“Nous pensons que la (meilleure) façon de régler ce problème ( crise malienne) est d’amorcer un dialogue entre les Maliens pour trouver une voie de sortie de crise”, a indiqué la diplomate éthiopienne à l’issue d’une audience avec le président du Burkina Faso Blaise Compaoré.
Le ministre des Affaires étrangères algérien, Ramtane Lamamra avait proposé, mercredi à Ouagadougou, la tenue d’une réunion régionale le 16 juillet à Alger, pour aider les insurgés du Nord- Mali à se regrouper autour d’une plateforme à même de faciliter les négociations avec le gouvernement malien.
Depuis samedi matin, des affrontements sanglants ont opposé de nouveau le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) à la branche loyaliste du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) dans les localités de Anefis, Tabankort et Instead.
Plusieurs villes du Nord-Mali restent sous le contrôle de rebelles indépendantistes.
Le 30 juin dernier, lors de sa visite d’amitié et de travail à Bamako, M. Compaoré, désigné par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) comme médiateur dans la crise malienne, s’est dit confiant dans une solution pacifique au Mali.