Mais Diantre ! D’où provient l’armement de Ibrahim Ag Bahanga et ses fantassins ? Un coin de voile se lève enfin sur la provenance de l’important arsenal de guerre que détiennent les rebelles touaregs maliens.
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Si l’on en croit une source militaire touareg contactée par "Le Public", les rebelles maliens, appuyés par les services de sécurité algériens, qui avaient tué à l’époque, on s’en souvient, le numéro 2 du GSPC, ont fait main basse sur une importante quantité d’armes, de véhicules et même d’or.
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Le numéro 2 du GSPC (Groupe Salafiste de Prédication et de Combat), l’adjoint de Ben Moctar le borgne, avait été tué par ses complices d’hier Iyad AG Ali, Fagaga et autre Bahanga. Devenu une gêne dans leur relation avec le gouvernement algérien, le numéro 2 du GSPC a été attiré dans un piège par Iyad AG Ghali et exécuté avec plusieurs de ses hommes.
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Que s’est-il réellement passé? Selon notre source, Iyad et Fagaga à court d’argent depuis longtemps ne parviennent plus à s’entretenir. En désespoir de cause, ils tentent de monter la pression sur le gouvernement malien. ATT refuse de distribuer des royalties préférant opter pour une politique générale de développement de la région de Kidal au profit de toutes les populations.
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Ayant perdu tout espoir de se voir enrichir personnellement à l’issue du coup de force du 23 mai dernier, il se tourne alors vers l’Algérie et propose leur service pour trahir et liquider le GSPC.
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Dans cette opération, Iyad et Fagaga font d’une pierre deux coups. Redorer leur blason aux yeux de l’Algérie et des Etats-Unis et hériter des biens du GSPC. En effet, en dehors des dizaines de véhicules 4×4 et des armes, le mouvement terroriste possède beaucoup d’or et de l’argent liquide en diverse monnaie (euro, dollar). Leur ancien complice mort, tout ce trésor leur est revenu.
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Pour accomplir leur opération, ils attirent dans un piège le numéro 2 du GSPC qui leur faisait du reste confiance. Invité par Iyad à une réunion non loin de la frontière algérienne, il monte un guet-apens, aidé en cela par les services secrets algériens. Le numéro 2 du GSPC à jeun ne se doutait de rien. Une première intervention l’a coupé de son escorte ; une deuxième a encerclé son véhicule et l’a liquidé. Le corps du terroriste a été ensuite envoyé aux autorités algériennes moyennant une forte somme d’argent dont le montant ne nous a pas été donné.
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C’est cet arsenal de guerre du GSPC que détient par devers eux Ibrahim Ag Bahanga et autres. L’utilisation de mines antipersonnel trouve ainsi une explication. C’est ce type d’engins de mort que les terroristes algériens utilisent couramment. Les mines utilisées lâchement contre les militaires et les populations civiles maliennes proviennent de l’armement "volé" au GSPC.
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Igré Tolo
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