Depuis la caution de la communauté internationale à notre pays pour une intervention militaire pour libérer le Nord, les insurgés se ruent sur les prémices de la table de négociation. Ont-ils peur d’une intervention militaire ? Tantôt un groupe en Algérie. Tantôt un autre à Ouagadougou. Le gouvernement de CMD va-t-il choisir la voie de dialogue en position de faiblesse ?
Les fronts de dialogue se fortifient depuis le vote à l’ONU de la résolution pour une intervention militaire sans oublier la réunion du groupe de contact tenue à Bamako. Au vu de la précision de l’option militaire, les groupes armés, Ançar Eddine et le MNLA se précipitent dans l’antichambre de la table de négociation, un front en Algérie et un autre à Ouagadougou. Est-ce pour éviter une intervention militaire ? Le gouvernement malien ira-t-il dans ce sens, abandonnant l’option militaire qui se précise de jour en jour ?
Le Gun ne doit pas renoncer à cette intervention militaire, puisque pour aller à la table de négociation ou de dialogue, il faut que notre pays soit en bonne position. Mais à l’heure actuelle, il faut reconnaitre que notre pays est en position de faiblesse et compte tenu de cela, toute négociation serait tranchée en faveur des insurgés, des apatrides du MNLA et des hommes de la charia, Ançar Eddine.
Le PM CMD doit se prononcer sur ses différentes voies de dialogue ouvertes à Alger et à Ouagadougou et cela devant les élus de la nation, s’il va opter cette voie. Puisque le contenu des différents accords précédemment signés, nous ont conduit là. A cet effet, si le Gun opte la voie de dialogue, il doit dévoiler les différents points de discussions au peuple malien.
En tout cas, pour mettre fin à ces révoltes au Nord, il faut une intervention militaire pour traquer ou chasser ces narcotrafiquants. Et le Gun doit revoir deux fois la voie du dialogue, qui peut être un piège pour notre pays. L’autodétermination défendue par le MNLA, n’est autre que l’indépendance et la charia d’Iyad Ag Ghaly va compromettre la laïcité de notre pays.
A cet égard, négocier avec ces groupes armés n’est que compromettre l’avenir de notre pays. Et, il est temps qu’on écarte de ses négociations, les pays comme l’Algérie et le Burkina Faso; qui sont, il faut le dire contre une intervention militaire.
La libération du Nord est aujourd’hui nécessaire pour qu’on passe à l’organisation des élections crédibles et transparentes en vue de mettre en place un régime démocratique, condition nécessaire au retour de plusieurs bailleurs de fonds dans notre pays.
Ousmane Daou
“Aw kana muru mê basu kana” je crains que le terme négociation ne contamine l’esprit de nos forces qui doivent se déployer à déloger ces apatrides”ku niènèma mina” pour qu’on les juge. N’engagez aucune discussion et d’ailleurs, ces pourparlers les encouragent à croire que nous sommes naïfs. Blaise pense être machiavélique, il comprendra le sens de notre patience au Mali. “nunuw malo de ka dogo a ben ni alla”
si l’armé malien a peur d’aller faire la guerre avec ses bandits il nous informés, et si jamais que le gouvernement malien négocie avec ses gens là sans l’intervention, nous les nordises vu tout ses problèmes au nord la souffrance des parents, enfants etc.. je vous le dit nous rebellés contre le gouvernement n’challat se que ses gens n’ont pas nous allons l’obtenus jusqu’à Bamako, soit la guerre ou de laisser le nord nous allons intervenir; peulh, bella sonrhais et autres.
Le nord du Mali, le jeu de dupes d’Alger et la danse avec le diable de Ouaga.
Installée depuis le début des années 2000 dans les montagnes du Tagharghar du nord malien, la nébuleuse Alqaïda dans sa version saharienne battant pavillons algérien, mauritanien, sahraoui et nigérian, a fait de l’industrie du crime organisé et de la prise d’otage un juteux business de Satan.
Qui ne se souvient pas de Pierre Camatte, l’espion français du nord du Mali, enlevé et vendu à la nébuleuse puis relâché par elle après qu’ATT, sous l’intense pression sarkoziste pilotée par Claude Guéant, et la justice malienne aient libéré des djihadistes mauritaniens et algériens de la nébuleuse détenus dans les prisons maliennes.
Ire et désapprobations jusqu’aux rappels d’ambassadeurs à Nouakchott et à Alger qui avaient demandé, en vain, l’extradition des fous de Dieu devenus des canons à chair de la très encombrante nébuleuse.
Pierre Camatte est sauvé au grand soulagement du président Sarkozy, qui gratifiera la nouvelle d’une visite éclaire et nocturne dans un palais de Koulouba mal éclairé à Bamako.
Mais le Mali est dépeint par ses voisins du nord, à juste titre d’ailleurs, comme le “maillon faible” de la lutte anti terroriste au Sahel même si le président ATT s’en défendait “qu’il n’y a même pas de maillon”.
Après pierre Camatte, c’est au tour de Michel Germano, un autre français, enlevé au Niger et conduit dans le sanctuaire de la nébuleuse au nord du Mali, puis exécuté par le conglomérat du terrorisme.
