Lors de la troisième réunion de la plate forme ministérielle de coordination des stratégies au Sahel : Les participants lancent un appel aux parties prenantes pour une solution négociée et consensuelle à la crise actuelle

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Sous l’égide du ministre des Affaires étrangères du Mali, s’est tenue le mercredi 18 novembre au Centre international de conférences de Bamako (CICB), la troisième réunion de la plate forme ministérielle de coordination des stratégies Sahel. Parmi les recommandations formulées, les participants ont lancé un vibrant appel aux parties prenantes maliennes, notamment le gouvernement et les mouvements armés, à saisir l’opportunité qu’offre ce processus de paix pour trouver une solution négociée et consensuelle.

 

«Le dialogue n’est pas rompu et toutes les parties restent engagées dans le processus»
Abdoulaye Diop, ministre des affaires étrangères

Lors de cette rencontre, les participants ont examiné le rapport d’activités du secrétariat technique, axé notamment sur l’élaboration des termes de références de la plateforme ministérielle de coordination, des groupes thématiques, et du bureau physique du secrétariat, outre l’élaboration de la cartographie des stratégies du Sahel. Ils ont, de même, passé en revue les développements survenus dans la région du Sahel depuis la deuxième réunion de la plateforme ministérielle, tout en exprimant leur préoccupation face à la persistance de la menace terroriste et des autres formes de criminalité dans la région.

Au terme de la rencontre, entres autres recommandations, les participants ont lancé un vibrant appel aux parties prenantes maliennes, notamment le gouvernement et les mouvements armés, à saisir l’opportunité qu’offre ce processus de paix pour trouver une solution négociée et consensuelle à la crise actuelle, dans le respect de la souveraineté, de l’unité, de l’intégrité territoriale et du caractère républicain et laïc de l’Etat malien.

Ils ont relevé, avec consternation, et ont fermement condamné les nombreuses attaques terroristes ayant visé les troupes et les installations de la MINUSMA au cours des dernières semaines dans le Nord du Mali. Avant d’exprimer leur profonde préoccupation face à la persistance de la menace du terrorisme et d’autres formes de criminalité dans la région sahelo-saharienne, comme en témoignent notamment les incidents récurrents dans le nord du Mali et les attaques  que le groupe terroriste Boko Haram continue de commettre au Nigéria et au Cameroun. Actualité oblige. Les participants ont exprimé leurs vives préoccupations face à la propagation de la maladie à virus Ebola, qui menace toute l’Afrique de l’ouest et le Sahel. Ils ont invité les Etats de la région et leurs partenaires à renforcer et coordonner leurs efforts en vue d’endiguer et d’éradiquer cette épidémie et de gérer ses conséquences sanitaires, humaines, sociales et économiques.

Rappelons que la cérémonie d’ouverture de la réunion a été rehaussée par un message du Secrétaire général des Nations unies, lu par son envoyée spéciale pour le Sahel, Hiroute Guebre Sellassie, ainsi que par les allocutions prononcées par le Haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya, le représentant spécial de l’Union européenne pour le Sahel, l’Ambassadeur Michel Reveyrand De Menthon, le Secrétaire permanent du G5 Sahel, Najim El Hadj Mohamed. En plus de la forte représentation de diverses institutions de la République du Mali, la réunion a enregistré la participation de hauts responsables des pays de la région sahélo-saharienne et d’autres pays, des organisations sous régionales, régionales et internationales, y compris les institutions financières.

Moulaye HAIDARA

 

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  1. Une Solution negociee et consensuelle dans le cadre des perspectives d’une Nation soudee et prete a prendre sa place de pays qui se developpe a tous les points de vue: croissance economique,renforcement de la cohesion sociale,projet de societe mobilisant toutes les forces vives de la Nation,une culture nationale consideree comme la richesse commune.Il n’y aura pas de negociation pour affaiblir la Nation Malienne.Il n’y aura pas de negociation pour promouvoir les clans et tribus mourants du Mali. Il n’y a place que pour un vrai sentiment national, existant d’ailleurs,et glorifie par les djeli et nos historiens.Quand Modibo Keita disait que le Mali etait pret a tout moment a abandonner sa Souverainete Nationale pour embrasser une Souverainete Ouest-Africaine ou Africaine,il exprimait le grand souhait de tous les Maliens.Au Mali,nous croyons a l’Unite Africaine.Nous n’accepterons jamais qu’un plus grand depecage et morcellement de l’Etat Africain s’opere a partir du Mali. La visee vers les grandes Communautes Regionales Africaines est basee sur le nombre de population et le volume de ressources requis pour construire des vraies economies regionales, viables,potentiellement competitives en vue de faciliter la fusion de ces Regions-Etats en une Federation des Etats Unis d’Afrique. Nous esperions que les representants de la CEDEAO et de l’Union Africaine utiliseraient de tels arguments pour mettre fin aux tentatives de morcellement de ce Continent riche,beni par la Prvidence,laisse pour compte et exploite par les autres pays.L’unification Africaine qui est l’affaire des Africains fait appel non seulement a la Diaspora mais a tout citoyen du Monde dans le but de developper ce grand Continent et accroitre la richesse de notre monde a tous.

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