L’UNTM monte au créneau face au cas de Kidal : Siaka Diakité dit ses vérités…

1
Siaka Diakite, Sg Untm
Siaka Diakite, Sg Untm

Préoccupée au même chef que l’ensemble des maliens et des maliennes, la grande centrale syndicale du Mali est montée au créneau pour dénoncer l’absence de l’armée à Kidal. Pour ce faire, le secrétaire général de l’UNTM, Siaka Diakité n’a pas manqué de dire ses vérités à propos d’une situation qui devient de plus en plus ambigüe pour notre pays.

 

 

Le mardi dernier à la Bourse du Travail, réunis autour du secrétaire général, les membres du bureau central de l’UNTM ont déclaré qu’il est anormal que l’administration malienne ne soit pas à Kidal. Ils ont déploré  cette situation bien confuse qui devient de plus en plus gênante et ambigüe pour notre pays.

 

 

A l’Union nationale des travailleurs du Mali, on estime que c’est un mépris pour notre souveraineté que d’accepter des situations pareilles. Siaka Diakité d’inviter les plus hautes autorités à entreprendre des initiatives visant à accélérer le redéploiement de l’armée malienne dans cette partie du pays qui jusqu’à preuve du contraire est et demeure une partie intégrante du Mali.

 

 

Le responsable de l’UNTM a soutenu qu’à travers l’Opération Serval, certes la France a joué un rôle capital dans le processus de la libération du Mali, mais la centrale syndicale n’a pas compris cette position quelque peu floue prise par cette même France, quant à l’entrée de soldats maliens à Kidal pour sécuriser les populations et leurs biens. Au niveau de la centrale syndicale, le rôle joué par l’armée française pour chasser les djihadistes et autres bandits de grands chemins a été salué à l’unanimité par tous et toutes ; mais, il est aussi important de reconnaître par la même occasion l’appui et l’apport d’autres armées africaines et de la communauté internationale, mais le fait de ne pas autoriser les militaires maliens à prendre place à Kidal, ne semble pas apprécier par la majeure partie des maliens.

 

 

C’est cette situation confuse, qui a amené le secrétaire général de l’UNTM, Siaka Diakité à se poser des questions sur de probables restrictions qui seraient exercées sur l’armée malienne quant à son entrée à Kidal.

 

 

En ce qui concerne la situation politique du pays, le Secrétaire général de l’UNTM s’est réjoui sur le fait que la date du premier tour de l’élection présidentielle fixée au 28 juillet 2013, semble faire l’unanimité au sein de la classe politique.  Le président du front anti-putsch (FDR) mouvement né aux lendemains des événements du 22 mars 2012, a indiqué, qu’il est important de raccourcir  la durée de la transition afin de permettre à notre pays de sortir rapidement de cette double crise. Il a en outre demandé aux partis membres du FDR à mettre tout en œuvre pour préserver le nom de ce regroupement pendant la période électorale.

 

 

Mahamane Touré « Hamane »

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

Comments are closed.