La France est vénère, elle accentue sa coopération militaire avec les états du Sahel avec comme partenaire privilégié la Mauritanie d’Ould Abdel Aziz qui fait des sorties sporadiques sur le territoire malien avec des raids aériens contre les djihadistes d’Aqmi.
Mais cela ne suffit pas, deux autres jeunes français en voyage de mariage en plein Niamey, sont enlevés et périssent dans des conditions mystérieuses après une course poursuite tragique avec les armées nigérienne et française encore sur le territoire malien.
La France est sous le choc, le Niger est humilié et le régime ATT continue sa politique de l’autruche quant à la sécurité au Sahel car pour sécuriser nos frontières ATT ne jure que d’une conférence sous régionale voire internationale pour lutter contre l’Aqmi et ses acolytes.
Mais l’Algérie ne le veut pas, elle ne veut surtout pas voir ATT prendre un quelconque leadership dans le Sahel, l’initiative si initiative il devrait avoir doit venir d’elle, elle qui se bat depuis les années 90 contre les islamistes du Front islamique du Salut, du GSPC, groupe salafiste pour la prédication et le combat, avant qu’il ne devienne Alqaïda au Maghreb Islamique, Aqmi, avec comme chefs connus, Abdelhamid Abou Zaid, Mokhtar Belmokhtar et
Abdelmalek Droukdel, tous algériens bon teint et très bien connus des services de renseignement algériens.
En même temps, la crédibilité du régime ATT à faire face efficacement à l’Aqmi est sérieusement mise à mal, non seulement à Alger, mais aussi à Nouakchott et à Paris.
La crise libyenne déborde sur le Sahel, sans que l’Algérie et le Niger nous disent comment d’impressionnants convois d’armes lourdes ont pu traverser leurs vastes territoires en provenance de Libye pour atterrir au Mali.
La naïveté du régime ATT permet de les recevoir sans les désarmer, la guerre se préparant contre nous avec le Mnla, l’aile politique des rebelles, confortablement reçu à Nouakchott et dans les capitales européennes notamment à Paris.
Après le déclenchement des hostilités en janvier 2012, la complicité mauritanienne est patente avec les rebelles touareg, l’Algérie et le Niger assurent une vigilance maximale à leurs frontières et la France de Sarkozy laisse faire la “guerre à huit clos”.
L’Algérie et la Mauritanie essaient de dissocier le problème Touareg (politique selon elles) de l’Aqmi (terroriste) quand bien même qu’elles savent pertinemment que les rebelles touareg et les terroristes combattent ensemble la même armée malienne sur le même territoire sans que personne ne lève le petit doigt pour aider le “maillon faible” de la lutte anti terroriste au Sahel.
Alors les villes maliennes tombent comme des mouches et on jubile un peu partout autour du Mali en se mentant à soi même que ce sont les touareg qui ont chassé l’armée malienne et occupent désormais les deux tiers du pays dans sa partie nord, ironiquement appelée Azawad.
Mais la nouvelle jouissance sous régionale va vite tourner au cauchemar quand les Fanfarons du Mnla, portes ustensiles bon marché de l’Aqmi dès le début, se font chassés comme de vulgaires malpropres par leurs alliés du Mujao à Gao et à Ansongo.
Blaise Compaoré devient l’hébergeur attitré des apatrides nature du Mnla avec son secours héliporté au nom d’une médiation qui ne dit pas son vrai nom.
À quoi joue Blaise, quand il ne jure que pour des négociations alors que l’ONU sous les pressions de la France de Hollande a, à travers la résolution 2071, sommé la Cedeao de lui offrir un plan d’intervention militaire détaillé dans les 45 jours?
Qu’il sache qu’après tant de crimes et de délits aggravés auxquels les membres du Mnla, d’Ansar dine et de leurs spadassins du conglomérat du terrorisme ce sont rendus coupables au nord du Mali, aucune négociation ne sera acceptée par le peuple malien sans que justice soit faite.
A quoi joue l’Algérie quant elle exige une négociation avec Ansardine d’Iyad Ag Ghali (Avatar de l’Aqmi) et qu’elle s’oppose à une résolution de l’Onu, la 2071, jusqu’à faire déplacer Hillary Clinton en personne pour nous dire finalement que les “discutions vont continuer entre experts”?
Quelles discutions et quels experts pour afin se débarrasser du terrorisme au Sahel auquel l’Algérie rame depuis le milieu des années 90 et ce malgré ses 34 000 milliards de Francs CfA annuels de budget d’état?
À force d’aller négocier des cuisses de poulet à Alger, les régimes Alpha et ATT ont permis à Boutefika et à ses généraux de se croire tout permis avec le Mali.
Une chose est certaine toute négociation qui fera échapper les renégats du nord à la justice malienne trouvera les maliens sur sa route et l’intervention militaire au nord du Mali doit se faire avec ou sans l’Algérie pour y déloger l’obscurantisme moyenâgeux qui y dicte sa loi.
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