Libération de Lazarevic: le point sur les déclarations d’IBK sur RFI

7
Tumultueuse gouvernance sous IBK : Est-ce la fin d’un mythe ?
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta

Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, s’est exprimé mardi soir sur RFI. Une première prise de parole depuis la libération de quatre jihadistes au Mali, en échange de l’otage français Serge Lazarevic. Cette contrepartie a semé le trouble dans une population malienne, remontée contre le pouvoir de Bamako depuis une semaine. IBK a donc senti le besoin de s’exprimer.

Dans un style inimitable, le président malien a donc cherché à rassurer ses concitoyens : la remise en liberté de quatre jihadistes n’est pas un signe de faiblesse de la part de Bamako. « Que personne ne se méprenne, affirme le chef de l’Etat, à leur place j’eusse préféré rester en prison. »

Durant plusieurs jours, le pouvoir malien est resté aux abonnés absents sur cette affaire, certains magistrats allant même jusqu’à nier l’évidence. Pourtant, les jihadistes n’étaient plus dans les geôles de Bamako, provocant l’indignation de la rue et de la société civile.

Sur les réseaux sociaux, la colère gronde contre un pouvoir qui « brade son devoir de justice, sacrifie les victimes maliennes et leurs familles au bénéfice d’un otage français ». L’opposition a profité de cette occasion pour dénoncer une nouvelle fois la faiblesse des autorités maliennes.

Vendredi dernier, le ministre de la Justice est le premier à confirmer enfin ces libérations. Selon Mohamed Ali Bathily, c’était un devoir vis-à-vis d’un partenaire comme la France engagée depuis deux ans aux côtés du Mali dans la lutte contre le terrorisme.

Mardi au micro de RFI, c’est en chef des armées qu’IBK a promis de traquer les jihadistes, et en père de la nation, de rendre justice au gardien de prison tué lors d’une tentative d’évasion de l’un d’entre eux. Une posture mal aisée pour le chef de l’Etat malien obligé aujourd’hui de se justifier devant son peuple d’une chose et de son contraire.

Par RFI

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. On ne doute pas du rôle prompte et efficace que la France a jouer dans la crise malienne mais force est de constater que c’est pas la bonne manière de récompenser cette derrière.pour moi façon dont les choses vont c’est les victimes collatéraux que sont:Sanogo;att;et autres bérets rouge et béret vert cette guerre qu’on appelle en bambara”diommaya kele”.mais je demande aux maliens de doubler de vigilance

  2. ATT mérite probablement la pendaison, mais IBK certainement…. Ibk s’est parjure des le lendemain de sa prestation de serment….. Jamais l’image du Mali n’a été aussi ternie qu’avec IBK….. Meme Moussa Traore a fait mieux…. IBK avec sa gueule en forme de latrine publique a tellement terni l’image du pays aujourd’hui qu’il difficile pour um malien qui postule pour une organisation internationale de passer…. C’est un véritable calvaire aujourd’hui pour les maliens de l’extérieur de lever la tête….

    Le docteur traore en sait quelque chose….

    IBK ne mérite ni plus ni moins que la pendaison haut et court… pour flagrant délit de trahison…. et tu sais que les juges maliens ne badinent plus avec le flagrant délit ….Ses jours sont comptes…..

Comments are closed.