doit de faire en sorte que la corruption s’abaisse petit à petit jusqu’à ce qu’elle disparait totalement. Tout le Mali compte sur lui. Car il est la personne à qui de droit.

  57. Ibrahim Boubacar Keïta est un patriote. Son gouvernement est à la fois issu de la crise et le premier régime post-crise. La corruption est un fléau qui existe depuis bien avant le pouvoir que nous connaissons actuellement. Il ne ménagera aucun effort pour instruire la baisse du budget des institutions afin de faire avancer ce pays.

  58. Ibrahim Boubacar Keïta a affirmé, à l’occasion des vœux d’Aïd-el-Fitr, qu’il serait impitoyable désormais. Ces propos montrent qu’il va entamer une guerre contre la corruption et ses auteurs. Et lors de la cérémonie de la rentrée des cours et des tribunaux il a invité les magistrats à agir dans le cadre de la lutte contre la corruption.

  59. Le nord du Mali est en train de se transformer en une zone terroristes comme m’Etat islamique. Les pays voisins doivent se mettre aux côtés de nos autorités pour trouver ensemble une solution à cette situation. Sinon le nord du Mali risque de se transformer en une sorte d’Etat islamique où tous les terroristes recherché vont se réfugier. Ce qui est l’œuvre et la volonté de tous les terroristes.

  60. La situation sécuritaire du Mali se dégrade chaque jour que Dieu fait. Les maliens sont invités à la vigilance et à garder le sang-froid. Ce n’est pas du tout une chose facile d’avoir à faire à ces compatriotes transformés en djihadistes et prêts à sacrifier leur vie pour mettre à feu la vie au septentrion. Une pareille situation met en garde toute la communauté internationale à s’unir pour une seule cause.

  61. La lutte contre la corruption doit être faite par tous les pays du sahel en une sorte de coopération. Ce n'est pas le problème d'un seul Etat.

  62. Le Mali ainsi que le monde entier se trouvent aujourd’hui dans une situation délicate du terrorisme. Des nouveaux groupes naissent chaque jour et les chefs de ces groupes terroristes sont tous des fils des pays contre lesquels ils se rebellent. Les autorités maliennes et étrangères sont interpellées face à cette situation inquiétante. C’est maintenant ou à jamais. 😆 😆 😳 😳

  63. Cette période est la plus délicate de notre pays. Ces attaques djihadistes constituent un véritable danger pour la population malienne. De ce fait la population doit être au chevet des forces de l’ordre en leur tenant informé des suspects.

  64. Cette période est la plus délicate de notre pays. Ces attaques djihadistes constituent un véritable danger pour la population malienne. De ce fait la population doit être au chevet des forces de l’ordre en leur tenant informé des suspects.

  65. Pour lutter contre ces bandits, le gouvernement doit renforcer les équipements militaires et aussi informé les citoyens sur les mesures de sécurité entrepris. Ainsi, cela rendre la tâche facile à l’armée malienne.

  66. 😉 😉 😉 😉 Les U.S.A ont passé des années et des années sans trouver une solution définitive à la question terroriste. Ils ne réunissent jamais pour mener leurs actes, chose qui rend très difficile leur traque. Quand même une chose est sûre, nous continuerons à se battre pour l’honneur de notre patrie. 🙄 🙄 🙄 🙄 😳 😳 😳

  67. Il est temps que les maliens prennent conscience de leurs actes. Nos dirigeants peuvent déployés toutes les forces de l’ordre sur tous les quatre points du Mali. Mais tant que la population ne joue pas son rôle, rien ne va pas changé. Il faut que la population aussi contribue à la recherche de ces bandits.

  68. Le Mali a besoin du tribut de tous ces fils pour pouvoir faire face aux djihadistes. Ce phénomène est très difficile à combattre, la forte mobilisation et participation de la population pourront faciliter la tâche. Cependant, on doit rester vigilant et calme.

  69. Le Mali n’est pas le seul pays confronté aux attaques djihadistes. Considéré comme la première puissance mondiale, les Etats Unis d’Amérique n’arrive toujours pas à trouver une solution concrète à ce phénomène.

  70. Le seul obstacle qui s’oppose à la sécurité de notre pays aujourd’hui est le djihadisme. Or partout dans le monde, les djihadistes sont les plus difficiles à combattre, car ils sont disperser. Ils ne sont jamais sur place.

  71. La lutte contre le terrorisme n’est pas chose aisé, ces terroristes paieront un jour ou l’autre pour toutes ces exactions commis au sein de notre pays. Bien vrai qu’ils n’ont jamais été stable, c’est-à-dire ils sont éparpiller. Nous réussirons à les combattre.

Comments are closed.