La situation de Kidal devient, de plus en plus, préoccupante. Suite à l’agression du Premier Ministre malien et de sa délégation en visite à Kidal en fin de semaine dernière, l’enlèvement puis l’assassinat de civils et fonctionnaires maliens devant l’inaction des forces de la MINUSMA et de la SERVAL, cantonnées à Kidal, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali et les Femmes du Mali, ont organisé une marche pacifique hier jeudi, à travers la capitale. Objectif : manifester leur mécontentement contre l’assassinat de civils et militaires maliens à Kidal et leur soutien aux forces Armés et de Sécurité du Mali.
Cette marche qui a débuté de la Bourse de Travail, est passée devant la Primature où une déclaration a été remise par les marcheurs au Premier Ministre, l’Ambassade de la France, l’Hôtel de l’Amitié pour finir devant l’Ambassade de la Russie. Dans la déclaration de Mahamoud Ben Barka, donnée au chef du gouvernement, l’UNTM « s’incline devant la mémoire des travailleurs civils et militaires, tombés sur le champ de l’honneur ; dénonce la défaillance flagrante des Forces de la MINUSMA et SERVAL dans leurs missions de sécurisation des populations, seule raison de leur présence au Mali ; réaffirme sa solidarité envers les familles des fonctionnaires et des populations traumatisées de Kidal ; réaffirme son soutien agissant aux forces armées de sécurités et au gouvernement du Mali ; exige le respect strict des résolutions pertinentes de l’ONU reconnaissant sans ambages, la souveraineté du Mali sur l’ensemble du territoire y compris Kidal ; exige la poursuite et la traduction des auteurs de ses crimes barbares et crapuleux devant les juridictions nationales et internationales ; Exige la sécurisation définitive et irréversible de Kidal ; exige l’implication de l’UNTM dans la résolution de la question du nord ; demande aux autorités compétentes ainsi qu’à l’opinion nationale et internationale d’œuvrer pour l’exercice définitif de la souveraineté du Mali à Kidal ».
Les femmes du Mali, dans leur déclaration, « exigent que toutes la lumière soit faite sur les assassinats et les enlèvements perpétrés afin de situer les responsabilités et de sanctionner, avec la dernière rigueur, les responsables de ces crimes odieux ». Dans la même lancée, elles exigent la pacification sans condition, des régions du nord et la restauration de l’Etat de droit.
Quant au premier Ministre, chef de gouvernement, il a demandé à tous de rester sereins. Selon lui, si tout le monde se met derrière IBK, le Gouvernement et les forces armées, cette situation de Kidal, sera bientôt un acquis pour les Maliens.
Dramane Coulibaly
le développement du Mali et le retablissement de son honneur et sa dignité d’antan passe aujourd’hui par la force, la dictature. Il faut un dictateur qui vient mettre le malien sur les rails, lui faire changer par la force ses comportements et agissements. Le malien est faux, ne pense qu’à soi même, le bien commun, public est le dernier de ses soucis. Un dictateur qui viendra interdire par exemple les éloges des griots, le sinankounya quant il s’agit du secteur public (mais seulement en privé, en famille. Assainir la justice avec la pratique des sanctions draconniennes et exemplaires. Cela aura une repercussion positive et sur l’éducation, socle du développement car les ressources humaines de qualité en sortiront, fera améliorer la santé et les autres secteurs de développement du pays. FANGA FINDRÖN DE BE SE KA MALIEN DJOGO YELEMA BI. Sinon avec la démocratie à l’occidentale, les maliens ne s’en sortiront pas. Même si demain on doit recruter de nouveaux militaires,ce sera la magouille.
MNLA ne peut pas battre l’armée malien quelqu’EN soit les conditions ce qui s’est passé est un combat entre serval enturbanné et les FAMA.
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